Guillaume Soro conseille aux acteurs de la politique de ne plus se faire peur après une élection perdue. Une autre voie existe en dehors de la politique, estime le chef du Parlement.
Une autre leçon de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale. Après avoir invité, vendredi dernier, les députés à rester dignes en dépit de leurs difficultés matérielles, le chef du Parlement a exhorté les hommes politiques à ne pas se maintenir au pouvoir après une défaite. « A vous les hommes politiques, désormais, si vous êtes battus, cédez le fauteuil et retournez au champ », conseille l’ancien Premier ministre. Guillaume Soro intervenait à la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition des Journées nationales de valorisation de l’agriculture, qui se tenaient dimanche à Yamoussoukro. En faisant cette analyse, Guillaume Soro veut exhorter les Ivoiriens, et surtout les hommes politiques, à s’investir dans l’agriculture. Pour lui, c’est parce que les hommes politiques ont peur de manquer de revenus après leur défaite qu’ils refusent de partir du pouvoir. « Et ils ont tellement peur qu’ils pensent que tous les matches doivent se rejouer. Donc, je vous invite, comme moi, à avoir votre petit champ. Quand on vous bat à l’élection de député, vous partez tranquillement dans votre champ. Vous y trouverez consolation », insiste-t-il. Puis d’ajouter : « vos électeurs peuvent vous trahir, mais la terre, fidèle compagnon, ne vous trahira pas jusqu’à votre dernier jour. Donc, je vous encourage ». Le président du Parlement qui était par ailleurs parrain de la cérémonie a promis l’implication de son institution lors de la prochaine édition de cette journée de valorisation de l’agriculture. « A partir d’aujourd’hui, si la journée doit se tenir dans une ville, il faut que tous les députés mettent la main à la pâte. Et je demande au chef de cabinet de faire en sorte que désormais, nous puissions budgétiser notre soutien à la Journée nationale de valorisation de l’agriculture, pour ne pas qu’elle ait le sentiment d’errer, de courir bureau après bureau », a t-il recommandé. Il a saisi cette occasion pour saluer la solidarité parlementaire qui s’est exprimée au cours de cette 3ème édition par la présence massive des représentants du peuple à ses côtés.
ED (stagiaire)
Une autre leçon de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale. Après avoir invité, vendredi dernier, les députés à rester dignes en dépit de leurs difficultés matérielles, le chef du Parlement a exhorté les hommes politiques à ne pas se maintenir au pouvoir après une défaite. « A vous les hommes politiques, désormais, si vous êtes battus, cédez le fauteuil et retournez au champ », conseille l’ancien Premier ministre. Guillaume Soro intervenait à la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition des Journées nationales de valorisation de l’agriculture, qui se tenaient dimanche à Yamoussoukro. En faisant cette analyse, Guillaume Soro veut exhorter les Ivoiriens, et surtout les hommes politiques, à s’investir dans l’agriculture. Pour lui, c’est parce que les hommes politiques ont peur de manquer de revenus après leur défaite qu’ils refusent de partir du pouvoir. « Et ils ont tellement peur qu’ils pensent que tous les matches doivent se rejouer. Donc, je vous invite, comme moi, à avoir votre petit champ. Quand on vous bat à l’élection de député, vous partez tranquillement dans votre champ. Vous y trouverez consolation », insiste-t-il. Puis d’ajouter : « vos électeurs peuvent vous trahir, mais la terre, fidèle compagnon, ne vous trahira pas jusqu’à votre dernier jour. Donc, je vous encourage ». Le président du Parlement qui était par ailleurs parrain de la cérémonie a promis l’implication de son institution lors de la prochaine édition de cette journée de valorisation de l’agriculture. « A partir d’aujourd’hui, si la journée doit se tenir dans une ville, il faut que tous les députés mettent la main à la pâte. Et je demande au chef de cabinet de faire en sorte que désormais, nous puissions budgétiser notre soutien à la Journée nationale de valorisation de l’agriculture, pour ne pas qu’elle ait le sentiment d’errer, de courir bureau après bureau », a t-il recommandé. Il a saisi cette occasion pour saluer la solidarité parlementaire qui s’est exprimée au cours de cette 3ème édition par la présence massive des représentants du peuple à ses côtés.
ED (stagiaire)