La Côte d’Ivoire a enregistré au cours de l’année 2013, des acquis importants en matière économique, eu égard aux nombreuses reformes opérées par les autorités du pays tant dans l’environnement des affaires qu’au niveau de la bonne gouvernance et des investissements.
L’environnement des affaires en Côte d’Ivoire a connu une amélioration qui a été consacrée par le rapport Doing Business, classant le pays parmi les 10 meilleurs pays réformateurs. Ainsi, l’économie ivoirienne est-elle passée de la 177ème à la 167ème place sur les 189 pays dont les économies ont été évaluées.
Le guichet Unique de création d’entreprise qui est rentré dans sa phase opérationnelle en septembre 2012, permettant de créer une entreprise en 48 heures grâce à des facilités procédurales, notamment, des réductions de coût de près de 70%, a contribué, énormément, à l’atteinte de ces résultats.
Les autorités ivoiriennes se donnent pour ambition de faire partie du top 50 du classement Doing Business jusqu’en 2016. La Côte d’Ivoire a enregistré 506 milliards de FCFA d’intention d’investissement au cours de l’année 2013, soit 41,1% du Plan national de développement (PND).
Ces chiffres entrent dans la vision du gouvernement ivoirien qui, dès le début de l’année, a prédit un taux de croissance qui tourne autour de 9%. Les acquis enregistrés par l’économie ivoirienne ont été, également, relevés par les institutions de Bretton Woods, puisqu’ils se situent dans le cadre de reformes à long termes et impacts concrets sur les conditions de vie des populations.
C’est à juste titre que la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde a soutenu au cours de sa visite à Abidjan en janvier dernier, que l’état actuel de l’économie nationale présage de « croire à un second miracle ivoirien ».
En terme d’investissement, il a été inauguré en juillet, une nouvelle centrale thermique à gaz de 100 mégawatts, à Abidjan renforçant ainsi la capacité de production d’électricité en Côte d’Ivoire, en vue de satisfaire la forte demande induite par la croissance économique.
L’annulation des dettes dans le cadre de l’initiative pays pauvre très endetté (Ppte) ont également donné une bouffée d’oxygène à l’économie ivoirienne. Le Japon a annulé en avril la dette de la Côte d’Ivoire estimée à 110 milliards FCFA. L’Allemagne a fait le même geste en faveur de la Côte d’Ivoire en annulant en juin dernier, toute la dette du pays évaluée à près de 252,10 milliards F CFA.
La France a encore une fois, accordé le 17 décembre dernier, à la Côte d’Ivoire la somme de 200 milliards de FCFA dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) à travers quatre conventions et contrats.
S’agissant de la bonne gouvernance, le pays a perdu six places dans le classement de l’ONG Transparency International sur l’indice de perception de la corruption. Dans le rapport publié début décembre, la Côte d’Ivoire est passée de la 130ème place en 2012 à la 136ème en 2013.
La vie économique a été aussi rythmée par la concession de l’exploitation du deuxième terminal à conteneurs (TC2) du port autonome d’Abidjan à un consortium franco-danois. La construction du TC2 au Port d’Abidjan et l’agrandissement du canal de Vridi doivent favoriser l’accostage des grands navires affrétés par les armateurs asiatiques, annonce-t-on.
En dépit des acquis obtenus en 2013, les défis de l’année 2014 restent tout de même colossaux. La stabilisation du taux de croissance, la réduction du coût de la vie, la concrétisation des intentions d’investissement, la poursuite des réformes dans l’environnement des affaires et la lutte acharnée contre les phénomènes tels que corruption, le racket et la concussion, constituent les réels challenges à relever.
JBK/hs/ls/
L’environnement des affaires en Côte d’Ivoire a connu une amélioration qui a été consacrée par le rapport Doing Business, classant le pays parmi les 10 meilleurs pays réformateurs. Ainsi, l’économie ivoirienne est-elle passée de la 177ème à la 167ème place sur les 189 pays dont les économies ont été évaluées.
Le guichet Unique de création d’entreprise qui est rentré dans sa phase opérationnelle en septembre 2012, permettant de créer une entreprise en 48 heures grâce à des facilités procédurales, notamment, des réductions de coût de près de 70%, a contribué, énormément, à l’atteinte de ces résultats.
Les autorités ivoiriennes se donnent pour ambition de faire partie du top 50 du classement Doing Business jusqu’en 2016. La Côte d’Ivoire a enregistré 506 milliards de FCFA d’intention d’investissement au cours de l’année 2013, soit 41,1% du Plan national de développement (PND).
Ces chiffres entrent dans la vision du gouvernement ivoirien qui, dès le début de l’année, a prédit un taux de croissance qui tourne autour de 9%. Les acquis enregistrés par l’économie ivoirienne ont été, également, relevés par les institutions de Bretton Woods, puisqu’ils se situent dans le cadre de reformes à long termes et impacts concrets sur les conditions de vie des populations.
C’est à juste titre que la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde a soutenu au cours de sa visite à Abidjan en janvier dernier, que l’état actuel de l’économie nationale présage de « croire à un second miracle ivoirien ».
En terme d’investissement, il a été inauguré en juillet, une nouvelle centrale thermique à gaz de 100 mégawatts, à Abidjan renforçant ainsi la capacité de production d’électricité en Côte d’Ivoire, en vue de satisfaire la forte demande induite par la croissance économique.
L’annulation des dettes dans le cadre de l’initiative pays pauvre très endetté (Ppte) ont également donné une bouffée d’oxygène à l’économie ivoirienne. Le Japon a annulé en avril la dette de la Côte d’Ivoire estimée à 110 milliards FCFA. L’Allemagne a fait le même geste en faveur de la Côte d’Ivoire en annulant en juin dernier, toute la dette du pays évaluée à près de 252,10 milliards F CFA.
La France a encore une fois, accordé le 17 décembre dernier, à la Côte d’Ivoire la somme de 200 milliards de FCFA dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) à travers quatre conventions et contrats.
S’agissant de la bonne gouvernance, le pays a perdu six places dans le classement de l’ONG Transparency International sur l’indice de perception de la corruption. Dans le rapport publié début décembre, la Côte d’Ivoire est passée de la 130ème place en 2012 à la 136ème en 2013.
La vie économique a été aussi rythmée par la concession de l’exploitation du deuxième terminal à conteneurs (TC2) du port autonome d’Abidjan à un consortium franco-danois. La construction du TC2 au Port d’Abidjan et l’agrandissement du canal de Vridi doivent favoriser l’accostage des grands navires affrétés par les armateurs asiatiques, annonce-t-on.
En dépit des acquis obtenus en 2013, les défis de l’année 2014 restent tout de même colossaux. La stabilisation du taux de croissance, la réduction du coût de la vie, la concrétisation des intentions d’investissement, la poursuite des réformes dans l’environnement des affaires et la lutte acharnée contre les phénomènes tels que corruption, le racket et la concussion, constituent les réels challenges à relever.
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