Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué hier dans un entretien à Reuters, qu’il envisageait de briguer un deuxième mandat lors de l’élection présidentielle de 2015, estimant notamment avoir perdu du temps en raison des violences postélectorales qui ont déchiré le pays fin 2010 début 2011. Prié de dire s’il pensait qu’il aurait le sentiment d’avoir achevé sa mission d’ici octobre 2015, le chef de l’Etat ivoirien, qui s’exprimait en marge d’une conférence à Paris, a répondu : « Certainement pas », avant de poursuivre : « d’ailleurs j’ai perdu du temps puisque je n’ai pris fonction qu’en mai (2011) alors que j’ai été élu en octobre-novembre (2010)", a-t-il souligné. « Deuxième point, j’ai trouvé un pays qui était plus détérioré que je l’avais imaginé, par conséquent c’est un travail qui nécessite que j’essaie de continuer (…) C’est pour cela que j’indique dès maintenant que j’envisage de demander un deuxième mandat à mes concitoyens », a-t-il dit.
La Côte d’Ivoire a été le théâtre de violences postélectorales en 2010-2011 après le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara lors du scrutin présidentiel organisé fin 2010. Quelque 3.000 personnes ont été tuées dans les affrontements et une commission de réconciliation a été mise en place. Laurent Gbagbo est actuellement détenu à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye où il doit être jugé pour crimes contre l’humanité commis durant les violences.
« Je considère que je suis le président de tous les Ivoiriens, même ceux qui n’ont pas voté pour moi », a assuré Alassane Ouattara mercredi. « Nous encourageons (l’opposition) à s’insérer dans ce processus et je crois que le temps fera son effet ».
Mobilisation
Le chef de l’Etat a souhaité une forte mobilisation des Ivoiriens dans les urnes en 2015. « Aux dernières élections en Côte d’Ivoire, le taux de participation était de 80%, moi je souhaite qu’on puisse avoir en 2015 des taux de participation équivalents », a-t-il dit. « Qu’on montre qu’il y a une mobilisation des Ivoiriens à renforcer la démocratie, à faire en sorte que les élections cette fois-ci soient paisibles et qu’il n’y ait pas de contestation en tout cas violente », a-t-il dit.
Concernant la situation économique du pays, Alassane Ouattara a estimé que les effets seraient perceptibles « à partir de 2014. » « La situation commence à s’améliorer et cette amélioration va s’accélérer", a-t-il souligné. "L’Etat a développé des marges importantes pour investir (…) L’objectif, c’est d’atteindre les objectifs du programme que j’ai proposé à mes concitoyens pendant la campagne précédente, d’abord d’améliorer le quotidien des Ivoiriens, les conditions de vie, que ce soit en matière d’infrastructures, d’écoles, de centres de santé. » Il a par ailleurs confirmé que quinze entreprises allaient être privatisées dans les secteurs financiers, de l’agro-industrie ou encore des services. « Nous n’avons pas de secteur protégé », a-t-il dit. « Plus vite ce sera fait, plus de ressources nous obtiendrons, donc moi je suis pressé que cela se fasse ».
(Source : Reuters)
La Côte d’Ivoire a été le théâtre de violences postélectorales en 2010-2011 après le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara lors du scrutin présidentiel organisé fin 2010. Quelque 3.000 personnes ont été tuées dans les affrontements et une commission de réconciliation a été mise en place. Laurent Gbagbo est actuellement détenu à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye où il doit être jugé pour crimes contre l’humanité commis durant les violences.
« Je considère que je suis le président de tous les Ivoiriens, même ceux qui n’ont pas voté pour moi », a assuré Alassane Ouattara mercredi. « Nous encourageons (l’opposition) à s’insérer dans ce processus et je crois que le temps fera son effet ».
Mobilisation
Le chef de l’Etat a souhaité une forte mobilisation des Ivoiriens dans les urnes en 2015. « Aux dernières élections en Côte d’Ivoire, le taux de participation était de 80%, moi je souhaite qu’on puisse avoir en 2015 des taux de participation équivalents », a-t-il dit. « Qu’on montre qu’il y a une mobilisation des Ivoiriens à renforcer la démocratie, à faire en sorte que les élections cette fois-ci soient paisibles et qu’il n’y ait pas de contestation en tout cas violente », a-t-il dit.
Concernant la situation économique du pays, Alassane Ouattara a estimé que les effets seraient perceptibles « à partir de 2014. » « La situation commence à s’améliorer et cette amélioration va s’accélérer", a-t-il souligné. "L’Etat a développé des marges importantes pour investir (…) L’objectif, c’est d’atteindre les objectifs du programme que j’ai proposé à mes concitoyens pendant la campagne précédente, d’abord d’améliorer le quotidien des Ivoiriens, les conditions de vie, que ce soit en matière d’infrastructures, d’écoles, de centres de santé. » Il a par ailleurs confirmé que quinze entreprises allaient être privatisées dans les secteurs financiers, de l’agro-industrie ou encore des services. « Nous n’avons pas de secteur protégé », a-t-il dit. « Plus vite ce sera fait, plus de ressources nous obtiendrons, donc moi je suis pressé que cela se fasse ».
(Source : Reuters)