Les autorités ivoiriennes ont publié mercredi dernier des photos de Charles Blé Goudé, souriant et bien portant, après de premiers clichés le montrant dans des conditions difficiles, qui avaient fait polémique.
Ces cinq photos, prises "mercredi à 11H30", d’après le compte Facebook du
ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, sur lequel elles ont été publiées, et
intitulées "La réalité des faits", constituent l’antithèse de celles parues lundi en une de nombreux journaux du pays.
L’ex- leader de la galaxie patriotique, arrêté en janvier 2013 au Ghana après plus d’un an et demi de cavale, apparaît dans les photos publiées mercredi, rasé et coiffé, dans une pièce claire et propre.
Charles Blé Goudé, vêtu d’un t-shirt clair, sourit sur l’un des clichés pris devant une bibliothèque. "Ces photos se passent de commentaire. Tout est dit", a réagi Affoussiata Bamba, porte-parole adjointe du gouvernement, qui regrette le "mensonge
grossier" des premiers clichés.
"Blé Goudé n’est pas à la Maca (la prison d’Abidjan) ni à la DST (Direction
de la surveillance du territoire) mais dans un endroit qui permet de garantir
sa sécurité", a affirmé Mme Bamba. Elle a loué les conditions de vie du prévenu, bien meilleures que "celles des personnes qui se disent ses victimes", dont "beaucoup ne sont plus là pour parler".
L’avocat de Charles Blé Goudé, Me Claver N’dri, qui l’a vu mardi pour la
première fois depuis le 2 août dernier, a indiqué que son client lui avait
décrit "des conditions de détention" "pas vivables", "qui ne sont pas celles
présentées" sur ces photos et qu’il lui avait "demandé de mener des actions"
pour les améliorer.
"Mais nous nous réjouissons si ses conditions ont changé", a déclaré Me N’dri, précisant que les clichés publiés lundi avaient été pris alors qu’il était enfermé à la DST qu’il a quittée le 3 janvier.
Charles Blé Goudé a été inculpé de "crimes de guerre" et d’"assassinats"par la justice ivoirienne et de "crimes contre l’humanité" commis durant la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts, par la Cour
pénale internationale.
Ces cinq photos, prises "mercredi à 11H30", d’après le compte Facebook du
ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, sur lequel elles ont été publiées, et
intitulées "La réalité des faits", constituent l’antithèse de celles parues lundi en une de nombreux journaux du pays.
L’ex- leader de la galaxie patriotique, arrêté en janvier 2013 au Ghana après plus d’un an et demi de cavale, apparaît dans les photos publiées mercredi, rasé et coiffé, dans une pièce claire et propre.
Charles Blé Goudé, vêtu d’un t-shirt clair, sourit sur l’un des clichés pris devant une bibliothèque. "Ces photos se passent de commentaire. Tout est dit", a réagi Affoussiata Bamba, porte-parole adjointe du gouvernement, qui regrette le "mensonge
grossier" des premiers clichés.
"Blé Goudé n’est pas à la Maca (la prison d’Abidjan) ni à la DST (Direction
de la surveillance du territoire) mais dans un endroit qui permet de garantir
sa sécurité", a affirmé Mme Bamba. Elle a loué les conditions de vie du prévenu, bien meilleures que "celles des personnes qui se disent ses victimes", dont "beaucoup ne sont plus là pour parler".
L’avocat de Charles Blé Goudé, Me Claver N’dri, qui l’a vu mardi pour la
première fois depuis le 2 août dernier, a indiqué que son client lui avait
décrit "des conditions de détention" "pas vivables", "qui ne sont pas celles
présentées" sur ces photos et qu’il lui avait "demandé de mener des actions"
pour les améliorer.
"Mais nous nous réjouissons si ses conditions ont changé", a déclaré Me N’dri, précisant que les clichés publiés lundi avaient été pris alors qu’il était enfermé à la DST qu’il a quittée le 3 janvier.
Charles Blé Goudé a été inculpé de "crimes de guerre" et d’"assassinats"par la justice ivoirienne et de "crimes contre l’humanité" commis durant la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts, par la Cour
pénale internationale.