Après s’être fait recenser, lundi en fin de matinée dans le cadre de la quatrième opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014), le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a « encouragé » les populations à se faire recenser.
L’opération prévue du 17 mars au 16 avril prochain a démarré sur fond de "discorde", l’opposition estimant qu’elle est « inopportune ».
«Cette opération est capitale pour la Côte d’Ivoire et tous ceux qui vivent dans notre beau pays. Ceci est une obligation pour tout état moderne. Un pays émergent doit avoir des statistiques précises », a déclaré le Président Ouattara.
« Je vous encourage à vous recenser car il était temps qu’on le fasse pour connaitre combien nous sommes puisque le dernier recensement date de 1998 », a-t-il ajouté.
Avant le couple présidentiel, c’est le ministre d’Etat ivoirien, ministre du plan et du développement, Dr Albert Toikeusse Mabri par ailleurs, Président du Comité national de recensement qui s’est fait recensé à sa résidence.
Le Ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, a été également recensé à sa résidence et ce juste après le Chef de l’Etat.
M. Mabri a invité samedi et dimanche, les populations de Bouaké et Yamoussoukro à s’approprier cette opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014).
Au cours de cette campagne de sensibilisation, il a également invité l’opposition politique à « se joindre » au processus du RGPH 2014. « J’invite tous les responsables politiques à faire comme le Président Henri Konan Bédié qui s’est approprié le RGPH (...) », a-t-il dit en ajoutant que « cette opération de recensement ne concerne pas un seul corps. C’est l’affaire de tous ».
« J’invite tous les responsables politiques à nous soutenir, à nous accompagner. L’intérêt politique, c’est mieux servir ses concitoyens », a-t-il poursuivi.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien Président Laurent Gbagbo a jugé à maintes reprises « inopportune » cette opération de recensement, y voyant une stratégie pour le pouvoir de préparer les prochaines joutes électorales.
« Recensement général de la population, le régime Ouattara tente un passage en force », écrivait Notre Voie, le journal officiel du FPI dans son édition du jeudi 13 mars dernier.
Selon le ministre d’Etat, Albert Toikeusse Mabri, les partis politiques ivoiriens réticents vis-à-vis de cette opération « ont certainement des réserves mais je dis que ces réserves ne sont pas fondées aujourd’hui ».
« Le RGPH n’a rien à voir avec la révision de la liste électorale », a insisté Dr Albert Toikeusse Mabri, invitant encore « les politiques à se joindre à nous ».
Le coût de cette opération de recensement plusieurs fois reportée, est estimé à 12,8 milliards de FCFA et compte dénombrer une population de 24 millions d’habitants.
L’opération de recensement général de la population qui aurait pu se dérouler depuis 2008, permettra ainsi aux partenaires au développement et aux autorités de mieux planifier les investissements dans le pays.
Les trois opérations de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en Côte d’Ivoire, se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
LS/hs/APA
L’opération prévue du 17 mars au 16 avril prochain a démarré sur fond de "discorde", l’opposition estimant qu’elle est « inopportune ».
«Cette opération est capitale pour la Côte d’Ivoire et tous ceux qui vivent dans notre beau pays. Ceci est une obligation pour tout état moderne. Un pays émergent doit avoir des statistiques précises », a déclaré le Président Ouattara.
« Je vous encourage à vous recenser car il était temps qu’on le fasse pour connaitre combien nous sommes puisque le dernier recensement date de 1998 », a-t-il ajouté.
Avant le couple présidentiel, c’est le ministre d’Etat ivoirien, ministre du plan et du développement, Dr Albert Toikeusse Mabri par ailleurs, Président du Comité national de recensement qui s’est fait recensé à sa résidence.
Le Ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, a été également recensé à sa résidence et ce juste après le Chef de l’Etat.
M. Mabri a invité samedi et dimanche, les populations de Bouaké et Yamoussoukro à s’approprier cette opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014).
Au cours de cette campagne de sensibilisation, il a également invité l’opposition politique à « se joindre » au processus du RGPH 2014. « J’invite tous les responsables politiques à faire comme le Président Henri Konan Bédié qui s’est approprié le RGPH (...) », a-t-il dit en ajoutant que « cette opération de recensement ne concerne pas un seul corps. C’est l’affaire de tous ».
« J’invite tous les responsables politiques à nous soutenir, à nous accompagner. L’intérêt politique, c’est mieux servir ses concitoyens », a-t-il poursuivi.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien Président Laurent Gbagbo a jugé à maintes reprises « inopportune » cette opération de recensement, y voyant une stratégie pour le pouvoir de préparer les prochaines joutes électorales.
« Recensement général de la population, le régime Ouattara tente un passage en force », écrivait Notre Voie, le journal officiel du FPI dans son édition du jeudi 13 mars dernier.
Selon le ministre d’Etat, Albert Toikeusse Mabri, les partis politiques ivoiriens réticents vis-à-vis de cette opération « ont certainement des réserves mais je dis que ces réserves ne sont pas fondées aujourd’hui ».
« Le RGPH n’a rien à voir avec la révision de la liste électorale », a insisté Dr Albert Toikeusse Mabri, invitant encore « les politiques à se joindre à nous ».
Le coût de cette opération de recensement plusieurs fois reportée, est estimé à 12,8 milliards de FCFA et compte dénombrer une population de 24 millions d’habitants.
L’opération de recensement général de la population qui aurait pu se dérouler depuis 2008, permettra ainsi aux partenaires au développement et aux autorités de mieux planifier les investissements dans le pays.
Les trois opérations de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en Côte d’Ivoire, se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
LS/hs/APA