Korhogo. Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a procédé mercredi au lancement d’un projet de production de banane de douce dans le village Nabédjakaha, situé à 25 km de de Niakaramadougou (Centre, région du Hambol), une initiative visant à permettre la culture de la banane dans le nord de la Côte d’Ivoire.
"Après donc Subiakro dans le district de Yamousoukro, Famienkro dans le département de Prikro et Odienné, je suis particulièrement heureux de procéder au lancement, ce jour à Nabédjakaha, en bordure du fleuve Bandama, du projet de création de plantations de banane", a déclaré M. Duncan, précisant que ce programme a un coût initial de 4,9 milliards de FCFA.
Il s’agit, selon lui, de relancer le secteur agricole villageois et redynamiser l’économie rurale dans le nord du pays.
Pour cette première phase, le projet s’étendra sur une superficie totale de 250 à 300 hectares, pour atteindre plus tard 500 hectares, avec une production à terme de 21.000 tonnes de banane à l’exportation.
Le Premier ministre qui a félicité le promoteur du projet, en l’occurrence le président de l’Organisation des producteurs–exportateurs de banane, ananas, de mangue et des autres fruits de Côte d’Ivoire (Obamci), Jean Marie Kacou Gervais, a souligné que ce lancement permettra de convaincre les plus sceptiques quant à la possibilité de cultiver la banane dans le nord.
Daniel Kablan Duncan a estimé que le nord du pays est aussi propice au développement de l’agriculture moderne et rentable.
Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a pour sa part souligné que la mise en œuvre de la stratégie sur la production de la banane a permis d’accroître la production nationale, estimée à ce jour à 260 000 tonnes.
Ce chiffre, a-t-il ajouté, a permis à la Côte d’ivoire, depuis 2013, d’occuper le rang de premier producteur et exportateur africain de banane devant le Cameroun, pour la première fois.
La filière de banane dessert constitue un maillon important dans la relance agricole en Côte d’ Ivoire. Cette filière contribue à environ 3% du PIB national et 8 à 10 % PIB agricole. La production de banane se situe à environ 260 000 tonnes par an dont 80% exporté vers le marché de l’Union européenne et 10% dans la sous-région.
(AIP)
apk/tm/cmas
"Après donc Subiakro dans le district de Yamousoukro, Famienkro dans le département de Prikro et Odienné, je suis particulièrement heureux de procéder au lancement, ce jour à Nabédjakaha, en bordure du fleuve Bandama, du projet de création de plantations de banane", a déclaré M. Duncan, précisant que ce programme a un coût initial de 4,9 milliards de FCFA.
Il s’agit, selon lui, de relancer le secteur agricole villageois et redynamiser l’économie rurale dans le nord du pays.
Pour cette première phase, le projet s’étendra sur une superficie totale de 250 à 300 hectares, pour atteindre plus tard 500 hectares, avec une production à terme de 21.000 tonnes de banane à l’exportation.
Le Premier ministre qui a félicité le promoteur du projet, en l’occurrence le président de l’Organisation des producteurs–exportateurs de banane, ananas, de mangue et des autres fruits de Côte d’Ivoire (Obamci), Jean Marie Kacou Gervais, a souligné que ce lancement permettra de convaincre les plus sceptiques quant à la possibilité de cultiver la banane dans le nord.
Daniel Kablan Duncan a estimé que le nord du pays est aussi propice au développement de l’agriculture moderne et rentable.
Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a pour sa part souligné que la mise en œuvre de la stratégie sur la production de la banane a permis d’accroître la production nationale, estimée à ce jour à 260 000 tonnes.
Ce chiffre, a-t-il ajouté, a permis à la Côte d’ivoire, depuis 2013, d’occuper le rang de premier producteur et exportateur africain de banane devant le Cameroun, pour la première fois.
La filière de banane dessert constitue un maillon important dans la relance agricole en Côte d’ Ivoire. Cette filière contribue à environ 3% du PIB national et 8 à 10 % PIB agricole. La production de banane se situe à environ 260 000 tonnes par an dont 80% exporté vers le marché de l’Union européenne et 10% dans la sous-région.
(AIP)
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