La Commission Nationale de la Famille (CNF) a été officiellement installée le lundi 03 mars 2014, à l’hôtel du District au Plateau. Au cours de cette cérémonie, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a fait savoir que la mise en place de cet organe consultatif s’imposait eu égard au contexte de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire. Une crise qui a entrainé une perte de repères au niveau de certaines familles : « la famille, lieu des valeurs morales et étique a perdu son rôle éducatif et formateur au profit de la télévision, de l’internet et des réseaux sociaux ». Selon le Premier ministre, la création de la CNF va permettre à la famille de remplir sa vocation d’élément stabilisateur de la société. Daniel Kablan Duncan a appelé cette Commission à travailler sans relâche pour relever les défis, tout en étant un partenaire privilégié de l’Etat, un relais entre le gouvernement et les familles avec l’instauration d’un pacte de confiance fort et dynamique. La ministre de la Solidarité de la famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, quant à elle, a fait savoir que la CNF a trois (3) missions essentielles : assister le gouvernement, émettre des avis ou formuler des recommandations sur toutes les questions relatives à la famille et assurer le suivi de l’engagement de l’Etat. La CNF comprend trois (3) organes : le Comité Consultatif, les Comités Régionaux et le Secrétariat Technique. Selon Anne Ouloto, l’évolution du monde, les migrations socioculturelles les mutations économiques et politiques ont affecté la société en aggravant la vulnérabilité des familles ivoiriennes. Si la société est en perte de vitesse, expliquera-t-elle c’est que la famille, maillon de base de cette société ne se porte pas bien. C’est pourquoi, le triptyque famille, Etat et société devra résoudre la problématique de la mutualisation des responsabilités et la synergie d’actions préalables à une émergence des familles ivoiriennes nouvelles. Quand à la représentante du FNUAP, Maïga Konaté, elle a félicité la ministre Anne Désirée Ouloto pour ses actions en faveur des plus vulnérables. Elle a également soutenu que les actions touchant la société peuvent impacter positivement ou négativement la famille qui est une école d’équilibre et de formation. Aïcha Moulod, porte parole de la CNF a, au nom de ses pairs, fait la promesse de tout mettre en œuvre pour que la CNF soit à la hauteur de la confiance placée en elle.
M.P.K.
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