Il avait déjà promis leur trouver des postes au plus vite. Hier encore, Gnamien Konan a rassuré les fonctionnaires désœuvrés.
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative avait du pain sur la planche, hier. En recevant les fonctionnaires sans poste dans son cabinet au Plateau, Gnamien Konan a débattu avec ces derniers sur les différents services où ils désiraient désormais travailler. Dans le lot des visiteurs, des ex-directeurs de cabinet, des anciens responsables d’administration dont Tibet Bi Ballo, auparavant directeur des affaires maritimes et portuaires. Aujourd’hui sans poste, il s’est dit frustré. « Je peux servir n’importe où monsieur le ministre », s’est-il montré disponible. Quand d’autres avant lui dénonçaient plutôt cette mauvaise politique qui consiste à mettre des personnes compétentes à l’écart afin de travailler avec d’autres, alors que leur expérience peut toujours servir dans le même département. Parmi eux, Tuo N., ancien directeur de cabinet au ministère du Transport et qui se tourne les pouces à la maison. Le plus triste, a-t-il ajouté, c’est de ne pas trouver de véritables points de chute à ces personnes qui ont tout sacrifié pour l’administration publique. « Quand on a servi dans un secteur et qu’on n’est plus à la tête, il faut y rester pour partager son expérience », s’est exprimé le fonctionnaire proche de la retraite. Soutenu par les nombreux ingénieurs, inspecteurs de finances sans poste eux-aussi, M. Tuo a demandé au ministre d’intégrer des réformes afin que ce genre de choses cesse. Plus jamais ça, a-t-il indiqué. Gnamien Konan a tout d’abord expliqué qu’il n’a pas le pouvoir d’exiger à un collègue du gouvernement de reprendre un ancien chef de cabinet. Tout ce qui relève des nominations, précisera-t-il ensuite, ne peut être pris en compte dans son programme d’affectation des fonctionnaires sans poste. Les préfets et sous-préfets sans poste l’ont bien compris. Lors de leurs échanges avec le ministre, ils ont accepté son plan de les réaffecter dans des cabinets où leurs plumes, dit-il, seront très utiles. Les ingénieurs en travaux publics, les inspecteurs en finance sur le carreau, regagneront pour certains leurs ministères d’origine et pour d’autres, des postes dans l’administration où ils désirent travailler désormais. Gnamien Konan a promis à ses visiteurs qu’il adressera des courriers aux différents ministères concernés. Une communication sera faite lors du conseil des ministres. En attendant, l’ex-directeur général de la Douane accepte de recevoir les fonctionnaires sans poste à son bureau pour discuter des cas particuliers.
Raphaël Tanoh
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative avait du pain sur la planche, hier. En recevant les fonctionnaires sans poste dans son cabinet au Plateau, Gnamien Konan a débattu avec ces derniers sur les différents services où ils désiraient désormais travailler. Dans le lot des visiteurs, des ex-directeurs de cabinet, des anciens responsables d’administration dont Tibet Bi Ballo, auparavant directeur des affaires maritimes et portuaires. Aujourd’hui sans poste, il s’est dit frustré. « Je peux servir n’importe où monsieur le ministre », s’est-il montré disponible. Quand d’autres avant lui dénonçaient plutôt cette mauvaise politique qui consiste à mettre des personnes compétentes à l’écart afin de travailler avec d’autres, alors que leur expérience peut toujours servir dans le même département. Parmi eux, Tuo N., ancien directeur de cabinet au ministère du Transport et qui se tourne les pouces à la maison. Le plus triste, a-t-il ajouté, c’est de ne pas trouver de véritables points de chute à ces personnes qui ont tout sacrifié pour l’administration publique. « Quand on a servi dans un secteur et qu’on n’est plus à la tête, il faut y rester pour partager son expérience », s’est exprimé le fonctionnaire proche de la retraite. Soutenu par les nombreux ingénieurs, inspecteurs de finances sans poste eux-aussi, M. Tuo a demandé au ministre d’intégrer des réformes afin que ce genre de choses cesse. Plus jamais ça, a-t-il indiqué. Gnamien Konan a tout d’abord expliqué qu’il n’a pas le pouvoir d’exiger à un collègue du gouvernement de reprendre un ancien chef de cabinet. Tout ce qui relève des nominations, précisera-t-il ensuite, ne peut être pris en compte dans son programme d’affectation des fonctionnaires sans poste. Les préfets et sous-préfets sans poste l’ont bien compris. Lors de leurs échanges avec le ministre, ils ont accepté son plan de les réaffecter dans des cabinets où leurs plumes, dit-il, seront très utiles. Les ingénieurs en travaux publics, les inspecteurs en finance sur le carreau, regagneront pour certains leurs ministères d’origine et pour d’autres, des postes dans l’administration où ils désirent travailler désormais. Gnamien Konan a promis à ses visiteurs qu’il adressera des courriers aux différents ministères concernés. Une communication sera faite lors du conseil des ministres. En attendant, l’ex-directeur général de la Douane accepte de recevoir les fonctionnaires sans poste à son bureau pour discuter des cas particuliers.
Raphaël Tanoh