Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre d'Etat auprès du président de la République, a invité mercredi soir, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) à "apaiser le climat politique" en évitant les "vieux démons" qui ont divisé la Côte d'Ivoire.
"Veillons à ne pas réveiller les vieux démons qui ont divisé le pays", a déclaré M. Ahoussou à l'ouverture de sa rencontre avec une délégation du FPI conduite par son Président, Pascal Affi N'guessan. "Rénovons notre manière de faire de la politique en apaisant le climat politique", a insisté l'ancien Premier ministre ivoirien chargé de la coordination du dialogue entre le gouvernement et l'opposition.
Selon lui, le gouvernement est "disposé à examiner" les préoccupations soulevées par l'opposition, "avec beaucoup de bienveillance". A ce propos, M. Kouadio-Ahoussou a invité les dirigeants du FPI, à lui fournir la listes de ses "militants qui font l'objet de gel des avoirs, d'occupation illégale de biens privés, ou de ceux qui sont détenus du faits de la crise postélectorale".
"Nous avons fait l'expérience du coup d'Etat, de la rébellion, des élections organisées dans les conditions désastreuses, et nous nous sommes aperçus de leurs effets catastrophiques sur le processus de réconciliation sur la paix et la vie de la nation" a relevé Jeannot Kouadio-Ahoussou, selon qui "le moment est venu de nous engager dans le processus de réconciliation nationale et construire ensemble la paix". "La paix se fera avec tous les acteurs y compris le FPI", a-t-il souligné.
Au terme de plus de trois heures d'échanges, le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan, s'est réjouit que les acteurs en présence soient disposés à dialoguer, avant de saluer cette "réelle volonté de part et d'autre d'avancer et de restaurer la confiance".
M. Affi a réitéré son vœu de voir ce dialogue direct fournir ses conclusions dans les plus brefs délais. Toutefois, a-t-il ajouté, "il ne faut pas s'attendre, à ce qu'au cours d'une seule réunion, ces questions sensibles soient toutes réglées".
S'exprimant au nom du gouvernement, le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Toikeusse Mabri a indiqué pour sa part, que "sur l'ensemble des préoccupations soulevées, nous avons vu qu'il y a des progrès énormes depuis que nous avons engagé le dialogue politique".
A l'entame du dialogue direct avec le gouvernement, le FPI a égrené un chapelet de préoccupations notamment "le dégel des avoirs, le retour des exilés, le financement des partis politiques, le statut de l'opposition, le désarment, l'encasernement et la réinsertion des ex-combattants, le foncier, la reforme de la CEI, la liste électorale, le découpage électorale, la libération des biens privés illégalement occupés, les détenus politiques et la sécurisation du siège des partis d'opposition".
Ces derniers jours, la tension est montée d'un écran entre les pro-Ouattara et les pro-Gbagbo avec des violences verbales. Le FPI qui dit avoir des préoccupations "spécifiques", avait manqué le rendez-vous de jeudi dernier au cours duquel le gouvernement et les autres partis politiques pro-Gbagbo ont renoué le dialogue.
Au nombre de ces exigences du parti de l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, figure l'organisation des états généraux de la République après la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait au moins 3000 morts.
JBK/ls/APA
"Veillons à ne pas réveiller les vieux démons qui ont divisé le pays", a déclaré M. Ahoussou à l'ouverture de sa rencontre avec une délégation du FPI conduite par son Président, Pascal Affi N'guessan. "Rénovons notre manière de faire de la politique en apaisant le climat politique", a insisté l'ancien Premier ministre ivoirien chargé de la coordination du dialogue entre le gouvernement et l'opposition.
Selon lui, le gouvernement est "disposé à examiner" les préoccupations soulevées par l'opposition, "avec beaucoup de bienveillance". A ce propos, M. Kouadio-Ahoussou a invité les dirigeants du FPI, à lui fournir la listes de ses "militants qui font l'objet de gel des avoirs, d'occupation illégale de biens privés, ou de ceux qui sont détenus du faits de la crise postélectorale".
"Nous avons fait l'expérience du coup d'Etat, de la rébellion, des élections organisées dans les conditions désastreuses, et nous nous sommes aperçus de leurs effets catastrophiques sur le processus de réconciliation sur la paix et la vie de la nation" a relevé Jeannot Kouadio-Ahoussou, selon qui "le moment est venu de nous engager dans le processus de réconciliation nationale et construire ensemble la paix". "La paix se fera avec tous les acteurs y compris le FPI", a-t-il souligné.
Au terme de plus de trois heures d'échanges, le Président du FPI, Pascal Affi N'guessan, s'est réjouit que les acteurs en présence soient disposés à dialoguer, avant de saluer cette "réelle volonté de part et d'autre d'avancer et de restaurer la confiance".
M. Affi a réitéré son vœu de voir ce dialogue direct fournir ses conclusions dans les plus brefs délais. Toutefois, a-t-il ajouté, "il ne faut pas s'attendre, à ce qu'au cours d'une seule réunion, ces questions sensibles soient toutes réglées".
S'exprimant au nom du gouvernement, le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Toikeusse Mabri a indiqué pour sa part, que "sur l'ensemble des préoccupations soulevées, nous avons vu qu'il y a des progrès énormes depuis que nous avons engagé le dialogue politique".
A l'entame du dialogue direct avec le gouvernement, le FPI a égrené un chapelet de préoccupations notamment "le dégel des avoirs, le retour des exilés, le financement des partis politiques, le statut de l'opposition, le désarment, l'encasernement et la réinsertion des ex-combattants, le foncier, la reforme de la CEI, la liste électorale, le découpage électorale, la libération des biens privés illégalement occupés, les détenus politiques et la sécurisation du siège des partis d'opposition".
Ces derniers jours, la tension est montée d'un écran entre les pro-Ouattara et les pro-Gbagbo avec des violences verbales. Le FPI qui dit avoir des préoccupations "spécifiques", avait manqué le rendez-vous de jeudi dernier au cours duquel le gouvernement et les autres partis politiques pro-Gbagbo ont renoué le dialogue.
Au nombre de ces exigences du parti de l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, figure l'organisation des états généraux de la République après la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait au moins 3000 morts.
JBK/ls/APA