Les élections générales sont prévues normalement dans la deuxième quinzaine du mois de novembre en Guinée Bissau, après le coup de force des militaires. Le gouvernement de transition, qui misait beaucoup sur l’aide financière pour le retour de la légalité, n’a jusque-là enregistré aucun franc dans ses caisses. Le dernier sommet extraordinaire de la Cedeao tenu à Dakar, a été l’occasion pour le président en exercice, Alassane Ouattara, de sommer ses pairs à respecter leurs promesses. Après l’envoi d’une force militaire ouest-africaine de quelques 600 hommes, composée de soldats du Burkina Faso, du Sénégal et du Nigeria, pour le maintien de l’ordre, la Guinée Bissau devrait bénéficier d’une aide financière pour organiser ses élections générales. Jusque-là, le ministre du Budget de la Guinée Bissau n’a pas noté d’entrée dans ses caisses. Abordant la situation en Guinée Bissau, la Conférence des chefs d’Etat de la Cédeao exhorte les autorités de transition et les autres acteurs politiques à diligenter les préparatifs des élections générales prévues pour la fin de l’année 2013. Elle exprime sa profonde gratitude aux Etats membres qui ont accepté de contribuer financièrement au processus électoral. La Conférence instruit la Commission de prendre toutes les mesures nécessaires pour la tenue réussie des élections à travers notamment le déploiement des missions d’observation électorale et de sécurisation. Constatant cette situation, le Président Alassane Ouattara a invité, vendredi dernier à Dakar, ses pairs de la Communauté et la communauté internationale à concrétiser leurs promesses relatives au financement des élections législatives et présidentielle prévues avant la fin de l’année en Guinée-Bissau. Soulignons que les élections générales sont prévues le 24 novembre prochain.
Afrique Publié le lundi 28 octobre 2013 | Le Democrate