Le mercredi 12 février 2014, les concepteurs du projet aéorocité se sont heurté à l’opposition des occupations des lieux.
L’information a été livrée le samedi 22 février 2014 à travers une conférence de presse animée par M. Ghislain Oumé Mimba, qui avait à ses côtés les chefs coutumier des populations de la route de Bassam. M. Oumé Mimba est le président de la Fédération des structures et mouvements de développement de Côte d’Ivoire (Fsmdci), une faitière dont l’objectif principal est de contribuer à l’instauration d’un état de droit, de justice et de paix. Saisie de cette situation, la Fsmdci a mis sur pied le projet ‘’justice et droit au logement’’ pour défendre les quelques 30.000 habitants concernés par le déguerpissement
Projet Aérocité
C’est M. Oumé Mimba qui a présenté le projet Aérocité. Il a rappelé que l’objectif du Président Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent passe nécessairement par la mise en place d’infrastructures adéquates répondant aux normes internationales. Ainsi, à travers Aérocité, le ministère des Transports avec un partenariat français va déployer le projet sur une zone de 3.700 ha depuis le mur de l’aéroport jusqu’au lycée municipale de Gonzague ville. Ce projet adopté en conseil des ministres et promu au salon ICI Côte d’Ivoire 2014 devra permettre la construction d’hôtels de standing, de centres commerciaux modernes, d’appartements de luxe et des infrastructures permettant de faciliter les déplacements avec des moyens de transport confortables. « Nous ne contestons pas ce projet. Car, nous savons que le site est propriété de l’Etat. Mais l’Etat, c’est aussi nous. Ce que nous demandons, ce sont des négociations afin de permettre la dé-classification de ce site pour permettre à certains de devenir propriétaire », assure Oumé Mimba.
Des résidents présents depuis 70 ans
Selon Nanan M’Bé Kouassi, chef des chefs des populations de la route de Bassam présent à cette conférence de presse, certains sont venus sur ce site il y a de cela 70 ans. Et de confirmer que le projet Aérocité a été décidé dans les années 70 sous le Président Houphouët-Boigny. « Ce dernier avait dans un premier temps voulu nous déloger. Mais après enquête, il s’est aperçu que ce sont des pauvres qui vivaient dans cette zone. Alors, il décida de nous laisser tranquille. En 2005, Gbagbo a ordonné aussi notre déguerpissement. Quand nous l’avons rencontré il a décidé de lui-même de vérifier la situation. Lui aussi a eu pitié de nous. Mais aujourd’hui, les portes de ce gouvernement nous sont hermétiquement fermées. Sans nous écouter, il décide de nous expulser des maisons que nous occupons depuis des dizaine d’années », raconte-t-il. Et de s’interroger en ces termes « comment un Etat peut briller quand ces populations souffrent ? ». Pour lui, le droit à un logement décent doit être reconnu et accentué par l’Etat ivoirien. Aussi, le projet justice et droit au logement, initié par Oumé Mimba doit permettre d’encadrer les populations pour la reconnaissance de ce droit au logement en utilisant les voies de recours légales à travers la mise sur pied de conseils juridiques composés de notaires, d’huissiers et d’Avocats.
Olivier Guédé
L’information a été livrée le samedi 22 février 2014 à travers une conférence de presse animée par M. Ghislain Oumé Mimba, qui avait à ses côtés les chefs coutumier des populations de la route de Bassam. M. Oumé Mimba est le président de la Fédération des structures et mouvements de développement de Côte d’Ivoire (Fsmdci), une faitière dont l’objectif principal est de contribuer à l’instauration d’un état de droit, de justice et de paix. Saisie de cette situation, la Fsmdci a mis sur pied le projet ‘’justice et droit au logement’’ pour défendre les quelques 30.000 habitants concernés par le déguerpissement
Projet Aérocité
C’est M. Oumé Mimba qui a présenté le projet Aérocité. Il a rappelé que l’objectif du Président Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent passe nécessairement par la mise en place d’infrastructures adéquates répondant aux normes internationales. Ainsi, à travers Aérocité, le ministère des Transports avec un partenariat français va déployer le projet sur une zone de 3.700 ha depuis le mur de l’aéroport jusqu’au lycée municipale de Gonzague ville. Ce projet adopté en conseil des ministres et promu au salon ICI Côte d’Ivoire 2014 devra permettre la construction d’hôtels de standing, de centres commerciaux modernes, d’appartements de luxe et des infrastructures permettant de faciliter les déplacements avec des moyens de transport confortables. « Nous ne contestons pas ce projet. Car, nous savons que le site est propriété de l’Etat. Mais l’Etat, c’est aussi nous. Ce que nous demandons, ce sont des négociations afin de permettre la dé-classification de ce site pour permettre à certains de devenir propriétaire », assure Oumé Mimba.
Des résidents présents depuis 70 ans
Selon Nanan M’Bé Kouassi, chef des chefs des populations de la route de Bassam présent à cette conférence de presse, certains sont venus sur ce site il y a de cela 70 ans. Et de confirmer que le projet Aérocité a été décidé dans les années 70 sous le Président Houphouët-Boigny. « Ce dernier avait dans un premier temps voulu nous déloger. Mais après enquête, il s’est aperçu que ce sont des pauvres qui vivaient dans cette zone. Alors, il décida de nous laisser tranquille. En 2005, Gbagbo a ordonné aussi notre déguerpissement. Quand nous l’avons rencontré il a décidé de lui-même de vérifier la situation. Lui aussi a eu pitié de nous. Mais aujourd’hui, les portes de ce gouvernement nous sont hermétiquement fermées. Sans nous écouter, il décide de nous expulser des maisons que nous occupons depuis des dizaine d’années », raconte-t-il. Et de s’interroger en ces termes « comment un Etat peut briller quand ces populations souffrent ? ». Pour lui, le droit à un logement décent doit être reconnu et accentué par l’Etat ivoirien. Aussi, le projet justice et droit au logement, initié par Oumé Mimba doit permettre d’encadrer les populations pour la reconnaissance de ce droit au logement en utilisant les voies de recours légales à travers la mise sur pied de conseils juridiques composés de notaires, d’huissiers et d’Avocats.
Olivier Guédé