Le Premier ministre ivoirien, M. Daniel Kablan Duncan a procédé hier jeudi 13 février 2014 à l’ouverture de la 19ème session du Conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance sociale (CIPRES). L’évènement qui a eu lieu à la salle des fêtes de l’hôtel Ivoire et qui s’achève aujourd’hui vendredi 14 février, réuni 15 ministres des Etats membres et plus de 80 experts des organismes en charge de la prévoyance sociale.
Lors de son discours inaugural, M. Kablan Duncan a indiqué que cette rencontre, consécutive à la célébration des vingt (20) ans d’existence de la CIPRES, coïncide avec la volonté politique affirmée des Chefs d’Etat à renforcer les actions visant à lutter contre la pauvreté et la précarité, au nombre desquelles la prévoyance sociale. Pour lui, il appartient d’orienter désormais les réflexions et les actions vers la gestion collective et solidaire des risques sociaux pour vaincre la précarité et la vulnérabilité. En un mot, la pauvreté d’une frange plus ou moins large des populations. « En effet, les régimes légaux du secteur formel couvrent à peine 10 % de la population. Cette situation est affligeante et nous place face au défi urgent d’ériger un système de protection sociale plus inclusif, plus complet et plus efficace, dont le champ d’application intègre les populations actives des secteurs agricoles, informels et les travailleurs dits indépendants ». Pour Danniel Kablan Ducan, c’est dans ce cadre en Côte d’Ivoire que s’inscrivent la mise sur pied de la Couverture maladie universelle (CMU) et les reformes à la Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (CGRAE), à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et à la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de Côte d’Ivoire (MUGEFCI). Toutes ces reformes s’inscrivent dans la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS). Le Premier ministre ivoirien, professe que l’économie et le social sont intimement liés. Car, sans croissance économique, il n’y a pas d’emplois. Et s’il n’y a pas d’emplois pour les populations actives, la stabilité politique et la paix sociale sont fragilisées. Il a exhorté la Conférence à contribuer à développer les échanges et le brassage de nos populations, véhiculant ainsi l’esprit d’initiative et le dynamisme nécessaire pour soutenir la création de la richesse dans notre espace sous régional. Avant M. Kablan Duncan, c’est le ministre congolais Florent Ntsiba, Président en exercice du Conseil qui a présenté les objectifs de cette session. Il s’agit, de fixer le règlement intérieur, de veiller à l’obligation pour les Etats membres de s’exécuter sur les accords, de définir la politique en matière de formation. Il faut dire qu’à l’issue de la 19ème session, c’est la Côte d’Ivoire à travers le ministre Moussa Dosso qui assurera la présidence du Conseil.
Olivier Guédé
Lors de son discours inaugural, M. Kablan Duncan a indiqué que cette rencontre, consécutive à la célébration des vingt (20) ans d’existence de la CIPRES, coïncide avec la volonté politique affirmée des Chefs d’Etat à renforcer les actions visant à lutter contre la pauvreté et la précarité, au nombre desquelles la prévoyance sociale. Pour lui, il appartient d’orienter désormais les réflexions et les actions vers la gestion collective et solidaire des risques sociaux pour vaincre la précarité et la vulnérabilité. En un mot, la pauvreté d’une frange plus ou moins large des populations. « En effet, les régimes légaux du secteur formel couvrent à peine 10 % de la population. Cette situation est affligeante et nous place face au défi urgent d’ériger un système de protection sociale plus inclusif, plus complet et plus efficace, dont le champ d’application intègre les populations actives des secteurs agricoles, informels et les travailleurs dits indépendants ». Pour Danniel Kablan Ducan, c’est dans ce cadre en Côte d’Ivoire que s’inscrivent la mise sur pied de la Couverture maladie universelle (CMU) et les reformes à la Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (CGRAE), à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et à la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de Côte d’Ivoire (MUGEFCI). Toutes ces reformes s’inscrivent dans la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS). Le Premier ministre ivoirien, professe que l’économie et le social sont intimement liés. Car, sans croissance économique, il n’y a pas d’emplois. Et s’il n’y a pas d’emplois pour les populations actives, la stabilité politique et la paix sociale sont fragilisées. Il a exhorté la Conférence à contribuer à développer les échanges et le brassage de nos populations, véhiculant ainsi l’esprit d’initiative et le dynamisme nécessaire pour soutenir la création de la richesse dans notre espace sous régional. Avant M. Kablan Duncan, c’est le ministre congolais Florent Ntsiba, Président en exercice du Conseil qui a présenté les objectifs de cette session. Il s’agit, de fixer le règlement intérieur, de veiller à l’obligation pour les Etats membres de s’exécuter sur les accords, de définir la politique en matière de formation. Il faut dire qu’à l’issue de la 19ème session, c’est la Côte d’Ivoire à travers le ministre Moussa Dosso qui assurera la présidence du Conseil.
Olivier Guédé