Nous vous proposons les discours des guides musulman et chrétien qui ont eu droit à la parole au Palais présidentiel au Plateau.
Cheick Al Aima Boikary Fofana, président du Cosim : «Nous vous disons merci…»
«Gloire à Allah, le Tout Miséricordieux et le Très miséricordieux, qui nous permet de nous retrouver en ce début d’année pour lui magnifier toute notre reconnaissance pour la chance qu’il nous donne de vivre, alors que plusieurs de ceux que nous aimons nous ont quittés.
Chaque instant pour nous, musulmans, doit être un instant de reconnaissance envers notre Seigneur et envers nos semblables qui posent chaque jour des actes pour faire avancer notre société dans son ensemble vers un mieux-être et vers une espérance nouvelle. Excellence Monsieur le président de la République, acceptez toute notre gratitude pour l’immense travail abattu en moins de trois années d’exercice effectif du pouvoir d’Etat. Nous vous disons merci pour la rigueur et la clairvoyance avec lesquelles vous conduisez les affaires de l’Etat pour le bien-être des populations ivoiriennes. Chacune de vos visites d’Etat dans nos régions est un véritable rendez-vous de développement. Ainsi, ce sont des dizaines de centres de santé et de bâtiments à usage éducatif qui ont été soit rénovés soit construits par le Programme présidentiel d’urgence (Ppu) que vous avez bien voulu instituer face au niveau de dégradation de nos infrastructures socioéducative et sanitaire. La réhabilitation de l’autoroute du nord et sa prolongation jusqu’à Yamoussoukro sont le signe de votre volonté de créer les voies de communication nécessaires au développement d’un environnement digne de pays émergent comme vous aimez à le dire, la Côte d’Ivoire est désormais au travail. Et tous les grands chantiers ouverts çà et là en sont la parfaite illustration. Nous ne pouvons passer cela sous silence, dans la mesure où la reconnaissance du bienfait d’autrui est un devoir pour le musulman.
Excellence Monsieur le président de la République, si nous savons et voyons tous l’immensité de la tâche qui est la vôtre, et celle du gouvernement, il est de notre devoir d’attirer votre attention sur la demande de plus en plus croissante et pressante de notre jeunesse pour une insertion rapide dans la vie active et professionnelle. Cela nous est exprimé chaque jour et nous nous devons de vous en faire l’écho, quand bien même nous savons que cela est une préoccupation majeure de l’action de votre gouvernement. L’atteinte de votre objectif de l’emploi jeune contribuera sans aucun doute à redonner espoir à toute la jeunesse à lutter par la même occasion contre la délinquance juvénile et l’insécurité. Autant de fléaux qui attristent nos familles et nos villes. C’est également pour nous l’occasion de plaider pour une justice sociale plus affirmée, afin que toutes les couches socioéconomiques de notre société ressentent plus significativement les retombées de la croissance économique retrouvée sous votre conduite. Même si nous savons que tous les chantiers ouverts et à ouvrir sont demandeurs d’investissements massifs de la part de l’Etat. Je m’en voudrais de ne pas vous féliciter pour l’action sécuritaire entamée par le gouvernement afin de faire de notre pays non seulement une destination de choix pour les investisseurs et les touristes, mais également un havre de paix pour tous ses habitants. En cela, nous vous sommes reconnaissants pour la lutte engagée, et qui doit être poursuivie contre ce mal qu’est la drogue dans les différents quartiers de nos villes. Excellence Monsieur le président de la République, l’année écoulée a été marquée par une expression plurielle des opinions politiques et sociales, que nous saluons et encourageons dans la quête d’une réconciliation vraie et sincère de tous les enfants de notre pays, et dans la quête d’une société ivoirienne plus juste et plus équitable. Excellence monsieur le président de la République, je ne saurai terminer mon propos sans vous encourager à poursuivre vos efforts en vue de donner à notre pays son lustre qu’il n’aurait jamais dû perdre. Nous savons que de grands chantiers sont à ouvrir durant cette nouvelle année. Nous prions Allah le Tout-Puissant afin qu’il vous donne la force et les moyens nécessaires pour mener à bien ces projets. Nous prions également le Seigneur pour que le dialogue républicain engagé entre les différentes parties de la classe politique se poursuive dans la paix et la sincérité. Que l’atmosphère de ces retrouvailles entre les fils et les filles de ce pays soit empreinte de raisons et de sentiments de compromis, d’acceptation de l’autre et de sa différence afin de ne jamais oublier l’intérêt supérieur de la nation que nous avons en partage et en commun. Enfin, ensemble, tournons-nous vers Allah l’Exalté et le Pourvoyeur suprême afin qu’il nous aide à atteindre tous nos objectifs au cours de cette nouvelle année. Bonne et heureuse année 2014, Monsieur le président de la République, ainsi qu’à votre épouse et à toute votre famille. Que Dieu vous bénisse et qu’il bénisse la Côte d’Ivoire».
