Le vendredi 21 février 2013, Gaoussou Touré, ministre des Transports, ouvrait au Premier ministre Daniel Kablan Duncan, les portes du nouveau centre de gestion intégrée rattaché à la Direction générale du transport terrestre et de la circulation (DGTTC). Un centre informatisé ultra moderne qui augure d’importants changements dans un secteur des transports routiers. Une solution de gouvernance électronique au chevet d’un secteur en proie à de réelles difficultés organisationnelles.
Le transport routier, un secteur en mal d’organisation
Les dix années de crise que la Côte d’ Ivoire a traversée ont, de façon indéniable, amplifié la situation de précarité du secteur du transport routier. Un secteur très ancré dans l’informel, où le désordre et la violence règnent sans partage. Des facteurs qui ont favorisé une amplification du racket et de la corruption. Selon un rapport du ministère des Transports, c’est également une situation qui voit exercer « une multitude de sociétés privées conventionnées, budgétivores et inefficaces. On peut aisément constater que les délais de délivrance des titres de transport soient longs et constituent un véritable parcours du combattant ».
La «solution» du ministère des Transports : Un système de gestion intégrée
Dans sa politique de modernisation et de révolution du secteur du transport routier, le ministère des Transports a mis sur pied une nouvelle réforme dans les procédures de traitement des opérations des services du transport routier. Un centre de gestion intégrée rattaché à la Direction générale du transport terrestre et de la circulation (Dgttc), avec l’appui technologique de Quipux, une entreprise qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays. Il s’est agi de mettre sur pied une base de données unique, regroupant l’ensemble des activités des différents acteurs du transport routier. « C’est une base de données unique pour l’ensemble des informations concernant le secteur des transports. Elle va permettre une célérité au niveau des démarches des usagers et permettre des contrôles rapides et sécurisés », a expliqué le Premier ministre lors de sa visite dans les locaux de Quipux. Utilisant des techniques et des outils à la pointe de la technologie, le centre de gestion intégrée va automatiser, tracer, simplifier et sécuriser l’ensemble des procédures de traitement des opérations de transporteur routier, tout en offrant une connexion informatique à tous les acteurs du transport routier.
Permis de conduire, cartes grise, autorisation de transport… la Dgttc aux commandes
Ce centre va permettre d’instaurer « des pratiques fiables » sur toutes les opérations de fabrication des titres de transport. Selon un rapport du ministère des Transports, le centre de gestion intégrée, rattaché à la DGTTC, a dans ses prérogatives le traitement et l’édition rapide des documents de transports que sont la carte grise, l’autorisation de transport, le permis de conduire, les cartes et registres de transporteurs et conducteurs. Une solution informatisée qui devrait permettre « la réforme du permis de conduire et l’instauration du permis à points ; l’institution du permis professionnel et des permis double et tricycle ; la délivrance de certificats de visite technique infalsifiables en format carte de crédit ». Des innovations technologiques qui participeront à la fiabilité et à la crédibilisation des titres et documents de transports ivoiriens. Le nouveau système va également mettre en place « tous les outils nécessaires à une gestion rationnelle de la sécurité routière, des auto-écoles, des lignes et autorisations de transport».
Les résultats attendus
C’est une réforme qui à terme, permettra de fournir des statistiques fiables, de participer à la construction et à l’équipement des centres de collecte et de traitement des informations dans toutes les directions régionales du ministère des Transports. La réforme devrait également aboutir à plus de fiabilité des opérations et titres du transport routier ivoirien. La base de données unique, l’expérience l’a démontrée dans des pays qui utilisent déjà la technologie Quipux, va permettre la mise en place d’outils nécessaires à une gestion rationnelle de la sécurité routière. Des points qui vont concourir à mettre plus d’ordre, avec des acteurs du transport routier plus professionnels. Autre point positif, la rapidité de délivrance et « une réduction significative du coût des documents et titres de transport », comme annoncé par le ministre Gaoussou Touré.
2014, l’année du transport !
« 2014 sera l’année du transport… nous avons l’ambition de révolutionner complètement le secteur des transports en Côte d’Ivoire, eu égard au fait qu’elle consacrera le démarrage de multiples projets majeurs du ministère des Transports », annonçait le ministre Gaoussou Touré le 23 janvier dernier, à sa cérémonie de présentation de vœux. Les choses bougent. Les travaux de réhabilitation et d’agrandissement de l’aérogare de fret de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny ont débuté et seront livrés à la mi-2015. Le centre de gestion intégrée du ministère des Transports à ouvert ses portes. Plusieurs travaux sont annoncés au Port autonome d’Abidjan, dans les aérogares et l’aéroport Félix Houphouët-Boigny dont la certification devrait être obtenue « avant la fin de l’année 2014 ». La modernisation des gares routières avec le début des travaux de construction en 2013 de la «plus grande et plus belle gare routière de l’Afrique de l’ouest» à Adjamé… des chantiers qui s’inscrivent dans les projets de haute priorité du ministère des Transports. Le secteur du transport, se met en phase avec les perspectives d’émergence de la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2020. Un projet cher au Chef de l’Etat et piloté par le Premier Ministre.
