Mamadou Soro Midjo, président de la Fédération nationale de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire (FENAVIPEL-CI) était face à la presse le samedi 4 janvier 2014 au quartier PK18 à Abobo. Cette rencontre avec les professionnels des médias était l’occasion pour le président de la FENAVIPEL-CI de faire le bilan des activités de sa structure d’une part, et d’analyser la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire d’autre part. Mamadou Soro Midjo, s’est dit satisfait des activités menées par son organisation en faveur des victimes des crises politiques qu’a connues la Côte d’Ivoire. Il a fustigé le manque d’assistance de la part des autorités aux victimes. Pour le premier responsable de la FENAVIPEL-CI toutes les structures étatiques créées pour la réparation des préjudices causés aux victimes ont échoué. Parlant de la situation politique, il n’est pas allé du dos de la cuillère pour accuser la classe politique d’être à la base de la division dont souffrent les populations. «Le problème de la réconciliation nationale, c’est la classe politique. Les politiciens veulent tous être à la CDVR, ils empêchent Banny de faire son travail», a-t-il- martelé. Avant d’inviter l’opposition et le parti au pouvoir à présenter des excuses publiques aux Ivoiriens. Il a exprimé sa gratitude envers toutes les organisations qui aident la FENAVIPEL-CI. Créée le 31 janvier 2011, la FENAVIPEL-CI regroupe en son sein 45 autres structures, dont les principaux objectifs sont; la recherche de la vérité, la préparation des préjudices et la réinsertion des victimes. Se voulant impartiale, cette fédération est composée de membres issus de toutes les formations politiques.
A.H
A.H