L’Observatoire de la Justice Transitionnelle de Côte d’Ivoire (OJT-CI) s’insurge contre la volonté des autorités ivoiriennes de « sacrifier la Justice sur l’autel de la Réconciliation », dans le cadre du retour et de la réintégration des militaires exilés, selon une note d’information émanant de cette structure dont copie a été transmise, mardi, à APA.
« L'OJT- CI invite les autorités politiques et judiciaires à jouer le jeu de la fermeté en évitant autant que possible de sacrifier la justice sur l'autel de la réconciliation » indique la correspondance.
Le communiqué analyse qu'il « est impérieux que ceux d'entre eux (militaires exilés, ndlr) qui sont responsables de graves violations des Droits Humains soient entendus par la justice, à l'instar de ceux encore en fonction sur qui pèsent les mêmes soupçons ».
Les responsables de l'OJT-CI craignent que « la réintégration de ces militaires dans leurs unités nonobstant la désertion qui leur est reprochée », relève d'une « volonté politique de faciliter la réconciliation ».
La plateforme d'organisation de défense des Droits de l'Homme estime « qu'aucun arrangement entre les acteurs de la crise ne doit sacrifier la justice encore moins les populations qui ont subi les plus graves atrocités pendant la crise postélectorale » que le pays a traversée entre novembre 2010 et avril 2011, ayant causé plus de 3000 morts.
Car, « de tels arrangements pourraient ne contenter qu'un petit groupe d'individus (acteurs politiques et militaires) au détriment des populations civiles victimes qui resteront à jamais les grands oubliés de l'histoire dans le processus de recherche de vérité et de réparation », expliquent-ils dans le document.
Depuis peu, des militaires ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les pays voisins, à l'occasion de la crise postélectorale, signent leur retour au bercail, après des missions des autorités ivoiriennes dans ces pays, pour leur garantir « la sécurité à leur retour».
Le dernier en date est le retour de plus de 1280 ex-agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont été présentés vendredi dernier aux autorités militaires à l'Etat-major des armées.
JBK/hs/ls/APA
« L'OJT- CI invite les autorités politiques et judiciaires à jouer le jeu de la fermeté en évitant autant que possible de sacrifier la justice sur l'autel de la réconciliation » indique la correspondance.
Le communiqué analyse qu'il « est impérieux que ceux d'entre eux (militaires exilés, ndlr) qui sont responsables de graves violations des Droits Humains soient entendus par la justice, à l'instar de ceux encore en fonction sur qui pèsent les mêmes soupçons ».
Les responsables de l'OJT-CI craignent que « la réintégration de ces militaires dans leurs unités nonobstant la désertion qui leur est reprochée », relève d'une « volonté politique de faciliter la réconciliation ».
La plateforme d'organisation de défense des Droits de l'Homme estime « qu'aucun arrangement entre les acteurs de la crise ne doit sacrifier la justice encore moins les populations qui ont subi les plus graves atrocités pendant la crise postélectorale » que le pays a traversée entre novembre 2010 et avril 2011, ayant causé plus de 3000 morts.
Car, « de tels arrangements pourraient ne contenter qu'un petit groupe d'individus (acteurs politiques et militaires) au détriment des populations civiles victimes qui resteront à jamais les grands oubliés de l'histoire dans le processus de recherche de vérité et de réparation », expliquent-ils dans le document.
Depuis peu, des militaires ivoiriens qui ont trouvé refuge dans les pays voisins, à l'occasion de la crise postélectorale, signent leur retour au bercail, après des missions des autorités ivoiriennes dans ces pays, pour leur garantir « la sécurité à leur retour».
Le dernier en date est le retour de plus de 1280 ex-agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont été présentés vendredi dernier aux autorités militaires à l'Etat-major des armées.
JBK/hs/ls/APA