Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le premier conseil des ministres de l’année 2014, tenu, mercredi, sous la présidence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a été informé du retour d’exil, mardi, de 155 soldats des ex-Forces de défense et de sécurité(FDS) qui s’étaient réfugiés dans les limitrophes suite à la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
C’est le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Bruno Nabagné Koné, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, qui a donné l’information dans une conférence de presse au terme de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
« Le ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la défense a informé le conseil du retour, mardi, de 105 soldats des forces armées en exil dans les pays frontaliers » a déclaré Bruno Nabagné Koné en soulignant que cet effectif porte à « 155 le nombre de militaires refugiés » qui ont répondu à l’appel du Président Ouattara.
Parmi eux, a précisé M. Koné, on compte 4 officiers et 151 sous-officiers et soldats du rang sur un « effectif d’absences non justifiées de 300 militaires ».
A l’issue de la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) du 18 septembre 2013, le Président de la République avait lancé un dernier appel pour le retour des exilés militaires et paramilitaires, à compter du 1er octobre jusqu’au 30 novembre 2013, délai de rigueur.
« Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures réglementaires appliquées, notamment la radiation des effectifs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale et des forces paramilitaires » indiquait le communiqué, conjointement, signé des ministres Hamed Bakayoko et Paul Koffi Koffi, en charge de la sécurité et de la défense.
Depuis, les soldats « déserteurs » regagnent le pays par vague, même au-delà du délai imparti. « Cet appel du Chef de l’Etat participe de la décrispation de la situation socio-politique » a conclu le porte-parole du gouvernement.
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C’est le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Bruno Nabagné Koné, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, qui a donné l’information dans une conférence de presse au terme de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
« Le ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la défense a informé le conseil du retour, mardi, de 105 soldats des forces armées en exil dans les pays frontaliers » a déclaré Bruno Nabagné Koné en soulignant que cet effectif porte à « 155 le nombre de militaires refugiés » qui ont répondu à l’appel du Président Ouattara.
Parmi eux, a précisé M. Koné, on compte 4 officiers et 151 sous-officiers et soldats du rang sur un « effectif d’absences non justifiées de 300 militaires ».
A l’issue de la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS) du 18 septembre 2013, le Président de la République avait lancé un dernier appel pour le retour des exilés militaires et paramilitaires, à compter du 1er octobre jusqu’au 30 novembre 2013, délai de rigueur.
« Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures réglementaires appliquées, notamment la radiation des effectifs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale et des forces paramilitaires » indiquait le communiqué, conjointement, signé des ministres Hamed Bakayoko et Paul Koffi Koffi, en charge de la sécurité et de la défense.
Depuis, les soldats « déserteurs » regagnent le pays par vague, même au-delà du délai imparti. « Cet appel du Chef de l’Etat participe de la décrispation de la situation socio-politique » a conclu le porte-parole du gouvernement.
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