Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, à l’issue de son premier conseil des ministres de l’année, la saisine du Procureur de la République pour examen de la prochaine mise en liberté provisoire de détenus de la crise postélectorale, comme l’a évoqué le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara le 31 décembre dans son message à la nation.
Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, le Garde des Sceaux, ministre de la justice, des Droits de l'homme et des libertés publiques, a informé le conseil que suite aux instructions du président de la République, Alassane Ouattara, « le Procureur de la République a été saisi » aux fins d'examiner cette « question dans les meilleurs délais ».
Par ailleurs, il a annoncé la prise d'une décision pour le dégel des comptes de certains bénéficiaires de mise en liberté provisoire.
« La liste des personnes concernées par cette décision sera communiquée très prochainement » a-t-il précisé, ajoutant que des instructions ont été données aux ministres de la justice et de la fonction publique pour « la réintégration dans l'administration de certaines personnes bénéficiaires de la liberté provisoire».
La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N'gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio.
Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l'Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d'affaires franco-ivoirien. Enfin, le Commandant Dua Kouassi, l'aide de camp de Laurent Gbagbo, faisait aussi partie de la liste.
Le 5 août 2013, la justice ivoirienne a encore annoncé l'élargissement de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N'guessan, Président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l'ex-Chef de l'Etat ivoirien.
A ce jour, l'ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo sont les figures emblématiques de l'ex-régime encore détenues. Ces deux pro-Gbagbo réclamés par la Cour pénale internationale (CPI), sont respectivement à Odienné dans le Nord-Ouest du pays et en résidence "protégée" à Abidjan.
Au nombre des militaires pro-Gbagbo encore détention, se trouvent notamment le Général Brunot Dogbo Blé (condamné à 15 ans de prison), les Commandants Séka Séka Anselme et Jean Noël Abéhi.
Ils se sont retrouvés en prison à 'issue de la violente crise postélectorale qui a secoué le pays de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts, après le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. M. Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 à La Haye par la CPI.
HS/ls/APA
Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, le Garde des Sceaux, ministre de la justice, des Droits de l'homme et des libertés publiques, a informé le conseil que suite aux instructions du président de la République, Alassane Ouattara, « le Procureur de la République a été saisi » aux fins d'examiner cette « question dans les meilleurs délais ».
Par ailleurs, il a annoncé la prise d'une décision pour le dégel des comptes de certains bénéficiaires de mise en liberté provisoire.
« La liste des personnes concernées par cette décision sera communiquée très prochainement » a-t-il précisé, ajoutant que des instructions ont été données aux ministres de la justice et de la fonction publique pour « la réintégration dans l'administration de certaines personnes bénéficiaires de la liberté provisoire».
La justice ivoirienne a accordé en décembre 2012, la liberté provisoire à neuf prisonniers pro-Gbagbo. Parmi eux, Gilbert Marie Aké N'gbo, le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Christine Adjobi et Jean-Jacques Béchio.
Sur la liste, figuraient également le syndicaliste Basile Mahan Gahé ainsi que Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication de deux quotidiens pro-Gbagbo, Maho Glofiéhi, un chef de milice de l'Ouest, et Ibrahim Magassa, un homme d'affaires franco-ivoirien. Enfin, le Commandant Dua Kouassi, l'aide de camp de Laurent Gbagbo, faisait aussi partie de la liste.
Le 5 août 2013, la justice ivoirienne a encore annoncé l'élargissement de 14 détenus pro-Gbagbo dont Pascal Affi N'guessan, Président du Front populaire ivoirien (Fpi) et Michel Gbagbo, fils de l'ex-Chef de l'Etat ivoirien.
A ce jour, l'ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo sont les figures emblématiques de l'ex-régime encore détenues. Ces deux pro-Gbagbo réclamés par la Cour pénale internationale (CPI), sont respectivement à Odienné dans le Nord-Ouest du pays et en résidence "protégée" à Abidjan.
Au nombre des militaires pro-Gbagbo encore détention, se trouvent notamment le Général Brunot Dogbo Blé (condamné à 15 ans de prison), les Commandants Séka Séka Anselme et Jean Noël Abéhi.
Ils se sont retrouvés en prison à 'issue de la violente crise postélectorale qui a secoué le pays de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts, après le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. M. Gbagbo est lui-même détenu depuis fin novembre 2011 à La Haye par la CPI.
HS/ls/APA