Le dernier décret signé par le chef de l’Etat qui ampute certaines prorogatives aux maires fait déjà l’objet de beaucoup de commentaires. Cette décision a fait l’objet d’une communication lors de la dernière session du Conseil municipal d’Agboville, tenue le jeudi 19 décembre dernier, à la salle des fêtes, présidée par le maire Albert N’Cho ACho. Désormais, les frais de bornage, les taxes sur le ramassage des ordures et certaines patentes seront collectés, selon le maire, par d’autres structures de l’Etat. Une situation qui constitue un grand manque à gagner pour les maires.
« Ce n’est pas que je m’en prends à l’Etat, mais c’est une mesure qui nous ampute des recettes », a regretté l’élu, Colonel des douanes, qui s’est adressé à la presse. Cette mesure qui handicape sérieusement le budget des maires, semble préoccuper au plus haut point l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).
L’Union en a déjà parlé, selon le maire de la commune d’Agboville. « Vous vous rendez compte qu’aujourd’hui, nous n’avons plus de frais de bornage, plus de taxes sur le ramassage d’ordures et pour les patentes, nous sommes en train de voir si la Sicta va nous les reverser. Et ce sont des préoccupations que nous tenons quand même à exprimer, pour que le conseil soit informé », a-t-il tenu à préciser, avant d’interpeller l’Etat.
« Oui, j’interpelle l’Etat parce qu’aujourd’hui, ce sont des collectivités qui sont créées pour faire le développement local. Et ce développement là qui repose sur les moyens financiers, si on nous les ampute, j’avoue que ça va être difficile pour les collectivités décentralisées d’atteindre leurs objectifs », a apostrophé Albert N’Cho Acho. Il n’entend pas baisser les bras, et exhorte ses pairs à batailler, car toujours selon lui, « il est important pour nous d’avoir des idées novatrices pour créer des richesses (…) Il ne suffit pas seulement de dénoncer mais, il faut se demander ce qu’on doit faire ». Profitant de la tribune à lui offerte, l’ex-membre de la fédération du Front populaire ivoirien (Fpi) d’Agboville a réagi à un article de presse, qui lui prêtait des intentions de flirter avec le Rassemblement des républicains (Rdr).
« Nous avons été élus sous la bannière d’indépendant, c’est-à-dire que nous ne sommes sous l’obédience d’aucune formation politique (…) Et on ne peut travailler pour l’Etat sans se référer aux autorités. C’est une nécessité de travailler en étroite collaboration avec le pouvoir en place (…) Je ne peux pas ne pas faire cela. Elu indépendant, ça n’exclut pas que j’appartienne à un parti politique. Mais pour l’instant, je n’ai rien à déclarer et considérez que ce sont des rumeurs. Certes, je suis en contact avec des responsables de certains partis politiques, mais pour l’instant, j’analyse et le moment venu, je me prononcerai. Le disant, je souffle le chaud et le froid », a martelé la première autorité municipale de la ville.
Brou Paul
(Correspondant régional)
« Ce n’est pas que je m’en prends à l’Etat, mais c’est une mesure qui nous ampute des recettes », a regretté l’élu, Colonel des douanes, qui s’est adressé à la presse. Cette mesure qui handicape sérieusement le budget des maires, semble préoccuper au plus haut point l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci).
L’Union en a déjà parlé, selon le maire de la commune d’Agboville. « Vous vous rendez compte qu’aujourd’hui, nous n’avons plus de frais de bornage, plus de taxes sur le ramassage d’ordures et pour les patentes, nous sommes en train de voir si la Sicta va nous les reverser. Et ce sont des préoccupations que nous tenons quand même à exprimer, pour que le conseil soit informé », a-t-il tenu à préciser, avant d’interpeller l’Etat.
« Oui, j’interpelle l’Etat parce qu’aujourd’hui, ce sont des collectivités qui sont créées pour faire le développement local. Et ce développement là qui repose sur les moyens financiers, si on nous les ampute, j’avoue que ça va être difficile pour les collectivités décentralisées d’atteindre leurs objectifs », a apostrophé Albert N’Cho Acho. Il n’entend pas baisser les bras, et exhorte ses pairs à batailler, car toujours selon lui, « il est important pour nous d’avoir des idées novatrices pour créer des richesses (…) Il ne suffit pas seulement de dénoncer mais, il faut se demander ce qu’on doit faire ». Profitant de la tribune à lui offerte, l’ex-membre de la fédération du Front populaire ivoirien (Fpi) d’Agboville a réagi à un article de presse, qui lui prêtait des intentions de flirter avec le Rassemblement des républicains (Rdr).
« Nous avons été élus sous la bannière d’indépendant, c’est-à-dire que nous ne sommes sous l’obédience d’aucune formation politique (…) Et on ne peut travailler pour l’Etat sans se référer aux autorités. C’est une nécessité de travailler en étroite collaboration avec le pouvoir en place (…) Je ne peux pas ne pas faire cela. Elu indépendant, ça n’exclut pas que j’appartienne à un parti politique. Mais pour l’instant, je n’ai rien à déclarer et considérez que ce sont des rumeurs. Certes, je suis en contact avec des responsables de certains partis politiques, mais pour l’instant, j’analyse et le moment venu, je me prononcerai. Le disant, je souffle le chaud et le froid », a martelé la première autorité municipale de la ville.
Brou Paul
(Correspondant régional)