Invité de la télévision Voxafrica, jeudi soir, le président de l’Assemblée nationale a commenté l’actualité politique ivoirienne. Guillaume Soro a surtout réaffirmé qu’il est en mission et non en embuscade, comme tend à le faire croire une certaine opinion.
Guillaume Soro est formel : « A chaque jour suffit sa peine. Finissons 2015 d’abord (…) Nous devons travailler pour que le président Alassane Ouattara soit élu brillamment, et dès le premier tour, en 2015 (…) Pour le reste, je suis un homme de mission. 2015, c’est la réélection de Ouattara, il n’est pas encore question de 2020 ». Ces propos, le président de l’Assemblée nationale les a tenus sur le plateau de la télévision Vox africa, jeudi soir. Dans la diffusion de la seconde partie d’une interview enregistrée la semaine dernière. ‘’L’invité spécial ‘’, (intitulé de la rubrique dans laquelle il a intervenu), a commenté l’actualité nationale, vue sous plusieurs angles. Réconciliation, justice post-crise, leadership, élection présidentielle 2010 … Ainsi, insistant sur le rôle qu’il joue dans la perspective 2015, il a rappelé qu’il n’est pas en conflit avec qui que ce soit. Contrairement aux supputations qui l’opposent au ministre de l’Intérieur, il travaille en symbiose avec de dernier, a-t-il indiqué. Guillaume Soro a même tenu à rassurer à ce propos par cette profession de foi : «Avant de venir ce matin sur votre plateau, j’ai eu Hamed Bakayoko au téléphone. C’est un frère et nous travaillons tous les deux à la réélection du président Alassane Ouattara, en 2015. Quant aux autres, nous avons plus de vingt ans de lutte et ce n’est pas des écrits de presse qui viendront nous séparer ». De même, le numéro un du Parlement ivoirien écarte l’idée selon laquelle il contrôlerait les anciens chefs militaires des Forces nouvelles, même après son accession à la présidence de l’Assemblée nationale. Il a déclaré n’avoir aucune influence sur ces chefs militaires. Mieux, l’ex-patron des Fn maintient qu’il ne lui appartient pas d’interférer dans la justice. Ainsi, « pour ce qui est de leur sanction, il ne revient pas à un président de l’Assemblée nationale d’en décider (car) l’Etat est organisé». C’est par le même respect pour la séparation des pouvoirs qu’il dit observer comme tout citoyen le déroulement de l’affaire ‘’le procureur contre Laurent Gbagbo‘’ à la Cour pénale internationale. « Si M. Gbagbo avait emprunté la voie de la sagesse, il ne serait pas à la Cpi. Nous voulons l’éclosion de la vérité. Si nous jugions Gbagbo en Côte d’Ivoire, vous diriez que notre justice est impartiale…En outre, la Côte d’Ivoire se félicitera de la décision de la Cpi. Pour aider la démocratie, il faut qu’il existe une telle justice pour ceux qui briment leur peuple », a-t-il commenté, alors qu’il donne les raisons pour lesquelles l’ex-chef d’Etat est détenu à La Haye. Pour ce qui est de la politique de normalisation du climat sociopolitique, il cite les actions menées par le régime en vue de relancer le pays. « Il y a une réelle volonté du gouvernement à aller à la réconciliation. Cela se démontre par des actes forts tels que la visite du chef de l’Etat dans toutes les régions du pays, à commencer par la région qui a payé le plus lourd tribut, c’est-à-dire l’Ouest ; il a appelé au retour des exilés », a-t-il énuméré. Ensuite, il a rappelé que « toutes les institutions républicaines s’y impliquent » pour la pacification du pays. « Le gouvernement a ouvert un dialogue avec le Fpi. Le Rdr a rencontré le Fpi. Le pouvoir judiciaire a joué son rôle, en libérant plusieurs prisonniers pro-Gbagbo », a énoncé le président de l’Assemblée. En somme, il a fait un tour d’horizon des évènements qui auront marqué la période 2011-2013.
