Les enfants de 0 à 5 ans des quartiers précaires des communes d’Abobo, d’Adzopé, de Bingerville et de Yopougon ont bénéficié d’une prise en charge du 16 au 28 décembre dernier. Nous avons obtenu hier le premier jet du bilan de cette activité.
L’analyse statistique détaillée n’est pas encore officiellement disponible. Néanmoins, le bilan de la deuxième édition des journées de sensibilisation de la population sur la santé infantile fait état de 3166 enfants des quartiers précaires gratuitement pris en charge en treize jours. 2470 femmes ont reçu les conseils des agents de santé. Les localités visitées sont notamment, la mairie d’Abobo, le quartier Yamoussoukro de Yopougon-Songon, le quartier Matrakaka de Yopougon-Est, non loin de la Maca, ensuite le quartier Gbagba de Bingerville, et enfin, le marché d’Adzopé. Dr Virginie Konan Kouakou, directrice coordonnatrice du Programme national de la santé infantile et de la survie de l’enfant (Pnsi/se) en nous livrant ces chiffres hier matin, explique l’organisation pratique des consultations foraines.
Il s’est agi de la sensibilisation des parents et de la prise en charge des enfants sains et malades. Après leur pesée, il était procédé à la vérification du statut vaccinal et les corrections se faisaient là où le besoin se faisait sentir. «A Adzopé et à Matrakaka, on a vu que des enfants n’avaient jamais été vaccinés puisque dans leur carnet, il y avait zéro vaccin. Dans cette localité, le directeur départemental de la santé était heureux. Car deux enfants avaient de la fièvre et ils avaient des difficultés à marcher. On a constaté que dans leur carnet, il n’y avait aucun vaccin. Il a pris sur lui de faire l’investigation pour savoir s’il ne s’agit pas d’un cas de poliovirus. Nous n’avons pas encore la suite puisque c’est seulement samedi dernier que nous avons achevé l’étape d’Adzopé», témoigne la directrice coordonnatrice. Des enfants ont reçu une supplémentation en vitamine A en cas de besoin. Le dépistage du paludisme s’est fait sur place et les médicaments ont été gratuitement distribués. C’est que les différents programmes de santé étaient associés à l’événement. Ainsi, les mamans ont été, entre autres, sensibilisées par le programme de la santé de la reproduction sur l’importance de la consultation prénatale. La spécialiste élucide le choix des localités précaires : «ce sont des quartiers où des enfants pourraient avoir des problèmes de santé sans que les parents n’aient suffisamment d’argent pour les prendre en charge. Souvent les agents de santé passent, mais ce n’est pas toujours que les parents écoutent. Il s’agit de promouvoir la médecine de proximité. Nous sommes donc allés dans la communauté pour leur parler de la santé», explique la spécialiste.
Par Nesmon De Laure
L’analyse statistique détaillée n’est pas encore officiellement disponible. Néanmoins, le bilan de la deuxième édition des journées de sensibilisation de la population sur la santé infantile fait état de 3166 enfants des quartiers précaires gratuitement pris en charge en treize jours. 2470 femmes ont reçu les conseils des agents de santé. Les localités visitées sont notamment, la mairie d’Abobo, le quartier Yamoussoukro de Yopougon-Songon, le quartier Matrakaka de Yopougon-Est, non loin de la Maca, ensuite le quartier Gbagba de Bingerville, et enfin, le marché d’Adzopé. Dr Virginie Konan Kouakou, directrice coordonnatrice du Programme national de la santé infantile et de la survie de l’enfant (Pnsi/se) en nous livrant ces chiffres hier matin, explique l’organisation pratique des consultations foraines.
Il s’est agi de la sensibilisation des parents et de la prise en charge des enfants sains et malades. Après leur pesée, il était procédé à la vérification du statut vaccinal et les corrections se faisaient là où le besoin se faisait sentir. «A Adzopé et à Matrakaka, on a vu que des enfants n’avaient jamais été vaccinés puisque dans leur carnet, il y avait zéro vaccin. Dans cette localité, le directeur départemental de la santé était heureux. Car deux enfants avaient de la fièvre et ils avaient des difficultés à marcher. On a constaté que dans leur carnet, il n’y avait aucun vaccin. Il a pris sur lui de faire l’investigation pour savoir s’il ne s’agit pas d’un cas de poliovirus. Nous n’avons pas encore la suite puisque c’est seulement samedi dernier que nous avons achevé l’étape d’Adzopé», témoigne la directrice coordonnatrice. Des enfants ont reçu une supplémentation en vitamine A en cas de besoin. Le dépistage du paludisme s’est fait sur place et les médicaments ont été gratuitement distribués. C’est que les différents programmes de santé étaient associés à l’événement. Ainsi, les mamans ont été, entre autres, sensibilisées par le programme de la santé de la reproduction sur l’importance de la consultation prénatale. La spécialiste élucide le choix des localités précaires : «ce sont des quartiers où des enfants pourraient avoir des problèmes de santé sans que les parents n’aient suffisamment d’argent pour les prendre en charge. Souvent les agents de santé passent, mais ce n’est pas toujours que les parents écoutent. Il s’agit de promouvoir la médecine de proximité. Nous sommes donc allés dans la communauté pour leur parler de la santé», explique la spécialiste.
Par Nesmon De Laure