Mgr Alexis Touabli Youlo, président de la Conférence des évêques Catholiques de Côte d’Ivoire:
«La Côte d’Ivoire est en marche»
«Excellence, Monsieur le président de la République,
Au seuil de cette nouvelle année, nous, guides religieux, sommes heureux de venir présenter, à votre Excellence, nos vœux de bonne et heureuse année 2014. Cette année qui, pour nous, revêt un caractère particulier. En effet, l’analyse des chiffres composant 2014, bien additionnés, représentent le chiffre 7. Or dans les Saintes Ecritures, le chiffre 7 a une valeur symbolique très éloquente. C’est le chiffre de l’accomplissement.
En considérant les choses sous cet angle, nous pouvons croire, avec vous, Monsieur le président de la République, que l’année 2014 sera pour notre pays, l’année de l’accomplissement. Accomplissement au plan matériel, infrastructurel et social. Et c’est précisément ce qui ressort de votre mémorable discours du 31 décembre 2013.
-Au plan matériel et infrastructurel, nous croyons, avec vous, Monsieur le président de la République, à l’achèvement effectif de tous les projets annoncés ou initiés, pour le bien-être des populations et l’avenir de notre pays.
Au plan social, avec vous Monsieur le président de la République, nous nourrissons l’espoir de voir notre nation réconciliée avec elle-même. Une nation où chacun aura compris que la première richesse de l’Homme, c’est l’Homme. Que la première richesse de l’Ivoirien, c’est l’Ivoirien. Il est donc nécessaire et urgent pour tous d’œuvrer à restaurer la cohésion sociale, à restaurer la confiance, à semer l’amour et la fraternité. Une fraternité nationale qui devra transcender et dépasser les considérations d’ordre ethnique, régional, politique ou religieux. C’est dans ce sens que nous encourageons vos tournées dans les différentes régions du pays. Elles vous permettent, nous le pensons, non seulement de toucher du doigt les réalités des populations et d’améliorer leurs conditions de vie, mais aussi d’apaiser les cœurs, de panser les blessures et de raviver l’espérance. Ce qui est d’une importance capitale car un peuple qui n’espère plus est un peuple mort. Seule l’espérance ne déçoit pas. ‘’Spes non confundit’’ écrivait Paul de Tarse. Dans la poursuite de cette œuvre, vous avez promis, dans votre discours à la nation, de continuer de ‘‘multiplier les initiatives visant à rassembler tous les fils et toutes les filles de notre pays et de favoriser toutes les actions en faveur de la concorde nationale’’. Dieu vous y aide !
Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons chanter, le cœur plein d’espérance, les premières strophes de notre hymne national ! «Salut, ô terre d’espérance». Oui, l’espérance est promise et permise. Alors, avec vous Monsieur le président, nous entrons dans l’espérance. L’espérance que la Côte d’Ivoire répondra de plus en plus pleinement à sa vocation ; celle d’être le modèle de l’espérance promise à l’humanité. Car nous avons cette certitude : les temps sont accomplis. L’Eléphant s’est redressé. La Côte d’Ivoire est debout ! … Oui, la Côte d’Ivoire est en marche. Mais pour que sa marche soit vraiment victorieuse, elle a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles. Pas les uns sans les autres. Mais les uns avec les autres. Tous avec tous.
Monsieur le président de la République, nous vous disons notre reconnaissance pour tous les efforts que vous faites dans ce sens. Et nous vous encourageons à persévérer dans cette voie.
Enfin, convaincus que rien de grand, ni de stable ne peut se faire sans Dieu, Monsieur le président, nous vous portons dans nos prières afin que le Tout-Puissant vous aide dans votre charge à la fois si noble, si délicate et si exigeante.
A vous, à votre épouse, à votre famille et à tous vos collaborateurs, nous souhaitons une excellente santé, et une très bonne et heureuse année 2014.
Je ne saurais terminer sans m’acquitter d’une mission auprès de vous. Celle de vous dire un grand merci. Merci d’avoir aidé notre frère, le Révérend Ediémou Blin Jacob à se soigner. Grâce à Dieu et à vous, il a retrouvé la plénitude de ses énergies. Merci, Monsieur le président, et que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie».
