Le Plan National de Développement pour la période (2012-2015) entre dans sa troisième année en 2014. Deux années après sa mise en place, le ministère d’Etat, ministère du Plan et du Développement, a jugé nécessaire d’organiser une revue du plan, autour d’un atelier, pour faire le bilan de ces deux années afin de mieux orienter la poursuite pour les années à venir. Cet atelier qui marque le point de départ du processus de la revue à mi-parcours du PND 2012-2015 s’est tenu hier, à l’immeuble Sciam au Plateau. Il vise à présenter et valider les outils de collecte d’informations au niveau des ministères techniques, des collectivités et des groupes thématiques, d’une part, et d’autre part, à valider le chronogramme du processus de la revue. Directeur général du Plan et de la Lutte contre la pauvreté, Diaby Lancina a indiqué qu’il s’agit, plus spécifiquement, d’analyser les principales actions mises en œuvre dans les différents secteurs et au niveau local ; passer en revue et analyser le dispositif institutionnel et les mécanismes de suivi de la mise en œuvre du PND et de relever les défis spécifiques associés à la mise en œuvre et suggérer les voies et moyens pour les surmonter dans la prochaine phase. « Nous espérons aboutir à la formulation de propositions réalistes et concrètes qui permettront de parfaire les documents de base afin d’aboutir à terme à une évaluation pertinente de nos actions et au besoin à une formulation de nos objectifs de résultats », a souligné M. Diaby. Pour le directeur de cabinet adjoint, Kouamé Lacina, il est pertinent de marquer une pause pour faire un bilan global du chemin parcouru. « Cette démarche s’inscrit dans le principe de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) qui a prévalu à l’élaboration du PND et qui tire elle-même son essence des principes de reddition des comptes et de bonne gouvernance, principes auxquels le Gouvernement accorde un intérêt particulier», a-t-il signalé. A ce jour, l’élaboration du PND a permis à la Côte d’Ivoire d’enregistrer de réels progrès aussi bien dans les domaines des infrastructures économiques, la santé, l’éducation nationale qu’au plan de l’économie, l’agriculture et le développement rural et la paix et la cohésion sociale.
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