La publication samedi dernier, de notre enquête sur les tensions entre le personnel et le directeur de l’hôpital de Sikensi, n’a pas laissé indifférent le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida. Mme Raymonde Goudou Coffie, en charge de ce département ministériel, y a dépêché, hier, une délégation conduite par la Directrice générale adjointe de la Santé, Dr. Clarisse Kouassy pour rencontrer le personnel de l’hôpital, la directrice régionale de la santé, et le directeur départemental de la Santé, en présence du préfet. Selon nos sources, Mme le ministre aurait joint les autorités administratives, samedi, alors qu’elle venait de prendre connaissance du contenu de l’article, pour leur annoncer l’arrivée de cette délégation pour une rencontre avec l’ensemble du personnel. Une réunion de crise qui s’est présentée comme une instruction à l’effet de comprendre réellement ce qui se passe dans cet hôpital.
La parole a été donnée à tout le monde pour s’expliquer sur la crise qui prévaut. En évoquant les «dessous de cette crise», il faut le dire, notre enquête, qui s’est heurtée au refus de certaines personnes ressources de se prononcer, a tout de même eu le mérite d’attirer l’attention du ministère de la Santé sur la crise. Ce qui participe à la manifestation de la vérité sur la crise et augure à la fois de son dénouement rapide. Car tant qu’elle perdure (la crise), du fait d’une administration très souvent nonchalante dans la prise de ses responsabilités, ce sont les populations qui en font les frais. En s’y rendant donc, hier, à l’hôpital de Sikensi, les émissaires de Mme la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida n’ont pas eu qu’une rencontre à huis clos avec le personnel de la santé. Ils ont aussi eu, sous le coup de 14 heures, une rencontre avec la population.
Des échanges qui leur ont permis sans doute de prendre en compte leurs préoccupations quant au fonctionnement de l’hôpital, leur hôpital. En tout cas, on peut le dire, les pendules sont en train d’être mises à l’heure. Il faut espérer qu’en recevant les conclusions de cette mission, le ministère de la Santé qui l’a diligentée prenne dans les meilleurs délais les décisions qui s’imposent surtout que cette dissension plombe la bonne marche de l’hôpital.
Alexandre Lebel Ilboudo
La parole a été donnée à tout le monde pour s’expliquer sur la crise qui prévaut. En évoquant les «dessous de cette crise», il faut le dire, notre enquête, qui s’est heurtée au refus de certaines personnes ressources de se prononcer, a tout de même eu le mérite d’attirer l’attention du ministère de la Santé sur la crise. Ce qui participe à la manifestation de la vérité sur la crise et augure à la fois de son dénouement rapide. Car tant qu’elle perdure (la crise), du fait d’une administration très souvent nonchalante dans la prise de ses responsabilités, ce sont les populations qui en font les frais. En s’y rendant donc, hier, à l’hôpital de Sikensi, les émissaires de Mme la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida n’ont pas eu qu’une rencontre à huis clos avec le personnel de la santé. Ils ont aussi eu, sous le coup de 14 heures, une rencontre avec la population.
Des échanges qui leur ont permis sans doute de prendre en compte leurs préoccupations quant au fonctionnement de l’hôpital, leur hôpital. En tout cas, on peut le dire, les pendules sont en train d’être mises à l’heure. Il faut espérer qu’en recevant les conclusions de cette mission, le ministère de la Santé qui l’a diligentée prenne dans les meilleurs délais les décisions qui s’imposent surtout que cette dissension plombe la bonne marche de l’hôpital.
Alexandre Lebel Ilboudo