Cheick Al Aima Boikary Fofana, président du Cosim : «Nous vous disons merci…»
«Gloire à Allah, le Tout Miséricordieux et le Très miséricordieux, qui nous permet de nous retrouver en ce début d’année pour lui magnifier toute notre reconnaissance pour la chance qu’il nous donne de vivre, alors que plusieurs de ceux que nous aimons nous ont quittés.
Chaque instant pour nous, musulmans, doit être un instant de reconnaissance envers notre Seigneur et envers nos semblables qui posent chaque jour des actes pour faire avancer notre société dans son ensemble vers un mieux-être et vers une espérance nouvelle. Excellence Monsieur le président de la République, acceptez toute notre gratitude pour l’immense travail abattu en moins de trois années d’exercice effectif du pouvoir d’Etat. Nous vous disons merci pour la rigueur et la clairvoyance avec lesquelles vous conduisez les affaires de l’Etat pour le bien-être des populations ivoiriennes. Chacune de vos visites d’Etat dans nos régions est un véritable rendez-vous de développement. Ainsi, ce sont des dizaines de centres de santé et de bâtiments à usage éducatif qui ont été soit rénovés soit construits par le Programme présidentiel d’urgence (Ppu) que vous avez bien voulu instituer face au niveau de dégradation de nos infrastructures socioéducative et sanitaire. La réhabilitation de l’autoroute du nord et sa prolongation jusqu’à Yamoussoukro sont le signe de votre volonté de créer les voies de communication nécessaires au développement d’un environnement digne de pays émergent comme vous aimez à le dire, la Côte d’Ivoire est désormais au travail. Et tous les grands chantiers ouverts çà et là en sont la parfaite illustration. Nous ne pouvons passer cela sous silence, dans la mesure où la reconnaissance du bienfait d’autrui est un devoir pour le musulman.
Excellence Monsieur le président de la République, si nous savons et voyons tous l’immensité de la tâche qui est la vôtre, et celle du gouvernement, il est de notre devoir d’attirer votre attention sur la demande de plus en plus croissante et pressante de notre jeunesse pour une insertion rapide dans la vie active et professionnelle. Cela nous est exprimé chaque jour et nous nous devons de vous en faire l’écho, quand bien même nous savons que cela est une préoccupation majeure de l’action de votre gouvernement. L’atteinte de votre objectif de l’emploi jeune contribuera sans aucun doute à redonner espoir à toute la jeunesse à lutter par la même occasion contre la délinquance juvénile et l’insécurité. Autant de fléaux qui attristent nos familles et nos villes. C’est également pour nous l’occasion de plaider pour une justice sociale plus affirmée, afin que toutes les couches socioéconomiques de notre société ressentent plus significativement les retombées de la croissance économique retrouvée sous votre conduite. Même si nous savons que tous les chantiers ouverts et à ouvrir sont demandeurs d’investissements massifs de la part de l’Etat. Je m’en voudrais de ne pas vous féliciter pour l’action sécuritaire entamée par le gouvernement afin de faire de notre pays non seulement une destination de choix pour les investisseurs et les touristes, mais également un havre de paix pour tous ses habitants. En cela, nous vous sommes reconnaissants pour la lutte engagée, et qui doit être poursuivie contre ce mal qu’est la drogue dans les différents quartiers de nos villes. Excellence Monsieur le président de la République, l’année écoulée a été marquée par une expression plurielle des opinions politiques et sociales, que nous saluons et encourageons dans la quête d’une réconciliation vraie et sincère de tous les enfants de notre pays, et dans la quête d’une société ivoirienne plus juste et plus équitable. Excellence monsieur le président de la République, je ne saurai terminer mon propos sans vous encourager à poursuivre vos efforts en vue de donner à notre pays son lustre qu’il n’aurait jamais dû perdre. Nous savons que de grands chantiers sont à ouvrir durant cette nouvelle année. Nous prions Allah le Tout-Puissant afin qu’il vous donne la force et les moyens nécessaires pour mener à bien ces projets. Nous prions également le Seigneur pour que le dialogue républicain engagé entre les différentes parties de la classe politique se poursuive dans la paix et la sincérité. Que l’atmosphère de ces retrouvailles entre les fils et les filles de ce pays soit empreinte de raisons et de sentiments de compromis, d’acceptation de l’autre et de sa différence afin de ne jamais oublier l’intérêt supérieur de la nation que nous avons en partage et en commun. Enfin, ensemble, tournons-nous vers Allah l’Exalté et le Pourvoyeur suprême afin qu’il nous aide à atteindre tous nos objectifs au cours de cette nouvelle année. Bonne et heureuse année 2014, Monsieur le président de la République, ainsi qu’à votre épouse et à toute votre famille. Que Dieu vous bénisse et qu’il bénisse la Côte d’Ivoire».
