L’ancien député de Koumassi (Abidjan), Jules Yao Yao, a prononcé une conférence publique, dimanche dernier, au collège Allicot de la commune.
« Quel militant Fpi face à un régime de répression pour la reconquête du pouvoir d’Etat ?». Ce thème, Yao Yao Jules, secrétaire national du Front populaire ivoirien (Fpi) chargé de la région des Lacs, par ailleurs, ex- député de la commune de Koumassi (Abidjan), l’a traité, au cours d’une conférence qu’il a prononcée au collège Allicot, dimanche dernier. Jules Yao Yao a soutenu que dans le contexte que vit actuellement la Côte d’Ivoire, « il n’y a pas 36 solutions pour le Fpi. Gbagbo a montré la voie, c’est la lutte, rien que la lutte ». L’ancien député a souligné que toute sa vie, malgré les pratiques iniques du régime au pouvoir, Laurent Gbagbo n’a eu de cesse à déployer les efforts pour l’abstention du multipartisme, ce qui a été fait le 30 avril 1990 ; et des années plus tard, le renforcement des acquis démocratiques. Aussi le secrétaire national a-t-il demandé aux militants du parti à la rose de s’inscrire dans cette logique. Yao Yao a conseillé aux uns et aux autres de se montrer audacieux. «Face à l’oppression, le militant d’aujourd’hui doit s’élever. On ne peut pas faire ses omelettes sans casser les œufs », dira-t-il avant d’ajouter, « Soyons courageux, soyons persévérants, parce que l’eau qui tombe goutte par goutte fini par percer la pierre ». A cet égard, le conférencier a cité Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien, en exemple. Lui qui, dira-t-il, a subi les tortures et les humiliations de toutes sortes, mais qui, aujourd’hui encore, est au devant de la lutte, là où beaucoup se seraient terrer. « Regarder Justin Koua. Il a fait la prison, mais c’est comme si rien ne s’était passé », a-t-il ajouté. Le secrétaire national chargé de la région des Lacs a indiqué que la nature du régime actuel au pouvoir ne doit en aucune manière conduire le Front populaire ivoirien (Fpi), parti attaché à l’idéal de la démocratie, à déroger à son principe de la transition pacifique. « Nous n’avons pas d’armes, mais nous avons des idées. Avec la mobilisation nous pouvons et nous devons faire bouger les choses », a-t-il martelé.
L’ancien député de Koumassi a dépeint le vrai visage de ceux qui hier dans l’opposition critiquaient la gestion du Fpi et promettaient un avenir radieux. « Aujourd’hui, on arrête les gens avant de trouver les chefs d’accusations », a-t-il affirmé. Il n’a pas manqué de dénoncer la pauvreté grandissante dans laquelle vit le peuple ivoirien depuis plus de deux ans.
Noël Kpan, président de la conférence, a rendu un vibrant hommage à Jules Yao Yao pour son courage politique. A cet effet, il a évoqué le meeting organisé par l’ancien parlementaire à Koumassi au moment où beaucoup de militants avaient peur de s’afficher. Il a ensuite salué l’initiative de Mey Kelassar, le secrétaire général du comité de base Fpi du terminus du bus 05, qui a donné ainsi l’occasion aux militants de se retrouver. Mey Kelassar, initiateur de la conférence, a expliqué son intention de relancer le Fpi dans sa base. Il a exhorté les uns et les autres à vaincre la peur pour aller de l’avant.
César Ebrokié
« Quel militant Fpi face à un régime de répression pour la reconquête du pouvoir d’Etat ?». Ce thème, Yao Yao Jules, secrétaire national du Front populaire ivoirien (Fpi) chargé de la région des Lacs, par ailleurs, ex- député de la commune de Koumassi (Abidjan), l’a traité, au cours d’une conférence qu’il a prononcée au collège Allicot, dimanche dernier. Jules Yao Yao a soutenu que dans le contexte que vit actuellement la Côte d’Ivoire, « il n’y a pas 36 solutions pour le Fpi. Gbagbo a montré la voie, c’est la lutte, rien que la lutte ». L’ancien député a souligné que toute sa vie, malgré les pratiques iniques du régime au pouvoir, Laurent Gbagbo n’a eu de cesse à déployer les efforts pour l’abstention du multipartisme, ce qui a été fait le 30 avril 1990 ; et des années plus tard, le renforcement des acquis démocratiques. Aussi le secrétaire national a-t-il demandé aux militants du parti à la rose de s’inscrire dans cette logique. Yao Yao a conseillé aux uns et aux autres de se montrer audacieux. «Face à l’oppression, le militant d’aujourd’hui doit s’élever. On ne peut pas faire ses omelettes sans casser les œufs », dira-t-il avant d’ajouter, « Soyons courageux, soyons persévérants, parce que l’eau qui tombe goutte par goutte fini par percer la pierre ». A cet égard, le conférencier a cité Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien, en exemple. Lui qui, dira-t-il, a subi les tortures et les humiliations de toutes sortes, mais qui, aujourd’hui encore, est au devant de la lutte, là où beaucoup se seraient terrer. « Regarder Justin Koua. Il a fait la prison, mais c’est comme si rien ne s’était passé », a-t-il ajouté. Le secrétaire national chargé de la région des Lacs a indiqué que la nature du régime actuel au pouvoir ne doit en aucune manière conduire le Front populaire ivoirien (Fpi), parti attaché à l’idéal de la démocratie, à déroger à son principe de la transition pacifique. « Nous n’avons pas d’armes, mais nous avons des idées. Avec la mobilisation nous pouvons et nous devons faire bouger les choses », a-t-il martelé.
L’ancien député de Koumassi a dépeint le vrai visage de ceux qui hier dans l’opposition critiquaient la gestion du Fpi et promettaient un avenir radieux. « Aujourd’hui, on arrête les gens avant de trouver les chefs d’accusations », a-t-il affirmé. Il n’a pas manqué de dénoncer la pauvreté grandissante dans laquelle vit le peuple ivoirien depuis plus de deux ans.
Noël Kpan, président de la conférence, a rendu un vibrant hommage à Jules Yao Yao pour son courage politique. A cet effet, il a évoqué le meeting organisé par l’ancien parlementaire à Koumassi au moment où beaucoup de militants avaient peur de s’afficher. Il a ensuite salué l’initiative de Mey Kelassar, le secrétaire général du comité de base Fpi du terminus du bus 05, qui a donné ainsi l’occasion aux militants de se retrouver. Mey Kelassar, initiateur de la conférence, a expliqué son intention de relancer le Fpi dans sa base. Il a exhorté les uns et les autres à vaincre la peur pour aller de l’avant.
César Ebrokié