Abidjan (Côte d’Ivoire)
La requête de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo sera "soumise" aux juges, a annoncé jeudi le garde des sceaux, ministre de la justices, des droits de l’homme et des libertés Mamadou Gnénéma Coulibaly.
"La requête sera soumise aux juges" , a déclaré le ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly, interrogé par la radio de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire "ONUCI FM", à propos de la demande formulée mardi soir par le Chef de l’Etat qui a annoncé avoir demandé à la justice nationale, de "réexaminer" à nouveau la mise en liberté provisoire des autres détenus pro-Gbagbo.
"J’ai demandé que la justice réexamine à nouveau la mise en liberté provisoire pour d’autres détenus de la crise postélectorale", a déclaré Alassane Ouattara qui s’exprimait sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) à l’occasion du nouvel an.
M. Ouattara qui est convaincu que le développement de la Côte d’Ivoire est conditionné par un "climat de paix", avait également réaffirmé sa volonté de poursuivre et d’intensifier en 2014 le retour des exilés ivoiriens grâce à l’apport du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N’gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio.
Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l’Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d’affaires franco-ivoirien. Enfin, le Commandant Dua Kouassi, l’aide de camp de Laurent Gbagbo, faisait aussi partie de la liste.
Le 5 août 2013, la justice ivoirienne a encore annoncé l’élargissement de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N’guessan, Président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien.
A ce jour, l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo sont les figures emblématiques de l’ex-régime encore détenues. Ces deux pro-Gbagbo réclamés par la Cour pénale internationale (CPI), sont respectivement à Odienné dans le Nord-Ouest du pays et en résidence "protégée" à Abidjan.
Au nombre des militaires pro-Gbagbo encore détention, se trouvent notamment le Général Brunot Dogbo Blé (condamné à 15 ans de prison), les Commandants Séka Séka Anselme et Jean Noël Abéhi.
Ils se sont retrouvés en prison à ’issue de la violente crise postélectorale qui a secoué le pays de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts, après le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. M. Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 à La Haye par la CPI.
La requête de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo sera "soumise" aux juges, a annoncé jeudi le garde des sceaux, ministre de la justices, des droits de l’homme et des libertés Mamadou Gnénéma Coulibaly.
"La requête sera soumise aux juges" , a déclaré le ministre Mamadou Gnénéma Coulibaly, interrogé par la radio de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire "ONUCI FM", à propos de la demande formulée mardi soir par le Chef de l’Etat qui a annoncé avoir demandé à la justice nationale, de "réexaminer" à nouveau la mise en liberté provisoire des autres détenus pro-Gbagbo.
"J’ai demandé que la justice réexamine à nouveau la mise en liberté provisoire pour d’autres détenus de la crise postélectorale", a déclaré Alassane Ouattara qui s’exprimait sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) à l’occasion du nouvel an.
M. Ouattara qui est convaincu que le développement de la Côte d’Ivoire est conditionné par un "climat de paix", avait également réaffirmé sa volonté de poursuivre et d’intensifier en 2014 le retour des exilés ivoiriens grâce à l’apport du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N’gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio.
Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l’Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d’affaires franco-ivoirien. Enfin, le Commandant Dua Kouassi, l’aide de camp de Laurent Gbagbo, faisait aussi partie de la liste.
Le 5 août 2013, la justice ivoirienne a encore annoncé l’élargissement de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N’guessan, Président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien.
A ce jour, l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo sont les figures emblématiques de l’ex-régime encore détenues. Ces deux pro-Gbagbo réclamés par la Cour pénale internationale (CPI), sont respectivement à Odienné dans le Nord-Ouest du pays et en résidence "protégée" à Abidjan.
Au nombre des militaires pro-Gbagbo encore détention, se trouvent notamment le Général Brunot Dogbo Blé (condamné à 15 ans de prison), les Commandants Séka Séka Anselme et Jean Noël Abéhi.
Ils se sont retrouvés en prison à ’issue de la violente crise postélectorale qui a secoué le pays de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts, après le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. M. Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 à La Haye par la CPI.