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Économie Publié le vendredi 28 février 2014 | Le Democrate

1ère Réunion ministérielle du Partenariat Mondial: L’Afrique adopte un plan commun

- Mesdames et Messieurs les Ministres et Chefs de délégations,

- Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques,
- Madame le Commissaire de l’Union Africaine,
- Monsieur le Directeur Pays du PNUD,
- Mesdames, Messieurs les représentants des institutions internationales et interafricaines,
- Mesdames et Messieurs les Représentants des institutions parlementaires,
- Mesdames et Messieurs les Représentants de la société civile, du Secteur Privé et des Collectivités Décentralisées,
- Honorables Invités, Mesdames, Messieurs,
Au terme de ces trois journées de consultations africaines, je voudrais faire l’économie d’un long discours suite à la présentation des synthèses des travaux faite par nos éminents experts.
Il me plait, au nom du Gouvernement ivoirien et en mon nom propre d’adresser mes vifs et chaleureux remerciements à l’ensemble des participants de Haut Niveau pour la qualité des réflexions et pour avoir investi tant d’effort et de temps.
Je tiens à exprimer notre approbation à l’ensemble des résolutions issues des Consultations Africaines d’Abidjan sur l’Efficacité du développement.
Honorables invités,
Je voudrais également exprimer à nouveau mon infinie gratitude à l’Union Africaine, au NEPAD et au PNUD pour l’honneur fait à la Côte d’Ivoire, à travers l’organisation de ce forum de Haut Niveau avant la rencontre mondiale de Mexico d’avril 2014.
Je me réjouis de la diversité de nos origines géographiques qui témoigne de l’intérêt que nos Gouvernements respectifs accordent à l’efficacité du développement.
Mesdames et Messieurs,
La question essentielle qui se pose à nous est celle de savoir ce que notre continent doit faire pour intensifier ses efforts en faveur d’un développement plus inclusif et équitable.
Il ressort des constats, que malgré les engagements pris de commun accord, l’aide au développement n’est toujours pas prévisible.
C’est pourquoi, le leadership de nos Etats doit être davantage affirmé et les interventions des partenaires au développement effectivement alignées sur les priorités nationales de développement, ainsi que l’utilisation des systèmes nationaux de gestion des finances publiques.
Mesdames et Messieurs,
Les systèmes de gestion et de coordination de l’aide doivent évoluer vers le suivi du partenariat du développement, de manière à considérer l’ensemble des ressources domestiques et extérieures, en vue de créer de véritables mécanismes opérationnels de responsabilité mutuelle.
Cette responsabilité doit être plus affirmée dans l’amélioration des cadres de planification intégrateurs pouvant jouer un rôle de catalyseur dans la transformation structurelle de l’Afrique.
Distingués participants,
Je voudrais aussi me féliciter de ce que ces consultations aient permis de conforter la position commune africaine avant Mexico.
J’apprécie également les principaux points retenus dans le plan d’actions présenté, notamment :
- la mobilisation des ressources internes et domestiques à travers des mécanismes innovants (transferts des migrants, accès aux marchés obligataires, taxes sur billet d’avion et le transport maritime, ressources issues des fonds de pension, rapatriement des flux monétaires dormant à l’extérieur, etc.) comme une alternative innovante de financement du développement ;
- le renforcement des capacités nationales et locales incluant les organisations de la société civile, le parlement, les femmes, les jeunes, le secteur privé et les collectivités locales, par un soutien plus accru à travers la mise en œuvre des engagements non tenus après Paris, Accra et Busan pour une meilleure prévisibilité et une bonne gestion. Ce renforcement des capacités devra être assuré pour accélérer l’atteinte des Objectifs Post-2015 ;
- l’élaboration d’un programme continental pour le suivi des engagements des rencontres africaines avec des articulations au niveau national et mondial dans le prolongement du partenariat mondial ;
- le partage de connaissances articulées autour des priorités de développement nationales tenant compte de la coopération Sud-Sud et Triangulaire, du commerce transfrontalier et régional, des infrastructures économiques, de la formation et de l’utilisation des expertises entre pays africains, en particulier les pays émergents y compris la diaspora
- la transformation des ressources naturelles sur le continent africain pour une création d’emplois favorable à la réduction de la pauvreté.

Mesdames et Messieurs,
Honorables participants,
L’histoire retiendra que les assises d’Abidjan ont abouti à la production du plan d’actions africain, qui doit constituer le socle opérationnel du suivi de nos engagements relatifs à l’efficacité du développement.
Je m’en félicite et prends l’engagement d’agir efficacement pour porter cette position africaine. Le Président de la République de Côte d’Ivoire et le Gouvernement s’honorent de la mission que l’Afrique leur confie dans ce cadre et ne ménageront aucun effort pour être la voix efficace du continent.
C’est sur cette note, que je déclare close, la Consultation Multipartite sur la Position Commune Africaine pour la première réunion ministérielle à Mexico.

Je vous remercie.
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