L’interdiction des taxis intercommunaux, communément appelés Wôrô-wôrô, au Plateau, a fait l’objet d’un décret pris en 2003 et actualisé par deux fois par l’autorité communale. Mais le phénomène des Wôrô-wôrô demeure et inquiète même certains membres du conseil municipal. Aussi, une question relative à la circulation de ces véhicules de transport en commun au Plateau a-t-elle été posée, hier, par un conseiller municipal au directeur des services techniques, N’cho Albert, lors de la journée de formation des conseillers municipaux de la commune du Plateau. En guise de réponse, M. N’cho a laissé entendre que dans l’application de l’arrêté, le syndicat des Wôrô-wôrô a saisi le ministère de l’Intérieur ; et, suite à des négociations, autorisation a été donnée de circuler à ces taxis intercommunaux. Le ministre, a poursuivi le directeur technique, s’est interrogé : «Qu’est ce que nous prévoyons en remplacement ?». Pour M. N’cho, donc, «c’est une décision politique qui doit être prise au niveau national» en ce qui concerne l’interdiction des Wôrô-wôrô au Plateau. Cette formation des conseillers municipaux a vu plusieurs exposés faits par le secrétaire général de la mairie, Amankou Jean-Michel, et les différents chefs de services. Des échanges ont permis aux conseillers municipaux de mieux s’outiller en matière de gestion communale. Toute chose saluée par l’honorable Zoumana Bakayoko, 1er adjoint au maire, qui avait à ses côtés, Dr Parfait Kouassi, 2ème adjoint au maire et Angoua Yéboué, 3ème adjoint au maire. Zoumana Bakayoko a, par ailleurs, invité les conseillers à s’impliquer dans l’élaboration du programme triennal afin que les projets qui seront réalisés soient en phase avec ce que désire la population de la commune, vitrine de la Côte d’Ivoire. Les collaborateurs du maire du Plateau, Noël Akossi Bendjo, ont également saisi l’occasion pour faire leur autocritique afin de donner une meilleure image et de bonnes prestations aux différents services.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory