Abidjan - Le gouvernement ivoirien menace de fermer les sites d'orpaillage clandestins, sur toute l'étendue du territoire national, selon le Premier ministre Kablan Duncan, qui en fait l'annonce mercredi à Abidjan, à l'ouverture d'un atelier sur la rationalisation de l'orpaillage en Côte d'Ivoire.
"A l’instar de la filière du diamant, tous les orpailleurs seront identifiés et recensés. Les sites qui ne se conformeront pas à ces exigences seront systématiquement fermés par les forces de l’ordre. Tout orpailleur ou collecteur qui refuserait de se faire identifier ou recenser, sera expulsé par les forces de l’ordre des sites d’orpaillage", a affirmé M. Duncan.
En revanche, le Premier ministre a annoncé un programme d’encadrement des acteurs de la filière qui accepteront de "rentrer dans la légalité", en vue de "mieux valoriser leurs activités sur des sites autorisés" par l’administration des mines.
Cet encadrement, a poursuivi M. Duncan, portera sur la non-utilisation des enfants sur les sites d’orpaillage et la non-utilisation des produits chimiques prohibés, afin d’éviter les conséquences néfastes à savoir les déboisements sauvages, la destruction du couvert végétal et des sols, la prolifération des maladies transmissibles, l’accroissement du taux de déscolarisation et le flux massif et non maîtrisé des populations.
"Je voudrais encourager l’ensemble des acteurs à s’engager pleinement dans le processus, en vue d’enrichir le projet sur tous les aspects, à savoir l’hygiène des populations sur les sites, la lutte contre l’utilisation des drogues et le travail des enfants, la gestion environnementale et la réinsertion sociale des orpailleurs", a-t-il suggéré.
Environ 200 experts issus des ministères signataires de la communication sur l’orpaillage et les partenaires techniques et financiers réfléchissent à la mise à exécution du projet de rationalisation de l’orpaillage en Côte d’Ivoire.
(AIP)
Fmo/kkp/ask
"A l’instar de la filière du diamant, tous les orpailleurs seront identifiés et recensés. Les sites qui ne se conformeront pas à ces exigences seront systématiquement fermés par les forces de l’ordre. Tout orpailleur ou collecteur qui refuserait de se faire identifier ou recenser, sera expulsé par les forces de l’ordre des sites d’orpaillage", a affirmé M. Duncan.
En revanche, le Premier ministre a annoncé un programme d’encadrement des acteurs de la filière qui accepteront de "rentrer dans la légalité", en vue de "mieux valoriser leurs activités sur des sites autorisés" par l’administration des mines.
Cet encadrement, a poursuivi M. Duncan, portera sur la non-utilisation des enfants sur les sites d’orpaillage et la non-utilisation des produits chimiques prohibés, afin d’éviter les conséquences néfastes à savoir les déboisements sauvages, la destruction du couvert végétal et des sols, la prolifération des maladies transmissibles, l’accroissement du taux de déscolarisation et le flux massif et non maîtrisé des populations.
"Je voudrais encourager l’ensemble des acteurs à s’engager pleinement dans le processus, en vue d’enrichir le projet sur tous les aspects, à savoir l’hygiène des populations sur les sites, la lutte contre l’utilisation des drogues et le travail des enfants, la gestion environnementale et la réinsertion sociale des orpailleurs", a-t-il suggéré.
Environ 200 experts issus des ministères signataires de la communication sur l’orpaillage et les partenaires techniques et financiers réfléchissent à la mise à exécution du projet de rationalisation de l’orpaillage en Côte d’Ivoire.
(AIP)
Fmo/kkp/ask