Cissé Ibrahima Bacongo n’est plus depuis hier ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ministre en charge de ce département depuis plusieurs années, d’abord sous Laurent Gbagbo et maintenant sous Alassane Ouattara, Il a été débarqué par celui-ci au Conseil des ministres. Mais il ne quitte pas le gouvernement. Il va déposer ses valises dans un autre ministère, celui de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
D’aucuns s’accordent à dire que c’est la mauvaise gestion de la sanglante répression des étudiants de l’université de Cocody par la police universitaire qui est la cause de son départ du ministère qu’il dirigeait. Pendant que la révolte des étudiants qui avait gagné le corps professoral perdurait, le ministre Bacongo a pris fait et cause pour cette police en refusant son départ de cette université. Alors que le Conseil de cette université présidé par Pr Bakayoko Ly Ramata a suspendu cette police pour éviter de nouveaux affrontements sur le campus. Surtout pour faciliter la reprise des cours.
La grève de deux semaines des étudiants et des enseignants de l’université de Cocody qui a paralysé les cours est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais les supputations vont bon train. D’autres raisons viennent se greffer à la cause principale. La mauvaise gestion du bras de fer entre lui et le directeur de l’Ecole normale supérieure (Ens), Sidibé Vally autour de la récupération de l’organisation du concours de l’Ens. Ce qui a abouti à une descente punitive d’individus non identifiés sur cette école. Des véhicules ont été saccagés, des téléphones portables…volés. Une situation qui a terni l’image du ministère qu’il avait en charge et par ricochet, le sien. Ce qui a également précipité son départ de ce ministère, ce sont ses rapports difficiles avec le président de l’Université de Cocody, Pr Bakayoko Ly Ramata. Bacongo n’a jamais accepté le choix de ses collaborateurs estimant qu’ils étaient proches de l’ancien régime. Alors que Pr Ly Ramata dès sa prise de fonction a pris l’engagement de ne pas faire de chasse aux sorcières contre quiconque ; d’opter pour une politique d’ouverture et de collaboration. La suspension de la police universitaire par le Conseil de l’université qui est autonome dans ses décisions n’a pas été appréciée.
Charles Bédé
D’aucuns s’accordent à dire que c’est la mauvaise gestion de la sanglante répression des étudiants de l’université de Cocody par la police universitaire qui est la cause de son départ du ministère qu’il dirigeait. Pendant que la révolte des étudiants qui avait gagné le corps professoral perdurait, le ministre Bacongo a pris fait et cause pour cette police en refusant son départ de cette université. Alors que le Conseil de cette université présidé par Pr Bakayoko Ly Ramata a suspendu cette police pour éviter de nouveaux affrontements sur le campus. Surtout pour faciliter la reprise des cours.
La grève de deux semaines des étudiants et des enseignants de l’université de Cocody qui a paralysé les cours est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais les supputations vont bon train. D’autres raisons viennent se greffer à la cause principale. La mauvaise gestion du bras de fer entre lui et le directeur de l’Ecole normale supérieure (Ens), Sidibé Vally autour de la récupération de l’organisation du concours de l’Ens. Ce qui a abouti à une descente punitive d’individus non identifiés sur cette école. Des véhicules ont été saccagés, des téléphones portables…volés. Une situation qui a terni l’image du ministère qu’il avait en charge et par ricochet, le sien. Ce qui a également précipité son départ de ce ministère, ce sont ses rapports difficiles avec le président de l’Université de Cocody, Pr Bakayoko Ly Ramata. Bacongo n’a jamais accepté le choix de ses collaborateurs estimant qu’ils étaient proches de l’ancien régime. Alors que Pr Ly Ramata dès sa prise de fonction a pris l’engagement de ne pas faire de chasse aux sorcières contre quiconque ; d’opter pour une politique d’ouverture et de collaboration. La suspension de la police universitaire par le Conseil de l’université qui est autonome dans ses décisions n’a pas été appréciée.
Charles Bédé