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Économie Publié le mercredi 23 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Ouverture du Focomci / Farikou Soumahoro déplore : ‘‘Le commerce a connu une régression de 0,06% en Côte d’Ivoire’’

« Le commerce en Côte d’Ivoire a connu une régression de 0,06% durant ces dix dernières années ». Ce sont les propos de Farikou Soumahoro, président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci), lors de l’ouverture du premier forum de la Fenacci dénommé Focomci. Ce forum s’est tenu les 21 et 22 octobre 2013 à l’hôtel Ivoire sur le thème « Quel commerce et quels commerçants pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ». Selon Farikou Soumahoro, c’est le lieu indiqué pour débattre des contre-performances du commerce en Côte d’Ivoire: «Le Focomci est une tribune qui donnera l’occasion aux uns et aux autres de discuter. C’est un rendez-vous de vérité, qui nous éclairera tous sur les problèmes qui minent le commerce, et ils sont nombreux». C’est le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion des PME, Jean-Louis Billon qui a ouvert les travaux. Au cours de son allocution, il a souhaité que les commerçants se détournent des pratiques frauduleuses : «La crise a permis le développement de comportements peu recommandables et frauduleux. Avec le retour à la normale, ceux qui sont encore dans le mauvais chemin doivent se détourner de la fraude car les services de l’Etat, seront sans merci face aux « carreauteurs». Il a également évoqué les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour l’amélioration des conditions de travail des commerçants. Avec notamment, la mise en fonctionnement du tribunal du commerce. «Le tribunal du commerce a été créé pour permettre aux opérateurs économiques d’avoir un tribunal spécifique à eux, pour un règlement rapide des éventuels litiges qui pourraient les opposer dans l’exercice de leurs activités». Le Ministre a cependant évoqué la nécessité de la création d’une Chambre d’Appel pour éviter que les opérateurs ne retombent dans l’engrenage de l’administration judiciaire lorsqu’ils font appel des décisions. Les deux journées se sont déroulées autour de 6 sessions où devaient être abordés la problématique du coût de la vie et le financement des activités commerciales.

DC
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