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Politique Publié le samedi 30 novembre 2013 | Notre Voie

Réconciliation nationale : La grande inquiétude de Banny

© Notre Voie Par Marc-Innocent
CDVR: Charles Konan Banny fait le bilan qualitatif des consultations nationales
Jeudi 28 novembre 2013. Abidjan. CERAP. Le président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) Charles Konan Banny (photo) a présidé la cérémonie de restitution des résultats de la participation des plateformes de la société civile dans la phase qualitative des consultations nationales.
Charles Konan Banny est inquiet par rapport à la réconciliation nationale. Il l’a fait savoir, jeudi, à l’occasion de sa rencontre avec la Société civile, dans les locaux du Cerap, à Cocody. Il a avoué craindre le risque de déni. Le risque d’arriver à une situation où les acteurs politiques dénient tout de leur responsabilité en prétextant qu’ils n’ont rien fait alors qu’ « il y a bien eu quelque chose. Des choses pas très jolies ». « Le temps de recherche de la vérité est arrivé. Qui a fait quoi ? Comment et Quand ?... Le déni de ce qui s’est passé serait la plus grande injustice au peuple de Côte d’Ivoire », dira-t-il. A cet égard, Charles Konan Banny a souligné qu’il y a eu des choses plus graves en Côte d’Ivoire qu’au Rwanda et dans les pays où il y a eu des conflits armés. Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a soutenu que ce qui mène à la réconciliation sera long et que pour y arriver, il faudra beaucoup d’audace et de surpassement au peuple ivoirien. Il a expliqué que le pardon est nécessaire dans cet exercice. Toutefois, le pardon des victimes doit être motivé par un repenti sincère des auteurs des violences des droits de l’Homme. Charles Konan Banny a rappelé ce qui a été, en partie, à la base de la crise postélectorale. A savoir le refus du désarmement avant les élections.
Le président de la Cdvr a demandé aux Ivoiriens de s’impliquer tous dans la réconciliation nationale, car il y va de l’avenir du pays. « Se réconcilier ou périr ? Nous n’avons pas le choix », a-t-il martelé. Se fondant sur les enquêtes-terrains réalisées par les experts, l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo a fustigé encore une fois, la Justice ivoirienne. Il a rapporté que les études indiquent que plus de 72% des Ivoiriens trouvent la Justice corrompue.
César Ebrokié
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