L’ensemble des syndicats du ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme a décidé d’entrer en grève les 4, 5 et 6 mars 2014. A cet effet, selon les syndicalistes, un préavis de grève a été adressé, depuis le lundi 24 février 2014, au ministre de tutelle, Mamadou Sanogo.
Ces syndicats exigent dans leur préavis, la signature d’un arrêté interministériel portant répartition de leur prime. Le principe de cette prime, selon eux, est fixé par le décret 94-528 du 21 septembre 1994, portant disposition à prendre pour permettre aux services spécialisés dudit ministère d’améliorer les conditions de la gestion des terrains urbains et la perception des droits sur les terrains et les constructions neuves. Ils dénoncent également la prime de 10.000 FCFA par mois qu’ils jugent dérisoire. Pourtant, à les en croire, les recettes cumulées du guichet unique d’Abidjan et celles de l’intérieur du pays s’élèveraient à près de 10 milliards FCFA. Ces syndicalistes s’insurgent contre le nombre de contractuels qu’ils estiment pléthoriques et dont le recrutement ne se justifie pas, selon eux. Ils indiquent en outre que les salaires de ces derniers sont exorbitants. Une situation qui, selon eux, sert de prétexte à leur tutelle pour rejeter leurs revendications.
Paul Kouakou
(Stagiaire)
Ces syndicats exigent dans leur préavis, la signature d’un arrêté interministériel portant répartition de leur prime. Le principe de cette prime, selon eux, est fixé par le décret 94-528 du 21 septembre 1994, portant disposition à prendre pour permettre aux services spécialisés dudit ministère d’améliorer les conditions de la gestion des terrains urbains et la perception des droits sur les terrains et les constructions neuves. Ils dénoncent également la prime de 10.000 FCFA par mois qu’ils jugent dérisoire. Pourtant, à les en croire, les recettes cumulées du guichet unique d’Abidjan et celles de l’intérieur du pays s’élèveraient à près de 10 milliards FCFA. Ces syndicalistes s’insurgent contre le nombre de contractuels qu’ils estiment pléthoriques et dont le recrutement ne se justifie pas, selon eux. Ils indiquent en outre que les salaires de ces derniers sont exorbitants. Une situation qui, selon eux, sert de prétexte à leur tutelle pour rejeter leurs revendications.
Paul Kouakou
(Stagiaire)