ABIDJAN - Le président ivoirien Alassane Ouattara a
demandé aux Dozos, ces chasseurs traditionnels accusés par l’Onu de nombreuses
exactions, de cesser leurs activités paramilitaires.
"J’ai demandé aux ministres de la Défense et de l’Intérieur d’intensifier
des actions de concertation et de sensibilisation avec cette confrérie de
chasseurs traditionnels", a déclaré M. Ouattara, au cours d’une cérémonie de
présentation des voeux à l’armée ivoirienne.
Pour le président, ces opérations visent à permettre aux Dozos, alliés du
régime, "à se consacrer à leurs activités originelles en évitant de vouloir
accompagner les forces régulières".
Début décembre 2013, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) a réclamé
la fin de l’impunité pour les Dozos qui ont fait des centaines de victimes
dans le pays au cours des dernières années.
Entre mars 2009 et mai 2013, les Dozos ont tué au moins 228 personnes et en
ont blessé 164, alors qu’ils ont arrêté ou détenu illégalement 162 victimes,
selon un rapport de l’Onuci, qui a aussi recensé 274 cas de pillage.
Les Dozos, issus à l’origine du nord de la Côte d’Ivoire, ont combattu aux
côtés d’une rébellion favorable à Alassane Ouattara, lui-même originaire du
Nord, contre les forces loyalistes de l’ex-président Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire, coupée en deux et soumise à des violences de 2002 à 2011,
a connu un embrasement en 2010-2011, à la suite d’élections remportées par M.
Ouattara et dont M. Gbagbo rejetait le résultat.
Plus de 3.000 personnes ont alors péri selon l’ONU.
Les Dozos, dont le nombre est évalué à 50.000, chasseurs traditionnels
dotés selon la légende de pouvoirs magiques qui les rendraient invincibles en
leur permettant d’arrêter les balles, assistent encore les forces de sécurité
ivoiriennes dans certaines régions.
ck/eak/jlb
demandé aux Dozos, ces chasseurs traditionnels accusés par l’Onu de nombreuses
exactions, de cesser leurs activités paramilitaires.
"J’ai demandé aux ministres de la Défense et de l’Intérieur d’intensifier
des actions de concertation et de sensibilisation avec cette confrérie de
chasseurs traditionnels", a déclaré M. Ouattara, au cours d’une cérémonie de
présentation des voeux à l’armée ivoirienne.
Pour le président, ces opérations visent à permettre aux Dozos, alliés du
régime, "à se consacrer à leurs activités originelles en évitant de vouloir
accompagner les forces régulières".
Début décembre 2013, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) a réclamé
la fin de l’impunité pour les Dozos qui ont fait des centaines de victimes
dans le pays au cours des dernières années.
Entre mars 2009 et mai 2013, les Dozos ont tué au moins 228 personnes et en
ont blessé 164, alors qu’ils ont arrêté ou détenu illégalement 162 victimes,
selon un rapport de l’Onuci, qui a aussi recensé 274 cas de pillage.
Les Dozos, issus à l’origine du nord de la Côte d’Ivoire, ont combattu aux
côtés d’une rébellion favorable à Alassane Ouattara, lui-même originaire du
Nord, contre les forces loyalistes de l’ex-président Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire, coupée en deux et soumise à des violences de 2002 à 2011,
a connu un embrasement en 2010-2011, à la suite d’élections remportées par M.
Ouattara et dont M. Gbagbo rejetait le résultat.
Plus de 3.000 personnes ont alors péri selon l’ONU.
Les Dozos, dont le nombre est évalué à 50.000, chasseurs traditionnels
dotés selon la légende de pouvoirs magiques qui les rendraient invincibles en
leur permettant d’arrêter les balles, assistent encore les forces de sécurité
ivoiriennes dans certaines régions.
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