ABIDJAN - Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué lundi à Abidjan sa volonté de voir s'accélérer la mise en oeuvre des réformes du secteur de la sécurité visant à doter la Côte d'Ivoire d'une véritable armée nationale après les différentes crises qui ont déstructuré le système de défense et de sécurité du pays.
"En définitive, 2014 devra être l'année de l'accélération de la mise en oeuvre des réformes du secteur de la sécurité", a déclaré Alassane Ouattara, recevant au palais présidentiel les voeux des grands commandements de toutes les Forces militaires et paramilitaires de Côte d'Ivoire.
Selon M. Ouattara, la réforme du secteur de la sécurité a connu des "avancées" avec, notamment, "la finalisation de la stratégie nationale de sécurité et la préparation des documents d'orientation stratégique ainsi que les textes relatifs à la réforme de la Défense".
L'armée ivoirienne s'est dotée en juin d'une "charte d'éthique " et d'un "code de déontologie" en vue de doter le pays d'un " soldat de type nouveau, pétri de civisme et de valeurs éthiques, respectueux des règles déontologiques du métier des armes".
Pour le gouvernement, la réforme du secteur de la sécurité est motivée par la nécessité de "promouvoir la discipline et l'éthique militaires" au sein de l'armée ivoirienne fragilisée par les crises, notamment la rébellion armée de 2002 et la crise post- électorale de 2010.
"En ce qui concerne la discipline au sein des Forces armées, nous avons noté des améliorations considérables en matière de diminution des cas d'exactions et de comportements répréhensibles au sein des unités", a estimé Alassane Ouattara.
Il a, en outre, engagé les Forces armées nationales dans la prise en charge et la prévention des "nouvelles menaces" tels que "la piraterie maritime, le grand banditisme et la cybercriminalité ".
Présenté comme un eldorado pour les criminels du net qui ont fait perdre au pays plus de 26 milliards de francs CFA entre 2009 et 2011, la Côte d'Ivoire a connu en 2012 cinq actes de piraterie maritime et n'est pas épargnée par le grand banditisme avec le phénomène des "coupeurs de route".
Alassane Ouattara, tout en relevant une "baisse significative" de l'indice d'insécurité, a également engagé les Forces armées nationales à "intensifier" la lutte contre la prolifération des armes accentuée par la crise post-électorale de 2010-2011.
Il a rassuré les hauts responsables militaires qu'il continuera ses actions en vue de "l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail ainsi que du renforcement des capacités opérationnelles" des Forces.
Le chef d'état-major général des armées, le général Soumaïla Bakayoko, a, pour sa part, exprimé "l'engagement" de l'armée à oeuvrer pour "l'essor" de la Côte d'Ivoire dans un environnement " de bien-être, de cohésion sociale et de paix".
"Toutes les Forces se mettent à votre entière disposition afin d'accompagner les réformes et les investissements nécessaires", a- t-il dit au président Alassane Ouattara.
"En définitive, 2014 devra être l'année de l'accélération de la mise en oeuvre des réformes du secteur de la sécurité", a déclaré Alassane Ouattara, recevant au palais présidentiel les voeux des grands commandements de toutes les Forces militaires et paramilitaires de Côte d'Ivoire.
Selon M. Ouattara, la réforme du secteur de la sécurité a connu des "avancées" avec, notamment, "la finalisation de la stratégie nationale de sécurité et la préparation des documents d'orientation stratégique ainsi que les textes relatifs à la réforme de la Défense".
L'armée ivoirienne s'est dotée en juin d'une "charte d'éthique " et d'un "code de déontologie" en vue de doter le pays d'un " soldat de type nouveau, pétri de civisme et de valeurs éthiques, respectueux des règles déontologiques du métier des armes".
Pour le gouvernement, la réforme du secteur de la sécurité est motivée par la nécessité de "promouvoir la discipline et l'éthique militaires" au sein de l'armée ivoirienne fragilisée par les crises, notamment la rébellion armée de 2002 et la crise post- électorale de 2010.
"En ce qui concerne la discipline au sein des Forces armées, nous avons noté des améliorations considérables en matière de diminution des cas d'exactions et de comportements répréhensibles au sein des unités", a estimé Alassane Ouattara.
Il a, en outre, engagé les Forces armées nationales dans la prise en charge et la prévention des "nouvelles menaces" tels que "la piraterie maritime, le grand banditisme et la cybercriminalité ".
Présenté comme un eldorado pour les criminels du net qui ont fait perdre au pays plus de 26 milliards de francs CFA entre 2009 et 2011, la Côte d'Ivoire a connu en 2012 cinq actes de piraterie maritime et n'est pas épargnée par le grand banditisme avec le phénomène des "coupeurs de route".
Alassane Ouattara, tout en relevant une "baisse significative" de l'indice d'insécurité, a également engagé les Forces armées nationales à "intensifier" la lutte contre la prolifération des armes accentuée par la crise post-électorale de 2010-2011.
Il a rassuré les hauts responsables militaires qu'il continuera ses actions en vue de "l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail ainsi que du renforcement des capacités opérationnelles" des Forces.
Le chef d'état-major général des armées, le général Soumaïla Bakayoko, a, pour sa part, exprimé "l'engagement" de l'armée à oeuvrer pour "l'essor" de la Côte d'Ivoire dans un environnement " de bien-être, de cohésion sociale et de paix".
"Toutes les Forces se mettent à votre entière disposition afin d'accompagner les réformes et les investissements nécessaires", a- t-il dit au président Alassane Ouattara.