Le président de l’Assemblée nationale est depuis hier à Paris. Il a profité de son séjour pour rencontrer le président de la République, Alassane Ouattara. Dans cette lettre publiée hier sur son blog, Guillaume Soro donne les nouvelles fraiches sur l’état de santé du chef de l’Etat. Les nouvelles sont bonnes.
Chers Tous,
Arrivé ce matin à Paris. C'est non sans émotion et joie que j'ai retrouvé, en pleine forme, le Président Alassane Ouattara, que je n'avais pas revu depuis le dimanche 2 Février, date de son départ pour Paris.
Bien que j'aie régulièrement eu le Président de la République au téléphone et qu'il m'ait chargé de mille et une tâches, ça a été avec effusion que nous nous sommes étreints, ce jour à 13 heures.
Le Président de la République va bien et même très bien. Dieu merci. Il n'a pas perdu son humour bien connu de ses intimes, ni son acharnement au travail.
Diantre, tenez vous bien ! Venu pour lui souhaiter prompt rétablissement, le Président de la République a trouvé là une occasion pour me faire travailler. Je n'ai dû mon salut qu'à la subtile esquive de la Première Dame, Dominique Ouattara, venue à temps à mon secours. Sacré Président!
Alors, nous avons devisé joyeusement. Riant des ragots et autres folles rumeurs, à dessein, balancés à Abidjan pour servir la cause. De la fragilité des institutions. J'ai eu le sentiment que le PR ne voulait point me laisser partir et pourtant il le fallait !
De retour dans ma chambre d'hôtel, je repense à ces semaines dernières et les écrits de certains journaux ivoiriens. Une véritable danse de charognes. Je pense à la condition humaine. Je pense à nos traditions africaines. D'ordinaire dans nos villages, et je m'en souviens, on marquait du respect face à la maladie. On éprouvait de la compassion. Hélas comme si ces valeurs avaient disparu. Chinua Achebe avait raison: "Le Monde s'effondre !" Les temps ont bien changé. On désacralise tout. Et on ment sur tout.
Je suis venu à Paris. Et j'ai vu le Président Alassane Ouattara "en chair et en os", comme dirait l'autre. Comme d'habitude, il garde sa sérénité légendaire. Pressé de rentrer et de reprendre aussitôt le travail, ce travailleur infatigable que même la maladie n'arrête pas.
Je suis soulagé et je suis content d'avoir revu le Président, d'avoir revu l'aîné et surtout au mieux de sa convalescence qu'il ne veut point tabou.
Chers Tous,
Arrivé ce matin à Paris. C'est non sans émotion et joie que j'ai retrouvé, en pleine forme, le Président Alassane Ouattara, que je n'avais pas revu depuis le dimanche 2 Février, date de son départ pour Paris.
Bien que j'aie régulièrement eu le Président de la République au téléphone et qu'il m'ait chargé de mille et une tâches, ça a été avec effusion que nous nous sommes étreints, ce jour à 13 heures.
Le Président de la République va bien et même très bien. Dieu merci. Il n'a pas perdu son humour bien connu de ses intimes, ni son acharnement au travail.
Diantre, tenez vous bien ! Venu pour lui souhaiter prompt rétablissement, le Président de la République a trouvé là une occasion pour me faire travailler. Je n'ai dû mon salut qu'à la subtile esquive de la Première Dame, Dominique Ouattara, venue à temps à mon secours. Sacré Président!
Alors, nous avons devisé joyeusement. Riant des ragots et autres folles rumeurs, à dessein, balancés à Abidjan pour servir la cause. De la fragilité des institutions. J'ai eu le sentiment que le PR ne voulait point me laisser partir et pourtant il le fallait !
De retour dans ma chambre d'hôtel, je repense à ces semaines dernières et les écrits de certains journaux ivoiriens. Une véritable danse de charognes. Je pense à la condition humaine. Je pense à nos traditions africaines. D'ordinaire dans nos villages, et je m'en souviens, on marquait du respect face à la maladie. On éprouvait de la compassion. Hélas comme si ces valeurs avaient disparu. Chinua Achebe avait raison: "Le Monde s'effondre !" Les temps ont bien changé. On désacralise tout. Et on ment sur tout.
Je suis venu à Paris. Et j'ai vu le Président Alassane Ouattara "en chair et en os", comme dirait l'autre. Comme d'habitude, il garde sa sérénité légendaire. Pressé de rentrer et de reprendre aussitôt le travail, ce travailleur infatigable que même la maladie n'arrête pas.
Je suis soulagé et je suis content d'avoir revu le Président, d'avoir revu l'aîné et surtout au mieux de sa convalescence qu'il ne veut point tabou.