Préoccupés par les problèmes qui minent leurs populations respectives, les présidents des pays de l’Uemoa et de la Cedeao planifient, depuis hier dans la capitale sénégalaise, des stratégies accélérées pour y faire face.
Les deux sommets des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), de jeudi, et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest de ce vendredi, qui se tiennent dans la capitale sénégalaise, sont consacrés à la création d’une zone monétaire unique et aux crises au Mali et en Guinée. A son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, au Sénégal, rapporte le site de la présidence de Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a, dans une déclaration, indiqué que d’importants dossiers seront examinés au cours de ces deux assises. Expliquant qu’il s’agira pour la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de dégager les voies et moyens pour accélérer le financement des économies des Etats membres dans la perspective de réduire considérablement la pauvreté. En ce qui concerne la Cedeao, le numéro un ivoirien assure que l’intégration ouest-africaine figurera en bonne place au menu des discussions. Le président de la République s’est, ensuite, rendu au ‘’King Fadh Palace hôtel’’, où il a assisté aux côtés de ses pairs du Mali, du Burkina Faso, du Togo, du Sénégal, du Bénin, du Niger et de la Guinée-Bissau, à l’ouverture solennelle de la 17ème ession ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa. Dans leurs adresses, le président sénégalais, Macky Sall, le président du conseil des ministres de l’Uemoa, Fily Bouaré Cissoko, et le président du Togo, par ailleurs président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, Faure Gnassingbé, se sont réjouis des progrès réalisés par l’institution en 19 ans d’existence. Ce sont, entre autres, les nombreuses réalisations en faveur de l’intégration des peuples dans divers domaines et le Produit intérieur brut (Pib), qui était dans cet espace à 6,5% en 2012, lequel Pib est lié à un redressement de la production agricole dans la zone et une forte amélioration de l’économie en Côte d’Ivoire. Toutefois, ils demeurent convaincus que de nombreux défis restent à relever. Des défis qui tiennent à la paix et à la sécurité, à l’autosuffisance alimentaire, à l’environnement, à l’énergie, aux infrastructures de base et aux exigences d’un monde en mutation. Le sommet extraordinaire de la Cedeao sera, quant à lui, axé sur des questions économiques et politiques, notamment le Prélèvement communautaire d’intégration (Pci) et les Accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne. Les travaux, qui se poursuivront ensuite à huis clos, permettront aux chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner le mémorandum du président de la commission de la Cedeao sur la consolidation du marché régional (Tec/Ape/Pci), ainsi que le rapport de la dernière session extraordinaire du conseil des ministres.
Fatou Sylla
Les deux sommets des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), de jeudi, et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest de ce vendredi, qui se tiennent dans la capitale sénégalaise, sont consacrés à la création d’une zone monétaire unique et aux crises au Mali et en Guinée. A son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, au Sénégal, rapporte le site de la présidence de Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a, dans une déclaration, indiqué que d’importants dossiers seront examinés au cours de ces deux assises. Expliquant qu’il s’agira pour la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de dégager les voies et moyens pour accélérer le financement des économies des Etats membres dans la perspective de réduire considérablement la pauvreté. En ce qui concerne la Cedeao, le numéro un ivoirien assure que l’intégration ouest-africaine figurera en bonne place au menu des discussions. Le président de la République s’est, ensuite, rendu au ‘’King Fadh Palace hôtel’’, où il a assisté aux côtés de ses pairs du Mali, du Burkina Faso, du Togo, du Sénégal, du Bénin, du Niger et de la Guinée-Bissau, à l’ouverture solennelle de la 17ème ession ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa. Dans leurs adresses, le président sénégalais, Macky Sall, le président du conseil des ministres de l’Uemoa, Fily Bouaré Cissoko, et le président du Togo, par ailleurs président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, Faure Gnassingbé, se sont réjouis des progrès réalisés par l’institution en 19 ans d’existence. Ce sont, entre autres, les nombreuses réalisations en faveur de l’intégration des peuples dans divers domaines et le Produit intérieur brut (Pib), qui était dans cet espace à 6,5% en 2012, lequel Pib est lié à un redressement de la production agricole dans la zone et une forte amélioration de l’économie en Côte d’Ivoire. Toutefois, ils demeurent convaincus que de nombreux défis restent à relever. Des défis qui tiennent à la paix et à la sécurité, à l’autosuffisance alimentaire, à l’environnement, à l’énergie, aux infrastructures de base et aux exigences d’un monde en mutation. Le sommet extraordinaire de la Cedeao sera, quant à lui, axé sur des questions économiques et politiques, notamment le Prélèvement communautaire d’intégration (Pci) et les Accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne. Les travaux, qui se poursuivront ensuite à huis clos, permettront aux chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner le mémorandum du président de la commission de la Cedeao sur la consolidation du marché régional (Tec/Ape/Pci), ainsi que le rapport de la dernière session extraordinaire du conseil des ministres.
Fatou Sylla