Abidjan, La phase de répression de la mesure d’interdiction de fumer dans les lieux publics, prise par le gouvernement ivoirien, va bientôt démarrer, a appris, jeudi, l’AIP auprès d’un expert du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, à l’occasion d’un atelier de plaidoyer pour un changement de la taxation du tabac en Afrique de l’ouest.
"Bientôt nous allons passer à une phase de répression qui tient juste à la prise d’un arrêté qui va nous permettre de passer à cette étape", a averti Dr Essoh Michel du ministère de la santé, non sans rappeler que c’est en 2012, que le gouvernement a pris un décret qui interdit de fumer dans les lieux publics et les transports en commun.
Une phase de sensibilisation a suivi la prise de cette mesure, afin d’en montrer l’opportunité aux aux populations en général et aux fumeurs en particulier. Dr Essoh a révélé qu’en dépit de cette sensibilisation la situation est "préoccupante" en Côte d’Ivoire du fait de la longue crise.
Selon l’expert, le gouvernement ivoirien a donc pris certaines mesures notamment en termes de taxation avec des droits d’assise sur le tabac qui varient de 25% à 35% auxquels s’ajoutent une taxe de solidarité et une autre qui bénéficie à la lutte contre le tabagisme.
Il a préconisé l’adoption d’une loi spécifique, anti-tabac, devant porter cette lutte et exhorté à ratifier le protocole pour l’élimination du commerce illicite, dénonçant à cet effet la forte influence de la publicité en faveur des produits du tabac. Selon Dr Essoh la convention cadre de la lutte anti-tabac connait des insuffisances en Côte d’Ivoire au plan réglementaire et juridique. C’est pourquoi il encourage le gouvernement à faire plus d’efforts.
La Côte d’Ivoire enregistre 5000 décès annuels dus au tabac, selon une étude réalisée en 2005, avec un taux de prévalence de 14,6% pour une population dont l’âge varie entre 15 à 49 ans, d’après des statistiques de 2013.
(AIP)
kkf/ask
"Bientôt nous allons passer à une phase de répression qui tient juste à la prise d’un arrêté qui va nous permettre de passer à cette étape", a averti Dr Essoh Michel du ministère de la santé, non sans rappeler que c’est en 2012, que le gouvernement a pris un décret qui interdit de fumer dans les lieux publics et les transports en commun.
Une phase de sensibilisation a suivi la prise de cette mesure, afin d’en montrer l’opportunité aux aux populations en général et aux fumeurs en particulier. Dr Essoh a révélé qu’en dépit de cette sensibilisation la situation est "préoccupante" en Côte d’Ivoire du fait de la longue crise.
Selon l’expert, le gouvernement ivoirien a donc pris certaines mesures notamment en termes de taxation avec des droits d’assise sur le tabac qui varient de 25% à 35% auxquels s’ajoutent une taxe de solidarité et une autre qui bénéficie à la lutte contre le tabagisme.
Il a préconisé l’adoption d’une loi spécifique, anti-tabac, devant porter cette lutte et exhorté à ratifier le protocole pour l’élimination du commerce illicite, dénonçant à cet effet la forte influence de la publicité en faveur des produits du tabac. Selon Dr Essoh la convention cadre de la lutte anti-tabac connait des insuffisances en Côte d’Ivoire au plan réglementaire et juridique. C’est pourquoi il encourage le gouvernement à faire plus d’efforts.
La Côte d’Ivoire enregistre 5000 décès annuels dus au tabac, selon une étude réalisée en 2005, avec un taux de prévalence de 14,6% pour une population dont l’âge varie entre 15 à 49 ans, d’après des statistiques de 2013.
(AIP)
kkf/ask
