ABIDJAN -- La Côte d'Ivoire a engagé une "guerre" contre l'orpaillage illicite qui a cours dans plusieurs régions du pays, a appris Xinhua mercredi auprès des autorités sécuritaires et minières.
Les forces de sécurité ont procédé à l'interpellation de plusieurs orpailleurs clandestins à Ferkéssédougou (nord) et plusieurs autres zones du pays.
Selon un officier, la traque aux clandestins qui pullulent de plus en plus, se fera "sans état d'âme".
Lors d'un conseil des ministres, le gouvernement ivoirien avait ordonné la fermeture de tous les sites d'exploitation artisanale de l'or non autorisés en vue d'en "assurer la maîtrise et les conséquences".
Les autorités ont ainsi dénoncé un orpaillage qui s'exerce "dans la plus grande illégalité et en dehors des règles de l'art du métier, avec l'utilisation de produits toxiques et polluants tels que le mercure et le cyanure".
A l'issue d'un affrontement sanglant en juillet dernier entre orpailleurs artisanaux allogènes et autochtones à Angovia (centre- ouest, département de Bouaflé) qui avait fait trois morts, le ministre en charge de la Défense Paul Koffi Koffi avait rappelé l'existence d'un code minier en Côte d'ivoire qui régit l'exploitation de l'or et a demandé aux orpailleurs clandestins de suivre la procédure en se faisant enregistrer au ministère en charge des Mines.
"On ne vous empêche pas d'exploiter l'or mais celui qui ne suit pas la procédure s'expose à la loi et à des sanctions pécuniaires, pénales et j'en passe", avait-t-il prévenu, ajoutant que les sociétés minières installées dans les régions peuvent également déposer plainte contre tous ceux qui exploitent illicitement leur périmètre.
La problématique de l'orpaillage illicite se pose avec acuité avec acuité avec l'existence de sites clandestins qui enregistrent parfois des drames suite aux éboulements ou aux conflits.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont recommandé que l'activité d'orpaillage soit "organisée et encadrée" pour être à terme "une activité formelle, légale, qui utilise les techniques internationalement acceptées et tenant compte des critères recommandés sur le plan social et environnemental".
Les forces de sécurité ont procédé à l'interpellation de plusieurs orpailleurs clandestins à Ferkéssédougou (nord) et plusieurs autres zones du pays.
Selon un officier, la traque aux clandestins qui pullulent de plus en plus, se fera "sans état d'âme".
Lors d'un conseil des ministres, le gouvernement ivoirien avait ordonné la fermeture de tous les sites d'exploitation artisanale de l'or non autorisés en vue d'en "assurer la maîtrise et les conséquences".
Les autorités ont ainsi dénoncé un orpaillage qui s'exerce "dans la plus grande illégalité et en dehors des règles de l'art du métier, avec l'utilisation de produits toxiques et polluants tels que le mercure et le cyanure".
A l'issue d'un affrontement sanglant en juillet dernier entre orpailleurs artisanaux allogènes et autochtones à Angovia (centre- ouest, département de Bouaflé) qui avait fait trois morts, le ministre en charge de la Défense Paul Koffi Koffi avait rappelé l'existence d'un code minier en Côte d'ivoire qui régit l'exploitation de l'or et a demandé aux orpailleurs clandestins de suivre la procédure en se faisant enregistrer au ministère en charge des Mines.
"On ne vous empêche pas d'exploiter l'or mais celui qui ne suit pas la procédure s'expose à la loi et à des sanctions pécuniaires, pénales et j'en passe", avait-t-il prévenu, ajoutant que les sociétés minières installées dans les régions peuvent également déposer plainte contre tous ceux qui exploitent illicitement leur périmètre.
La problématique de l'orpaillage illicite se pose avec acuité avec acuité avec l'existence de sites clandestins qui enregistrent parfois des drames suite aux éboulements ou aux conflits.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont recommandé que l'activité d'orpaillage soit "organisée et encadrée" pour être à terme "une activité formelle, légale, qui utilise les techniques internationalement acceptées et tenant compte des critères recommandés sur le plan social et environnemental".