Mgr Alexis Touabli Youlo, président de la Conférence des évêques Catholiques de Côte d’Ivoire:
«La Côte d’Ivoire est en marche»
«Excellence, Monsieur le président de la République,
Au seuil de cette nouvelle année, nous, guides religieux, sommes heureux de venir présenter, à votre Excellence, nos vœux de bonne et heureuse année 2014. Cette année qui, pour nous, revêt un caractère particulier. En effet, l’analyse des chiffres composant 2014, bien additionnés, représentent le chiffre 7. Or dans les Saintes Ecritures, le chiffre 7 a une valeur symbolique très éloquente. C’est le chiffre de l’accomplissement.
En considérant les choses sous cet angle, nous pouvons croire, avec vous, Monsieur le président de la République, que l’année 2014 sera pour notre pays, l’année de l’accomplissement. Accomplissement au plan matériel, infrastructurel et social. Et c’est précisément ce qui ressort de votre mémorable discours du 31 décembre 2013.
-Au plan matériel et infrastructurel, nous croyons, avec vous, Monsieur le président de la République, à l’achèvement effectif de tous les projets annoncés ou initiés, pour le bien-être des populations et l’avenir de notre pays.
Au plan social, avec vous Monsieur le président de la République, nous nourrissons l’espoir de voir notre nation réconciliée avec elle-même. Une nation où chacun aura compris que la première richesse de l’Homme, c’est l’Homme. Que la première richesse de l’Ivoirien, c’est l’Ivoirien. Il est donc nécessaire et urgent pour tous d’œuvrer à restaurer la cohésion sociale, à restaurer la confiance, à semer l’amour et la fraternité. Une fraternité nationale qui devra transcender et dépasser les considérations d’ordre ethnique, régional, politique ou religieux. C’est dans ce sens que nous encourageons vos tournées dans les différentes régions du pays. Elles vous permettent, nous le pensons, non seulement de toucher du doigt les réalités des populations et d’améliorer leurs conditions de vie, mais aussi d’apaiser les cœurs, de panser les blessures et de raviver l’espérance. Ce qui est d’une importance capitale car un peuple qui n’espère plus est un peuple mort. Seule l’espérance ne déçoit pas. ‘’Spes non confundit’’ écrivait Paul de Tarse. Dans la poursuite de cette œuvre, vous avez promis, dans votre discours à la nation, de continuer de ‘‘multiplier les initiatives visant à rassembler tous les fils et toutes les filles de notre pays et de favoriser toutes les actions en faveur de la concorde nationale’’. Dieu vous y aide !
Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons chanter, le cœur plein d’espérance, les premières strophes de notre hymne national ! «Salut, ô terre d’espérance». Oui, l’espérance est promise et permise. Alors, avec vous Monsieur le président, nous entrons dans l’espérance. L’espérance que la Côte d’Ivoire répondra de plus en plus pleinement à sa vocation ; celle d’être le modèle de l’espérance promise à l’humanité. Car nous avons cette certitude : les temps sont accomplis. L’Eléphant s’est redressé. La Côte d’Ivoire est debout ! … Oui, la Côte d’Ivoire est en marche. Mais pour que sa marche soit vraiment victorieuse, elle a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles. Pas les uns sans les autres. Mais les uns avec les autres. Tous avec tous.
Monsieur le président de la République, nous vous disons notre reconnaissance pour tous les efforts que vous faites dans ce sens. Et nous vous encourageons à persévérer dans cette voie.
Enfin, convaincus que rien de grand, ni de stable ne peut se faire sans Dieu, Monsieur le président, nous vous portons dans nos prières afin que le Tout-Puissant vous aide dans votre charge à la fois si noble, si délicate et si exigeante.
A vous, à votre épouse, à votre famille et à tous vos collaborateurs, nous souhaitons une excellente santé, et une très bonne et heureuse année 2014.
Je ne saurais terminer sans m’acquitter d’une mission auprès de vous. Celle de vous dire un grand merci. Merci d’avoir aidé notre frère, le Révérend Ediémou Blin Jacob à se soigner. Grâce à Dieu et à vous, il a retrouvé la plénitude de ses énergies. Merci, Monsieur le président, et que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie».
