Un atelier de formation a eu lieu hier, mercredi à l’immeuble Sciam, à l’intention des journalistes. Avec pour thème : ‘’le renforcement des capacités des journalistes en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption’’. Ce séminaire est une initiative du ministère de la Communication avec l’appui du Secrétariat national à la Bonne gouvernance. Selon le Directeur de Cabinet du ministre de la Communication, Doumbia Mory, cette formation est nécessaire dans la mesure où elle permet à la presse d’acquérir des notions de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Durant trois heures, les journalistes ont été édifiés sur plusieurs aspects. Notamment le principe de la bonne gouvernance et le dispositif national de lutte contre la corruption. Paulin Konan, Secrétaire général Adjoint chargé des Etudes et de la définition des politiques au Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC), a précisé que cette structure a pour mission d’identifier tout dysfonctionnement en matière de bonne gouvernance et de proposer, par la suite, des mesures correctives et amélioratrices des actions. Ces mesures de renforcement des capacités concernent aussi bien les secteurs public et privé que la société civile. Elles visent à conformer les comportements humains à l’éthique dans la gestion des affaires publiques. Toute chose qui promeut la transparence, l’efficacité, le contrôle, l’obligation redditionnelle. Le Secrétariat dispose d’une banque de données statistiques sur la gouvernance en Côte d’Ivoire. A l’en croire, c’est sur proposition de la SNGRC, que la Haute autorité pour la bonne gouvernance a été créée. Celle-ci se charge d’élaborer une stratégie nationale de lutte contre la corruption qu’elle met en œuvre. Par ailleurs, toutes les politiques de prévention et de lutte contre la corruption sont supervisées, coordonnées par elle. Périodiquement, une évaluation des instruments et mesures administratives est effectuée. La Haute autorité recherche les causes structurelles de la corruption afin de proposer des mesures capables de les annihiler aussi bien dans les services publics que parapublics. Elle fonctionne aussi comme un conseil pour la prévention de la corruption tout en assurant ainsi son rôle de moralisation de la vie publique. Elle édicte les règles, sensibilise la population après avoir recueilli, pour diffusion et vulgarisation, les informations, plaintes, rapports d’inspection, d’audits dont elle est saisie.
BS
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