Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a, une fois de plus, prolongé la main tendue du Chef de l’Etat aux Ivoiriens qui sont encore à l’étranger, près de trois ans après la crise post-électorale. S’exprimant hier, vendredi 17 janvier 2014, au cours de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux à son cabinet, Hamed Bakayoko a invité tous les Ivoiriens en exil à profiter de la « fenêtre d’opportunité » ouverte par le président Alassane Ouattara, pour revenir au pays retrouver leurs familles et reprendre leurs activités. Il s’est réjoui du retour de l’ancien directeur général du Port Autonome d’Abidjan, Marcel Gossio qui, selon lui, a été « accueilli par sa famille, est rentré chez lui, et vaque à ses occupations, répondant à l’appel du président ». Il a également annoncé, pour le samedi 18 janvier, le retour de Alain Dogou, ministre de la Défense dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo. Dans cette dynamique, le ministre de l’Intérieur a indiqué que « tous ceux qui ont fauté, tous ceux qui avaient des choses à se reprocher », doivent saisir cette opportunité pour revenir au pays, arguant que « dans la vision du Président, la réconciliation ne peut se faire que si nous sommes ensemble, ici ». Et de préciser que des instructions ont été données pour que ces personnes soient accompagnées. « C’est le moment d’accélérer ce processus. (…) Je disais au Fpi, c’est vrai, la Côte d’Ivoire a émis un mandat d’arrêt contre Koné Katinan. Mais s’il arrive demain à l’aéroport, on ne pourra pas l’arrêter. Parce que, si nous le faisons, les gens diront que nous ne sommes pas sérieux parce que nous avons dit aux gens de venir et lorsqu’ils viennent, on les arrête », a rassuré Hamed Bakayoko. Qui a toutefois mis en garde d’éventuels fauteurs de troubles qui tenteraient de profiter de l’occasion pour mettre à exécution des projets de déstabilisation. Après avoir fait un bilan positif des activités de son département ministériel, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a assuré la police et le corps préfectoral de la poursuite des efforts en 2014. L’élaboration d’une politique migratoire, le statut de la chefferie traditionnelle, la normalisation de la production de la carte d’identité nationale, l’amélioration des conditions de vie et de travail du corps préfectoral, un meilleur déploiement des forces dans les zones criminogènes, sont quelques unes des priorités au titre de l’année 2014.
H.O
H.O