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Société Publié le mardi 12 novembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Développement Local / Deux écoles de la sous région prônent les concepts de la finance islamique : voici les avantages liés à ce système

L’Institut supérieur de technologies (IST) du Burkina-Faso en collaboration avec l’Ecole supérieure d’interprétariat et de traduction (ESIT) de Côte d’Ivoire organise du 13 au 15 novembre 2013 à Abidjan, un séminaire international de formation sur les concepts de la finance islamique. A cet effet, les deux responsables desdits établissements ont animé une conférence de presse, le mercredi 6 novembre 2013 à L’ESIT à la 7ème tranche aux II-Plateaux. Pour le directeur général de l’IST, Issa Compaoré, les concepts de la finance islamique permettent de lutter contre la pauvreté. « L’un des principes de ce système, c’est qu’on ne peut vendre que ce qu’on possède. Il permet de détourner les hommes de la finance casino (…) Son but est de lutter contre la pauvreté en donnant aux individus, aux ONG et autres institutions qui œuvrent contre la pauvreté, des outils nécessaires », a fait savoir Issa Compaoré. Le DG de l’IST estime que c’est un concept novateur sous nos tropiques. « Nos deux établissements montrent par l’organisation de ce séminaire, leur volonté de permettre une bonne intégration à la formation de cette pratique. Nous mettons à la disposition des étudiants une formation de qualité car, c’est un concept incitatif », a-t-il promis. Les concepts de la finance islamique sont importants pour la zone Cedeao, a-t-il ajouté. Les banques qui utilisent ce système, partagent les pertes et les profits avec leurs clients. La différence entre les finances conventionnelles et la finance islamique repose sur la nouveauté qui est que la finance islamique ne prête pas de l’argent en prenant des intérêts. L’intérêt est interdit. La spéculation est interdite. Les produits prohibés sont interdits. « Avec ce système, le promoteur ou l’entrepreneur qui sollicite un prêt auprès d’une banque est accompagné par la banque qui ne lui prête pas de l’argent avec des taux d’intérêts. Les financements d’un projet reposant sur un accord entre l’entrepreneur et la banque, les deux parties définissent sur la base d’un pourcentage, le partage des bénéfices », a expliqué Issa Compaoré. Toutefois, l’application de ce système nécessite une nouvelle réglementation du système monétaire de la zone Cedeao et Uemoa. « Il y a nécessité de revoir la réglementation de notre système monétaire, si nous voulons que les pays du golf persique placent leur argent chez nous. Le système a l’avantage de reposer sur les préceptes de l’islam », a-t-il souhaité. Quant à Alhouceine Sylla, assistant manager à l’ESIT, par ailleurs, représentant du groupe intellect Afrique, il a indiqué que le public cible du séminaire demeure les cadres de banque, des assurances et des cabinets d’études. La finance islamique est destinée aux populations de toutes les couches sociales et aux confessions religieuses, sans exclusive.

O.Dama
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