ABIDJAN -- Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a justifié vendredi la préférence que son pays accord à la Chine dans la réalisation de plusieurs projets visant la reconstruction post-crise de la Côte d'Ivoire par les "conditions très avantageuses" offertes par l'Empire du milieu.
"Les groupes chinois nous offrent des conditions très avantageuses", a déclaré Daniel Kablan Duncan, interrogé par des journalistes français sur le choix porté sur la Chine dans le cadre de la réalisation de nombreuses infrastructures socio- économiques en Côte d'Ivoire.
Par exemple, a-t-il fait savoir, "pour le grand barrage hydro- électrique de Soubré, la banque chinoise Eximbank nous a proposé un financement sur 25 ans, à un taux d'intérêt de 2 à 3% et en accordant un différé de remboursement de quatre à cinq ans".
Ce projet, en cours de réalisation dans le sud-ouest du pays, d'un coût de 331 milliards de francs CFA a été financé à hauteur de 85% par la banque publique de Chine et devrait permettre début 2018, après 56 mois de travaux, de relever le niveau de l'hydro- électricité et faire face à moindre coût à l'évolution de la consommation nationale et sous-régionale.
"Les groupes français ne peuvent pas rivaliser", a-t-il martelé citant un autre exemple, la construction de l'autoroute à six voies entre Abidjan et Grand-Bassam long d'une trentaine de kilomètres dans le sud-est du pays.
Cette autoroute permettra de valoriser le potentiel touristique de la ville de Grand-Bassam, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et des cités balnéaires voisines et de contribuer au développement d'une industrie touristique en Côte d'Ivoire.
Le projet est estimé à 60 milliards de francs CFA dont 53 milliards seront fournis par la Chine, qui a consenti à l'endroit de la Côte d'Ivoire un prêt d'une durée de 20 ans avec un différé de sept ans et un taux d'intérêt de 2%.
"Il y a beaucoup de fantasmes sur les Chinois", a relevé M. Duncan.
"Ils financent l'économie américaine en achetant des bons du Trésor, pourquoi ne financeraient-ils pas l'Afrique?", s'est-il interrogé sur les critiques des Occidentaux relativement à de prétendus contrats opaques signés avec des contreparties notamment sur les richesses minières en Afrique par les investisseurs chinois.
"Alors je lance un appel à mes amis français: plutôt que de critiquer les Chinois, dépêchez-vous ! La Côte d'Ivoire est pressée", a-t-il ajouté.
Après une décennie de tensions militaro-politiques ponctuées par les affrontements meurtriers post-électoraux de 2010-2011 ayant fragilisé son économie, la Côte d'Ivoire se relance avec un taux de croissance estimé en 2013 à 8,7% et à "8 à 10%" en 2014.
Un programme national de développement (PND) prévoit des investissements de 11.000 milliards de francs CFA (environ 20 milliards de dollars) dans les cinq années à venir et la Côte d'Ivoire cherche auprès de bailleurs de fonds traditionnels et de partenariats public-privé des financements pour plusieurs grands projets d'infrastructure.
"Les groupes chinois nous offrent des conditions très avantageuses", a déclaré Daniel Kablan Duncan, interrogé par des journalistes français sur le choix porté sur la Chine dans le cadre de la réalisation de nombreuses infrastructures socio- économiques en Côte d'Ivoire.
Par exemple, a-t-il fait savoir, "pour le grand barrage hydro- électrique de Soubré, la banque chinoise Eximbank nous a proposé un financement sur 25 ans, à un taux d'intérêt de 2 à 3% et en accordant un différé de remboursement de quatre à cinq ans".
Ce projet, en cours de réalisation dans le sud-ouest du pays, d'un coût de 331 milliards de francs CFA a été financé à hauteur de 85% par la banque publique de Chine et devrait permettre début 2018, après 56 mois de travaux, de relever le niveau de l'hydro- électricité et faire face à moindre coût à l'évolution de la consommation nationale et sous-régionale.
"Les groupes français ne peuvent pas rivaliser", a-t-il martelé citant un autre exemple, la construction de l'autoroute à six voies entre Abidjan et Grand-Bassam long d'une trentaine de kilomètres dans le sud-est du pays.
Cette autoroute permettra de valoriser le potentiel touristique de la ville de Grand-Bassam, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et des cités balnéaires voisines et de contribuer au développement d'une industrie touristique en Côte d'Ivoire.
Le projet est estimé à 60 milliards de francs CFA dont 53 milliards seront fournis par la Chine, qui a consenti à l'endroit de la Côte d'Ivoire un prêt d'une durée de 20 ans avec un différé de sept ans et un taux d'intérêt de 2%.
"Il y a beaucoup de fantasmes sur les Chinois", a relevé M. Duncan.
"Ils financent l'économie américaine en achetant des bons du Trésor, pourquoi ne financeraient-ils pas l'Afrique?", s'est-il interrogé sur les critiques des Occidentaux relativement à de prétendus contrats opaques signés avec des contreparties notamment sur les richesses minières en Afrique par les investisseurs chinois.
"Alors je lance un appel à mes amis français: plutôt que de critiquer les Chinois, dépêchez-vous ! La Côte d'Ivoire est pressée", a-t-il ajouté.
Après une décennie de tensions militaro-politiques ponctuées par les affrontements meurtriers post-électoraux de 2010-2011 ayant fragilisé son économie, la Côte d'Ivoire se relance avec un taux de croissance estimé en 2013 à 8,7% et à "8 à 10%" en 2014.
Un programme national de développement (PND) prévoit des investissements de 11.000 milliards de francs CFA (environ 20 milliards de dollars) dans les cinq années à venir et la Côte d'Ivoire cherche auprès de bailleurs de fonds traditionnels et de partenariats public-privé des financements pour plusieurs grands projets d'infrastructure.