Dimbokro – Le préfet de région, préfet du département de Dimbokro, N'Guessan Obouo Jacques, et les représentants des élus locaux ont exprimé, mercredi, à la suite d'une visite du site de 5,6 ha devant abriter la première opération de logements sociaux dans la capitale du N'Zi, leur inquiétude quant à la capacité du promoteur à réaliser le projet.
"Le projet nous tient à cœur et il faut que l'opération se tienne", a confié le préfet N'Guessan Obouo Jacques à la délégation du ministère de la Construction, du Logement et de l'Assainissement, après avoir vainement attendu le promoteur qui devrait être présenté aux autorités locales sur le site où sont entrepris les travaux de construction d'une maison-témoin de trois pièces.
Sur le site, le préfet et sa délégation n'ont trouvé que des tâcherons conduisant les travaux à leur guise avec un bâtiment au crépissage irrégulier exécuté avec une charpente qui n'est pas encore faite. Toutes choses qui les ont amené à dénoncer "le manque de moyens, de sérieux et de rigueur'' du promoteur dans la conduite des travaux.
"Les matériaux utilisés sur le chantier ne conviennent pas. Des défaillances liées au passage de plusieurs mains se constatent. Bref, l'allure générale ne va pas, car les ouvriers ne sont pas qualifiés. Si nous ne sommes pas satisfaits, le ministre de la Construction ne viendra pas faire la pose de la première pierre sur ce chantier", a menacé le représentant du président de la République, relevant que la politique, ''un Ivoirien, un toit" du gouvernement, basée sur les logements sociaux ne veut pas dire des bâtiments au rabais.
Le directeur régional de la Construction, Kouakou N'Guessan, a tenu à rassurer les autorités en ces termes: "Techniquement, le bâtiment, bien que présentant des irrégularités apparentes, est construit selon les normes même si, à un moment donné, le technicien utilisait trois barres, deux barres de fer. J'ai fait arrêter cela et les travaux ont été poursuivis dans les normes".
"J'ai trouvé un chantier abandonné. J'aviserai dès mon retour à Abidjan", a averti le DG de la Construction et du Foncier auprès de qui les autorités locales ont, par ailleurs, plaidé, afin que les conditions d'immatriculation foncière soient "allégées par l'Etat, en subventionnant les charges de nos parents paysans et ainsi réduire leurs tâches en matière foncière".
(Aip)
Zgrp/kkp/kp
"Le projet nous tient à cœur et il faut que l'opération se tienne", a confié le préfet N'Guessan Obouo Jacques à la délégation du ministère de la Construction, du Logement et de l'Assainissement, après avoir vainement attendu le promoteur qui devrait être présenté aux autorités locales sur le site où sont entrepris les travaux de construction d'une maison-témoin de trois pièces.
Sur le site, le préfet et sa délégation n'ont trouvé que des tâcherons conduisant les travaux à leur guise avec un bâtiment au crépissage irrégulier exécuté avec une charpente qui n'est pas encore faite. Toutes choses qui les ont amené à dénoncer "le manque de moyens, de sérieux et de rigueur'' du promoteur dans la conduite des travaux.
"Les matériaux utilisés sur le chantier ne conviennent pas. Des défaillances liées au passage de plusieurs mains se constatent. Bref, l'allure générale ne va pas, car les ouvriers ne sont pas qualifiés. Si nous ne sommes pas satisfaits, le ministre de la Construction ne viendra pas faire la pose de la première pierre sur ce chantier", a menacé le représentant du président de la République, relevant que la politique, ''un Ivoirien, un toit" du gouvernement, basée sur les logements sociaux ne veut pas dire des bâtiments au rabais.
Le directeur régional de la Construction, Kouakou N'Guessan, a tenu à rassurer les autorités en ces termes: "Techniquement, le bâtiment, bien que présentant des irrégularités apparentes, est construit selon les normes même si, à un moment donné, le technicien utilisait trois barres, deux barres de fer. J'ai fait arrêter cela et les travaux ont été poursuivis dans les normes".
"J'ai trouvé un chantier abandonné. J'aviserai dès mon retour à Abidjan", a averti le DG de la Construction et du Foncier auprès de qui les autorités locales ont, par ailleurs, plaidé, afin que les conditions d'immatriculation foncière soient "allégées par l'Etat, en subventionnant les charges de nos parents paysans et ainsi réduire leurs tâches en matière foncière".
(Aip)
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