ABIDJAN -- Les actes posés par le gouvernement en faveur de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire sont "trop timides" et "insuffisants", estime le Front populaire ivoirien (FPI), de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui appelle à l’ouverture d’un "débat républicain" pour sortir le pays de la crise post-électorale de 2010-2011.
"Les quelques actes de décrispation posés par le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara, notamment la libération des 32 prisonniers politiques sur plus d’un millier, sont trop timides et insuffisants pour inverser la tendance et engager résolument le pays dans la voie de la paix et de la stabilité", indique le FPI dans un message à la veille du nouvel an signé de son président Pascal Affi N’guessan.
Le 6 août 2013, les autorités judiciaires ont décidé la mise en liberté provisoire de 14 personnes dont 12 militants du FPI venus s’ajouter à une vingtaine d’autres personnalités proches de l’ancien régime déjà libérées.
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye dans l’attente d’un éventuel procès pour "crimes contre l’humanité" devant la Cour pénale internationale (CPI) et au moins 80 de ses partisans sont poursuivis par la justice ivoirienne pour leur rôle supposé dans les affrontements post-électoraux qui ont fait au moins 3 000 morts.
Pour le FPI, le pays peine à sortir de la crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle à cause "d’une absence de vision politique, d’une politique de rassemblement des Ivoiriens et d’une politique de réconciliation nationale".
"Le temps est venu de faire le deuil de l’échec de toutes les initiatives hasardeuses du régime actuel, le temps est venu de mettre fin aux divisions et aux persécutions, à la méfiance et suspicion, aux arrestations arbitraires, à l’existence de prisonniers et d’exilés politiques", soutient Pascal Affi N’guessan.
La réconciliation nationale, selon lui, "n’est possible qu’au travers d’un débat républicain, constructif et inclusif engageant toutes les composantes de la nation sur les graves problèmes auxquels celle-ci est confrontée depuis une vingtaine d’années".
Il réitère sa proposition des "états généraux de la République" qu’il considère, avec le dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition, comme "les deux piliers de la réconciliation nationale".
"C’est la seule voie et le seul moyen par lesquels l’ensemble des Ivoiriens parviendront à fermer la sanglante et douloureuse parenthèse de plus 10 ans de violences politiques et d’affrontements armés, à vider le gisement de colères et de révoltes qui étouffe notre pays, c’est le chemin de l’émergence", croit savoir le FPI.
Le président Alassane Ouattara a déjà rejeté l’organisation d’un "forum" de réconciliation nationale qu’il considère comme "inopportun" et "une perte de temps".
"Puisse Dieu inspirer aux autorités politiques la sagesse nécessaire à la résolution définitive de la crise en Côte d’Ivoire, affermir le soutien de la communauté internationale à notre pays et exaucer les vœux de justice, de liberté et de paix des Ivoiriennes et des Ivoiriens", appelle de tous ses vœux Pascal Affi N’guessan.
"Les quelques actes de décrispation posés par le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara, notamment la libération des 32 prisonniers politiques sur plus d’un millier, sont trop timides et insuffisants pour inverser la tendance et engager résolument le pays dans la voie de la paix et de la stabilité", indique le FPI dans un message à la veille du nouvel an signé de son président Pascal Affi N’guessan.
Le 6 août 2013, les autorités judiciaires ont décidé la mise en liberté provisoire de 14 personnes dont 12 militants du FPI venus s’ajouter à une vingtaine d’autres personnalités proches de l’ancien régime déjà libérées.
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye dans l’attente d’un éventuel procès pour "crimes contre l’humanité" devant la Cour pénale internationale (CPI) et au moins 80 de ses partisans sont poursuivis par la justice ivoirienne pour leur rôle supposé dans les affrontements post-électoraux qui ont fait au moins 3 000 morts.
Pour le FPI, le pays peine à sortir de la crise née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle à cause "d’une absence de vision politique, d’une politique de rassemblement des Ivoiriens et d’une politique de réconciliation nationale".
"Le temps est venu de faire le deuil de l’échec de toutes les initiatives hasardeuses du régime actuel, le temps est venu de mettre fin aux divisions et aux persécutions, à la méfiance et suspicion, aux arrestations arbitraires, à l’existence de prisonniers et d’exilés politiques", soutient Pascal Affi N’guessan.
La réconciliation nationale, selon lui, "n’est possible qu’au travers d’un débat républicain, constructif et inclusif engageant toutes les composantes de la nation sur les graves problèmes auxquels celle-ci est confrontée depuis une vingtaine d’années".
Il réitère sa proposition des "états généraux de la République" qu’il considère, avec le dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition, comme "les deux piliers de la réconciliation nationale".
"C’est la seule voie et le seul moyen par lesquels l’ensemble des Ivoiriens parviendront à fermer la sanglante et douloureuse parenthèse de plus 10 ans de violences politiques et d’affrontements armés, à vider le gisement de colères et de révoltes qui étouffe notre pays, c’est le chemin de l’émergence", croit savoir le FPI.
Le président Alassane Ouattara a déjà rejeté l’organisation d’un "forum" de réconciliation nationale qu’il considère comme "inopportun" et "une perte de temps".
"Puisse Dieu inspirer aux autorités politiques la sagesse nécessaire à la résolution définitive de la crise en Côte d’Ivoire, affermir le soutien de la communauté internationale à notre pays et exaucer les vœux de justice, de liberté et de paix des Ivoiriennes et des Ivoiriens", appelle de tous ses vœux Pascal Affi N’guessan.