Addis Abeba (Ethiopie) - La conférence régionale africaine sur la population et le développement a ouvert ses travaux lundi à Addis Abeba sur les thèmes ‘’encadrer le futur de l’Afrique », ‘’le dividende démographique pour la transformation du développement africain », ‘’égalité et dignité humaine pour la transformation de l’Afrique » et ‘’mise en œuvre des modalités pour le plein achèvement de la CIPD (Conférence internationale sur la population et le développement, réunie en septembre 1994 au Caire).
« La Conférence régionale se déroule à un moment critique, pas seulement en ce qui concerne le débat sur la population et le développement, mais aussi parce que le monde est tourné vers le programme du futur développement global », a déclaré dans son discours d'ouverture de la rencontre, M. Abdallah Hamdok, le vice-secrétaire de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA, basée dans la capitale éthiopienne).
M. Hamdok a souligné la force économique et politique que représente la démographie dynamique et jeune de l'Afrique dont la population est passée de 703 millions d'habitants en 1994 à une prévision de 1,2 milliard en 2014 et 2,4 milliards en 2050.
« La jeunesse africaine représente une ressource potentielle et une grande force pour le changement économique et politique », a encore dit M. Hamdok.
L'Afrique générera plus de la moitié de la croissance de la population mondiale d'ici 2050, selon un rapport de la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES) des Nations unies publié en juin dernier. Mais pour de nombreux experts, il est nécessaire de mettre la croissance de la population en adéquation avec les ressources, autrement le continent risque de connaà®tre une catastrophe démographique en 2050.
Le Dividende démographique, la transition démographique, la fuite des cerveaux, le planning familial, la mortalité infantile et maternelle, les mariages précoces et la mauvaise gouvernance, ont été au menu des débats de la session du Segment des experts de la rencontre d'Addis Abeba.
La Tunisie a été citée en exemple à plusieurs reprises comme étant le pays qui a réussi sa transition démographique mais qui n'a pas su en tirer un dividende à cause de la mauvaise répartition des fruits de la croissance et de l'impossibilité pour les femmes d'avoir accès aux postes de décision.
Au chapitre des recommandations, les experts ont préconisé la mise sur pied d'un meilleur système d'éducation qui ne sera plus seulement basé sur l'obtention des diplà´mes pour obtenir un travail mais prendra en compte la capacité à améliorer les talents et les dons des apprenants.
L'accent a été aussi mis sur l'encadrement des jeunes filles qui doivent être protégées contre toutes les formes de violences, le mariage précoce ayant été qualifié d'esclavage par un expert.
Les participants ont également plaidé à cette occasion pour un accès des filles à l'éducation, à la santé et aux méthodes de contraception.
La rencontre de cinq jours dont les conclusions seront présentées à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2014, sera l'occasion de faire le bilan des politiques de population en Afrique depuis la conférence du Caire.
YS/od/APA
« La Conférence régionale se déroule à un moment critique, pas seulement en ce qui concerne le débat sur la population et le développement, mais aussi parce que le monde est tourné vers le programme du futur développement global », a déclaré dans son discours d'ouverture de la rencontre, M. Abdallah Hamdok, le vice-secrétaire de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA, basée dans la capitale éthiopienne).
M. Hamdok a souligné la force économique et politique que représente la démographie dynamique et jeune de l'Afrique dont la population est passée de 703 millions d'habitants en 1994 à une prévision de 1,2 milliard en 2014 et 2,4 milliards en 2050.
« La jeunesse africaine représente une ressource potentielle et une grande force pour le changement économique et politique », a encore dit M. Hamdok.
L'Afrique générera plus de la moitié de la croissance de la population mondiale d'ici 2050, selon un rapport de la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES) des Nations unies publié en juin dernier. Mais pour de nombreux experts, il est nécessaire de mettre la croissance de la population en adéquation avec les ressources, autrement le continent risque de connaà®tre une catastrophe démographique en 2050.
Le Dividende démographique, la transition démographique, la fuite des cerveaux, le planning familial, la mortalité infantile et maternelle, les mariages précoces et la mauvaise gouvernance, ont été au menu des débats de la session du Segment des experts de la rencontre d'Addis Abeba.
La Tunisie a été citée en exemple à plusieurs reprises comme étant le pays qui a réussi sa transition démographique mais qui n'a pas su en tirer un dividende à cause de la mauvaise répartition des fruits de la croissance et de l'impossibilité pour les femmes d'avoir accès aux postes de décision.
Au chapitre des recommandations, les experts ont préconisé la mise sur pied d'un meilleur système d'éducation qui ne sera plus seulement basé sur l'obtention des diplà´mes pour obtenir un travail mais prendra en compte la capacité à améliorer les talents et les dons des apprenants.
L'accent a été aussi mis sur l'encadrement des jeunes filles qui doivent être protégées contre toutes les formes de violences, le mariage précoce ayant été qualifié d'esclavage par un expert.
Les participants ont également plaidé à cette occasion pour un accès des filles à l'éducation, à la santé et aux méthodes de contraception.
La rencontre de cinq jours dont les conclusions seront présentées à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2014, sera l'occasion de faire le bilan des politiques de population en Afrique depuis la conférence du Caire.
YS/od/APA