Bidi Ignace
Guillaume Soro est formel : « A chaque jour suffit sa peine. Finissons 2015 d’abord (…) Nous devons travailler pour que le président Alassane Ouattara soit élu brillamment, et dès le premier tour, en 2015 (…) Pour le reste, je suis un homme de mission. 2015, c’est la réélection de Ouattara, il n’est pas encore question de 2020 ». Ces propos, le président de l’Assemblée nationale les a tenus sur le plateau de la télévision Vox africa, jeudi soir. Dans la diffusion de la seconde partie d’une interview enregistrée la semaine dernière. ‘’L’invité spécial ‘’, (intitulé de la rubrique dans laquelle il a intervenu), a commenté l’actualité nationale, vue sous plusieurs angles. Réconciliation, justice post-crise, leadership, élection présidentielle 2010 … Ainsi, insistant sur le rôle qu’il joue dans la perspective 2015, il a rappelé qu’il n’est pas en conflit avec qui que ce soit. Contrairement aux supputations qui l’opposent au ministre de l’Intérieur, il travaille en symbiose avec de dernier, a-t-il indiqué. Guillaume Soro a même tenu à rassurer à ce propos par cette profession de foi : «Avant de venir ce matin sur votre plateau, j’ai eu Hamed Bakayoko au téléphone. C’est un frère et nous travaillons tous les deux à la réélection du président Alassane Ouattara, en 2015. Quant aux autres, nous avons plus de vingt ans de lutte et ce n’est pas des écrits de presse qui viendront nous séparer ». De même, le numéro un du Parlement ivoirien écarte l’idée selon laquelle il contrôlerait les anciens chefs militaires des Forces nouvelles, même après son accession à la présidence de l’Assemblée nationale. Il a déclaré n’avoir aucune influence sur ces chefs militaires. Mieux, l’ex-patron des Fn maintient qu’il ne lui appartient pas d’interférer dans la justice. Ainsi, « pour ce qui est de leur sanction, il ne revient pas à un président de l’Assemblée nationale d’en décider (car) l’Etat est organisé». C’est par le même respect pour la séparation des pouvoirs qu’il dit observer comme tout citoyen le déroulement de l’affaire ‘’le procureur contre Laurent Gbagbo‘’ à la Cour pénale internationale. « Si M. Gbagbo avait emprunté la voie de la sagesse, il ne serait pas à la Cpi. Nous voulons l’éclosion de la vérité. Si nous jugions Gbagbo en Côte d’Ivoire, vous diriez que notre justice est impartiale…En outre, la Côte d’Ivoire se félicitera de la décision de la Cpi. Pour aider la démocratie, il faut qu’il existe une telle justice pour ceux qui briment leur peuple », a-t-il commenté, alors qu’il donne les raisons pour lesquelles l’ex-chef d’Etat est détenu à La Haye. Pour ce qui est de la politique de normalisation du climat sociopolitique, il cite les actions menées par le régime en vue de relancer le pays. « Il y a une réelle volonté du gouvernement à aller à la réconciliation. Cela se démontre par des actes forts tels que la visite du chef de l’Etat dans toutes les régions du pays, à commencer par la région qui a payé le plus lourd tribut, c’est-à-dire l’Ouest ; il a appelé au retour des exilés », a-t-il énuméré. Ensuite, il a rappelé que « toutes les institutions républicaines s’y impliquent » pour la pacification du pays. « Le gouvernement a ouvert un dialogue avec le Fpi. Le Rdr a rencontré le Fpi. Le pouvoir judiciaire a joué son rôle, en libérant plusieurs prisonniers pro-Gbagbo », a énoncé le président de l’Assemblée. En somme, il a fait un tour d’horizon des évènements qui auront marqué la période 2011-2013.
Bidi Ignace