Des caravanes de sensibilisations qui parcourront l’étendue du territoire ivoirien pour expliquer aux populations la nécessité du pardon et du vivre ensemble, gage d’une réconciliation et d’une cohésion sociale durables. C’est l’initiative que vient de prendre l’Union des ressortissants des Etats membres de la CEDEAO (UREM-CEDEAO) pour accompagner les autorités ivoiriennes dans leur quête de réconcilier les fils et filles de la Côte d’Ivoire après la grave crise postélectorale qui a fait plus de trois mille morts. Le samedi dernier, à l’espace Inchallah de Koumassi, au cours d’un giga meeting qui a regroupé une forte communauté de tous les Etats membres de la CEDEAO, le président de l’UREM-CEDEAO, Al Hassann Demba, a insisté sur la nécessaire réconciliation nationale, signe avant-coureur d’une véritable intégration des différentes communautés de l’espace CEDEAO en Côte d’Ivoire. « Chacun de nous, à quelque niveau que ce soit, doit s’engager totalement à soutenir et à accompagner les autorités ivoiriennes dans la réussite du processus de réconciliation des Ivoiriens, mais surtout la réconciliation entre les Ivoiriens et les ressortissants des pays frères », a insisté le président UREM-CEDEAO. Puis, de préciser que l’organisation qu’il dirige, qui se veut le prototype de l’intégration sous-régionale, est à l’avant-garde du combat pour la paix et la réconciliation. C’est pourquoi, dès le premier trimestre de cette année, à l’en croire, une vaste campagne de sensibilisation des populations, à travers tout le pays, sera lancée pour la cohésion et la réconciliation. Mais avant, le député de Koumassi, Traoré Adjaratou, a salué cette initiative, qui, selon elle, vise à conforter la réussite du processus de réconciliation nationale.
Moussa keita
Moussa keita