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Économie Publié le jeudi 20 février 2014 | APA

La filière banane de dessert contribue à 3% au PIB ivoirien, selon le PM Kablan Duncan

© APA Par mike Yao
17ème congrès de l`association africaine de l`eau : cérémonie d`ouverture
Lundi 17 février 2014. Hôtel Ivoire d`Abidjan. Le premier ministre, M. Daniel Kablan Duncan a procédé à la coupure de ruban du 17ème congrès de l`Association africaine de l`eau (AAE) sur le thème "Mobilisation des ressources et gouvernance de l`eau et de l`assainissement en Afrique", qui se tiendra du 17 au 20 février 2014 à Abidjan. Photo: le premier ministre , Daniel Kablan Duncan
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des finances et du budget, Daniel Kablan Duncan, a lancé, mercredi, à Nabédjakaha, dans la région du Hambol (500 km au Centre-nord du pays), le projet « la bananière du Bandama », révélant, pour la circonstance que la filière banane de dessert contribue à 3% au Produit intérieur brut (PIB) national.

« Dans la politique de relance de l'agriculture, la filière banane de dessert constitue un maillon primordial. Cette filière contribue à environ 3% au PIB national et 8 à 10% au PIB agricole. La production de banane se situe à environ 260 000 tonnes par an, dont 80% exportés vers le marché de l'Union Européenne et 10% dans la sous-région », a déclaré le chef du gouvernement ivoirien.

Rappelant les différents projets agricoles et de développement rural en 2013, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a indiqué qu'à travers le Programme national d'investissement agricole (PNIA 2012-2016), se concrétise l'engagement du Chef de l'Etat d'accroître substantiellement les investissements pour la modernisation du secteur agricole et la pleine valorisation de son potentiel pour la croissance et l'emploi.

Cependant, a-t-il estimé, la filière ivoirienne de banane fait face à plusieurs défis dont le manque de compétitivité internationale, surtout depuis la libéralisation du marché européen à la fin des années 1990 et la disparition des petits producteurs très vulnérables face à la concurrence.

« Pour relever ces défis, notre pays s'est doté d'une nouvelle stratégie de développement de la banane dessert, pour la période 2010-2019, avec l'appui de l'Union Européenne. Dans ce contexte, je voudrais me féliciter de l'innovation que nous apporte le projet de culture de la banane fruit en zone de savane, pour convaincre les plus sceptiques quant à la faisabilité d'un tel projet », a poursuivi M. Duncan.

« Le Nord de notre pays, également, propice au développement d'une agriculture moderne et rentable peut attirer et recevoir d'importants investissements pour la création de valeurs ajoutées locales ainsi que de nombreux emplois stables pour les jeunes et pour les femmes », a souligné Daniel Kablan Duncan

Par ailleurs, selon le Premier ministre Duncan, le projet « la bananière du Bandama » revêt une importance toute particulière, car il est en ligne avec la grande ambition de développement agricole de la Côte d'Ivoire traduit dans le PNIA d'un coût total de 2040 milliards de FCFA d'ici à 2016 et financé à hauteur de 60% par le secteur privé.

« Ce projet innovant s'inscrit dans une vision de modernisation de notre agriculture, grâce aux techniques culturales mises en place. En outre, il permettra, avec l'introduction de la production de bananes dans le Nord de la Côte d'Ivoire, une diversification des productions agricoles que sont traditionnellement le coton et l'anacarde, actuels principaux produits d'exportation » s'est-il réjoui.

Le projet «la bananière de Bandama » prévoit la création de 450 hectares de plantations villageoises, à côté des 50 hectares réalisés par l'Organisation des producteurs exportateurs de bananes, d'ananas, de mangues et autres fruits d'exportation de Côte d'Ivoire (OBAM-CI), soit un total de 500 hectares. La production totale attendue est de 21 000 tonnes de bananes de haute qualité, principalement destinée à l'exportation, dont une part en production biologique.

« Toutes les activités qui seront développées autour de ce projet permettront de créer plus de sept cent (700) emplois directs et permanents avec des retombées économiques, au bénéfice de plus de quatre mille (4 000) personnes. A cela s'ajoutent, les réalisations d'infrastructures sociales, notamment des logements, des dispensaires et des écoles », a conclu M. Duncan.
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