La Côte d'Ivoire se déclare indignée par des "allégations mensongères et irresponsables" d'un groupe d'experts de l'ONU sur le Liberia qui a accusé le gouvernement ivoirien, dans un rapport, d'avoir tenté de faire enlever ou assassiner des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo exilés au Ghana depuis la crise post-électorale de 2010- 2011.
"Le gouvernement ivoirien a appris avec indignation les allégations mensongères et irresponsables du groupe d'experts sur le Liberia contenues dans son dernier rapport", indique un communiqué de la présidence ivoirienne publié mardi.
Le gouvernement "interpelle" le Conseil de sécurité de l'Onu sur "les conséquences" de ces accusations sur la coopération avec les différents comités de sanction de l'Onu et les "excellentes" relations de la Côte d'Ivoire avec ses voisins dont le Liberia et le Ghana.
Le gouvernement "condamne les pratiques énoncées" dans le rapport et émet "une vive protestation" auprès du comité de sanctions sur le Liberia, appelant l'ONU à "un meilleur choix des experts" et à exiger d'eux "davantage de professionnalisme et de rigueur" dans l'exécution de leur mission.
Le communiqué insiste sur les "excellentes relations marquées par des résultats tangibles en matière de sécurité et de coopération bilatérale" de la Côte d'Ivoire avec ses voisins.
Entre 2010 et 2011, près de 250.000 Ivoiriens s'étaient réfugiés dans les pays voisins, fuyant les violences qui ont fait 3.000 morts suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Plus de 70.000 dont 54.000 au Liberia et 8.000 au Ghana sont encore en exil dans la sous-région, selon le HCR.
"Le gouvernement ivoirien a appris avec indignation les allégations mensongères et irresponsables du groupe d'experts sur le Liberia contenues dans son dernier rapport", indique un communiqué de la présidence ivoirienne publié mardi.
Le gouvernement "interpelle" le Conseil de sécurité de l'Onu sur "les conséquences" de ces accusations sur la coopération avec les différents comités de sanction de l'Onu et les "excellentes" relations de la Côte d'Ivoire avec ses voisins dont le Liberia et le Ghana.
Le gouvernement "condamne les pratiques énoncées" dans le rapport et émet "une vive protestation" auprès du comité de sanctions sur le Liberia, appelant l'ONU à "un meilleur choix des experts" et à exiger d'eux "davantage de professionnalisme et de rigueur" dans l'exécution de leur mission.
Le communiqué insiste sur les "excellentes relations marquées par des résultats tangibles en matière de sécurité et de coopération bilatérale" de la Côte d'Ivoire avec ses voisins.
Entre 2010 et 2011, près de 250.000 Ivoiriens s'étaient réfugiés dans les pays voisins, fuyant les violences qui ont fait 3.000 morts suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Plus de 70.000 dont 54.000 au Liberia et 8.000 au Ghana sont encore en exil dans la sous-région, selon le HCR.