Abidjan -La chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Cheryl Sim, a affirmé lors de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, qu’investir dans la jeune fille, c’est investir dans la société toute entière.
Selon un éditorial dont l’AIP a reçu copie, lundi, Mme Cheryl Sim a souligné que les jeunes filles, tout comme les jeunes garçons sont pleins de potentiels et de promesses et que si l’on entretient ces potentiels et ces promesses, ils seront demain des leaders et des innovateurs.
"Les filles seront sans doute des mères, des sœurs, et des grand-mères, mais aussi des professeurs d’université, des femmes entrepreneures, des docteurs, des politiciennes; investir dans la jeune fille, c’est investir dans la société toute entière", a-t-elle soutenu.
Mme Cheryl a en outre relevé que la célébration de la journée internationale de la fille est l’opportunité qui permet de voir comment travailler ensemble pour que les filles comme les garçons aient les mêmes chances de se construire un meilleur avenir pour eux-mêmes, leur famille et leur pays. La chargée d’affaire américaine déplore par ailleurs que dans de nombreuses sociétés du monde, les jeunes filles ne réalisent pas leur plein potentiel.
D'après une étude réalisée par l’ambassade des USA, 62% des femmes en Côte d’Ivoire sont illettrées, 40% des filles de 15 à 19 ans n'ont pas été scolarisées et 30% parmi elles sont mères ou portent une grossesse. "Lorsque de telles filles doivent s’occuper, elles-mêmes, de leur(s) enfant(s), le cycle de la mortalité infantile et les risques de santé sont plus accrus, leur éducation est bâclée, et les opportunités économiques (sont) limitées", a-t-elle déploré.
La diplomate amériacine a par ailleurs déclaré que "beaucoup reste encore à faire pour l’éradication de l’excision et la sensibilisation sur le Vih/Sida", signifiant que "bien que 90%" des filles reconnaissent en avoir entendu parler, "seuls 14% ont une bonne compréhension de la maladie", nons sans se féliciter de l'action conjointe gouvernement américain, par le truchement du Pepfar, gouvernement ivoirien, appuyés par des partenaires au développement.
"Mais, il faut davantage d’efforts pour une sensibilisation des jeunes filles sur les risques qu’elles encourent", a-t-elle plaidé, appelant au renforcement des programmes de sensibilisation ainsi qu'à la promotion de l’égalité des genres. Elle appelle à investir dans l’instruction des femmes et des jeunes filles, en vue d'assurer efficacement la promotion de la prospérité, de la paix et de la sécurité.
"Plus le niveau d’instruction de la mère est élevé, plus cela a de l’influence sur la santé, l’éducation de ses enfants ainsi que sur leur productivité dans la vie adulte", a-t-elle renchéri, révélant l'appui constant du gouvernement américain dans la politique de l'éducation en Côte d'Ivoire. Elle a, à ce propos, fait savoir que les USA ont expressément aidé à la construction de deux collèges pour jeunes filles près de Bouaké et à Bondoukou.
(Aip)
amak/nf
Selon un éditorial dont l’AIP a reçu copie, lundi, Mme Cheryl Sim a souligné que les jeunes filles, tout comme les jeunes garçons sont pleins de potentiels et de promesses et que si l’on entretient ces potentiels et ces promesses, ils seront demain des leaders et des innovateurs.
"Les filles seront sans doute des mères, des sœurs, et des grand-mères, mais aussi des professeurs d’université, des femmes entrepreneures, des docteurs, des politiciennes; investir dans la jeune fille, c’est investir dans la société toute entière", a-t-elle soutenu.
Mme Cheryl a en outre relevé que la célébration de la journée internationale de la fille est l’opportunité qui permet de voir comment travailler ensemble pour que les filles comme les garçons aient les mêmes chances de se construire un meilleur avenir pour eux-mêmes, leur famille et leur pays. La chargée d’affaire américaine déplore par ailleurs que dans de nombreuses sociétés du monde, les jeunes filles ne réalisent pas leur plein potentiel.
D'après une étude réalisée par l’ambassade des USA, 62% des femmes en Côte d’Ivoire sont illettrées, 40% des filles de 15 à 19 ans n'ont pas été scolarisées et 30% parmi elles sont mères ou portent une grossesse. "Lorsque de telles filles doivent s’occuper, elles-mêmes, de leur(s) enfant(s), le cycle de la mortalité infantile et les risques de santé sont plus accrus, leur éducation est bâclée, et les opportunités économiques (sont) limitées", a-t-elle déploré.
La diplomate amériacine a par ailleurs déclaré que "beaucoup reste encore à faire pour l’éradication de l’excision et la sensibilisation sur le Vih/Sida", signifiant que "bien que 90%" des filles reconnaissent en avoir entendu parler, "seuls 14% ont une bonne compréhension de la maladie", nons sans se féliciter de l'action conjointe gouvernement américain, par le truchement du Pepfar, gouvernement ivoirien, appuyés par des partenaires au développement.
"Mais, il faut davantage d’efforts pour une sensibilisation des jeunes filles sur les risques qu’elles encourent", a-t-elle plaidé, appelant au renforcement des programmes de sensibilisation ainsi qu'à la promotion de l’égalité des genres. Elle appelle à investir dans l’instruction des femmes et des jeunes filles, en vue d'assurer efficacement la promotion de la prospérité, de la paix et de la sécurité.
"Plus le niveau d’instruction de la mère est élevé, plus cela a de l’influence sur la santé, l’éducation de ses enfants ainsi que sur leur productivité dans la vie adulte", a-t-elle renchéri, révélant l'appui constant du gouvernement américain dans la politique de l'éducation en Côte d'Ivoire. Elle a, à ce propos, fait savoir que les USA ont expressément aidé à la construction de deux collèges pour jeunes filles près de Bouaké et à Bondoukou.
(Aip)
amak/nf