Le régime Ouattara peut continuer ses discours de propagande. Mais les faits sont là. Impitoyables. Pour rappeler que les paroles mielleuses du gouvernement ivoirien tendant à faire croire qu’il a engagé un combat farouche contre la corruption ne relèvent que de la propagande. Et, l’indice de perception de la corruption 2013 de l’Ong Transparency international publié, hier, l’a encore prouvé. La Côte d’Ivoire se situe à la 136ème place sur 177 dans le classement des pays les plus corrompus du monde. Il est à noter que le pays perd ainsi 6 places comparativement à l’année 2012 où elle occupait la 130ème place.
Dans ce classement, la Côte d’Ivoire est ex-aequo avec le Bangladesh qui totalise, comme elle, 27 points sur 100. Elle se classe loin derrière des pays comme le Botswana, 30ème et 1er Africain, le Cap Vert (41ème), le Ghana (63ème) et le Sénégal (77ème).
L’indice de Transparency international se base sur l’avis d'experts qui se prononcent sur la corruption dans le secteur public. L’absence de transparence dans la gestion de la chose publique et l'inefficacité des institutions publiques sont considérées comme des handicaps pour les pays pris en compte dans le classement. Dans le cas précis de la Côte d’Ivoire, l’administration publique est gangrénée. Selon des statistiques, la Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards FCFA du fait de racket et de corruption.
Comme on ne peut cacher le soleil avec la main, le pouvoir Ouattara a beau faire croire que la corruption connait un net recul, la Côte d’Ivoire demeure un pays où l’administration publique est gangrénée par la corruption. Et, ce ne sont ni le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités et sa récente campagne onéreuse de sensibilisation sur les méfaits de la corruption ni la toute nouvelle Haute autorité de la bonne gouvernance qui y changeront quelque chose.
Koné Modeste
Dans ce classement, la Côte d’Ivoire est ex-aequo avec le Bangladesh qui totalise, comme elle, 27 points sur 100. Elle se classe loin derrière des pays comme le Botswana, 30ème et 1er Africain, le Cap Vert (41ème), le Ghana (63ème) et le Sénégal (77ème).
L’indice de Transparency international se base sur l’avis d'experts qui se prononcent sur la corruption dans le secteur public. L’absence de transparence dans la gestion de la chose publique et l'inefficacité des institutions publiques sont considérées comme des handicaps pour les pays pris en compte dans le classement. Dans le cas précis de la Côte d’Ivoire, l’administration publique est gangrénée. Selon des statistiques, la Côte d'Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards FCFA du fait de racket et de corruption.
Comme on ne peut cacher le soleil avec la main, le pouvoir Ouattara a beau faire croire que la corruption connait un net recul, la Côte d’Ivoire demeure un pays où l’administration publique est gangrénée par la corruption. Et, ce ne sont ni le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités et sa récente campagne onéreuse de sensibilisation sur les méfaits de la corruption ni la toute nouvelle Haute autorité de la bonne gouvernance qui y changeront quelque chose.
Koné Modeste