DC
Le transport routier, un secteur en mal d’organisation
Les dix années de crise que la Côte d’ Ivoire a traversée ont, de façon indéniable, amplifié la situation de précarité du secteur du transport routier. Un secteur très ancré dans l’informel, où le désordre et la violence règnent sans partage. Des facteurs qui ont favorisé une amplification du racket et de la corruption. Selon un rapport du ministère des Transports, c’est également une situation qui voit exercer « une multitude de sociétés privées conventionnées, budgétivores et inefficaces. On peut aisément constater que les délais de délivrance des titres de transport soient longs et constituent un véritable parcours du combattant ».
La «solution» du ministère des Transports : Un système de gestion intégrée
Dans sa politique de modernisation et de révolution du secteur du transport routier, le ministère des Transports a mis sur pied une nouvelle réforme dans les procédures de traitement des opérations des services du transport routier. Un centre de gestion intégrée rattaché à la Direction générale du transport terrestre et de la circulation (Dgttc), avec l’appui technologique de Quipux, une entreprise qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays. Il s’est agi de mettre sur pied une base de données unique, regroupant l’ensemble des activités des différents acteurs du transport routier. « C’est une base de données unique pour l’ensemble des informations concernant le secteur des transports. Elle va permettre une célérité au niveau des démarches des usagers et permettre des contrôles rapides et sécurisés », a expliqué le Premier ministre lors de sa visite dans les locaux de Quipux. Utilisant des techniques et des outils à la pointe de la technologie, le centre de gestion intégrée va automatiser, tracer, simplifier et sécuriser l’ensemble des procédures de traitement des opérations de transporteur routier, tout en offrant une connexion informatique à tous les acteurs du transport routier.
Permis de conduire, cartes grise, autorisation de transport… la Dgttc aux commandes
Ce centre va permettre d’instaurer « des pratiques fiables » sur toutes les opérations de fabrication des titres de transport. Selon un rapport du ministère des Transports, le centre de gestion intégrée, rattaché à la DGTTC, a dans ses prérogatives le traitement et l’édition rapide des documents de transports que sont la carte grise, l’autorisation de transport, le permis de conduire, les cartes et registres de transporteurs et conducteurs. Une solution informatisée qui devrait permettre « la réforme du permis de conduire et l’instauration du permis à points ; l’institution du permis professionnel et des permis double et tricycle ; la délivrance de certificats de visite technique infalsifiables en format carte de crédit ». Des innovations technologiques qui participeront à la fiabilité et à la crédibilisation des titres et documents de transports ivoiriens. Le nouveau système va également mettre en place « tous les outils nécessaires à une gestion rationnelle de la sécurité routière, des auto-écoles, des lignes et autorisations de transport».
Les résultats attendus
C’est une réforme qui à terme, permettra de fournir des statistiques fiables, de participer à la construction et à l’équipement des centres de collecte et de traitement des informations dans toutes les directions régionales du ministère des Transports. La réforme devrait également aboutir à plus de fiabilité des opérations et titres du transport routier ivoirien. La base de données unique, l’expérience l’a démontrée dans des pays qui utilisent déjà la technologie Quipux, va permettre la mise en place d’outils nécessaires à une gestion rationnelle de la sécurité routière. Des points qui vont concourir à mettre plus d’ordre, avec des acteurs du transport routier plus professionnels. Autre point positif, la rapidité de délivrance et « une réduction significative du coût des documents et titres de transport », comme annoncé par le ministre Gaoussou Touré.
2014, l’année du transport !
« 2014 sera l’année du transport… nous avons l’ambition de révolutionner complètement le secteur des transports en Côte d’Ivoire, eu égard au fait qu’elle consacrera le démarrage de multiples projets majeurs du ministère des Transports », annonçait le ministre Gaoussou Touré le 23 janvier dernier, à sa cérémonie de présentation de vœux. Les choses bougent. Les travaux de réhabilitation et d’agrandissement de l’aérogare de fret de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny ont débuté et seront livrés à la mi-2015. Le centre de gestion intégrée du ministère des Transports à ouvert ses portes. Plusieurs travaux sont annoncés au Port autonome d’Abidjan, dans les aérogares et l’aéroport Félix Houphouët-Boigny dont la certification devrait être obtenue « avant la fin de l’année 2014 ». La modernisation des gares routières avec le début des travaux de construction en 2013 de la «plus grande et plus belle gare routière de l’Afrique de l’ouest» à Adjamé… des chantiers qui s’inscrivent dans les projets de haute priorité du ministère des Transports. Le secteur du transport, se met en phase avec les perspectives d’émergence de la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2020. Un projet cher au Chef de l’Etat et piloté par le Premier Ministre.
DC
